SELECTIONS/Textes courts 1

23 octobre 2012

 

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Tels des petits bonbons croqués  parfois en rêvant, ces textes courts  -sélectionnés par nos lecteurs- vous apporteront douceur et réflexion.

Certains documents vous proposent une présentation à imprimer.

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Envoi de Magay

AVOIR et ÊTRE

Loin des vieux livres de grammaire,
Écoutez comment un beau soir,
Ma mère m’enseigna les mystères
Du verbe être et du verbe avoir.

Parmi mes meilleurs auxiliaires,
Il est deux verbes originaux.
Avoir et Être étaient deux frères
Que j’ai connus dès le berceau.

Bien qu’opposés de caractère,
On pouvait les croire jumeaux,
Tant leur histoire est singulière.
Mais ces deux frères étaient rivaux.

Ce qu’Avoir aurait voulu être
Être voulait toujours l’avoir.
À ne vouloir ni dieu ni maître,
Le verbe Être s’est fait avoir.

Son frère Avoir était en banque
Et faisait un grand numéro,
Alors qu’Être, toujours en manque.
Souffrait beaucoup dans son ego.

Pendant qu’Être apprenait à lire
Et faisait ses humanités,
De son côté sans rien lui dire
Avoir apprenait à compter.

Et il amassait des fortunes
En avoirs, en liquidités,
Pendant qu’Être, un peu dans la lune
S’était laissé déposséder.

Avoir était ostentatoire
Lorsqu’il se montrait généreux,
Être en revanche, et c’est notoire,
Est bien souvent présomptueux.

Avoir voyage en classe Affaires.
Il met tous ses titres à l’abri.
Alors qu’Être est plus débonnaire,
Il ne gardera rien pour lui.

Sa richesse est tout intérieure,
Ce sont les choses de l’esprit.
Le verbe Être est tout en pudeur,
Et sa noblesse est à ce prix.

Un jour à force de chimères
Pour parvenir à un accord,
Entre verbes ça peut se faire,
Ils conjuguèrent leurs efforts.

Et pour ne pas perdre la face
Au milieu des mots rassemblés,
Ils se sont répartis les tâches
Pour enfin se réconcilier.

Le verbe Avoir a besoin d’Être
Parce qu’être, c’est exister.
Le verbe Être a besoin d’avoirs
Pour enrichir ses bons côtés.

Et de palabres interminables
En arguties alambiquées,
Nos deux frères inséparables
Ont pu être et avoir été.

 Oublie ton passé, qu`il soit simple ou composé,
Participe à ton présent pour que ton futur soit plus-que-parfait…

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Avoir et Etre-  Présntaton 1 …/…

Avoir et être/Présentation 2

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Envoi de Nathalie

LE JOUR OÙ JE ME SUIS AIMÉ POUR DE VRAI

Kim & Alison McMillen

Le jour où je me suis aimé pour de vrai,
j’ai compris qu’en toutes circonstances,
j’étais à la bonne place, au bon moment.
Et alors, j’ai pu me relaxer.
Aujourd’hui je sais que cela s’appelle…
l’Estime de soi.

Le jour où je me suis aimé pour de vrai,
j’ai pu percevoir que mon anxiété et ma souffrance émotionnelle
n’étaient rien d’autre qu’un signal
lorsque je vais à l’encontre de mes convictions.
Aujourd’hui je sais que cela s’appelle…
l’Authenticité.

Le jour où je me suis aimé pour de vrai,
J’ai cessé de vouloir une vie différente
et j’ai commencé à voir que tout ce qui m’arrive
contribue à ma croissance personnelle.
Aujourd’hui, je sais que cela s’appelle…
la Maturité.

Le jour où je me suis aimé pour de vrai,
j’ai commencé à percevoir l’abus
dans le fait de forcer une situation ou une personne,
dans le seul but d’obtenir ce que je veux,
sachant très bien que ni la personne ni moi-même
ne sommes prêts et que ce n’est pas le moment…
Aujourd’hui, je sais que cela s’appelle…
le Respect.

Le jour où je me suis aimé pour de vrai,
j’ai commencé à me libérer de tout ce qui n’était pas salutaire,
personnes, situations, tout ce qui baissait mon énergie.
Au début, ma raison appelait cela de l’égoïsme.
Aujourd’hui, je sais que cela s’appelle…
l’Amour propre.

Le jour où je me suis aimé pour de vrai,
j’ai cessé d’avoir peur du temps libre
et j’ai arrêté de faire de grands plans,
j’ai abandonné les méga-projets du futur.
Aujourd’hui, je fais ce qui est correct, ce que j’aime
quand cela me plait et à mon rythme.
Aujourd’hui, je sais que cela s’appelle…
la Simplicité.

Le jour où je me suis aimé pour de vrai,
j’ai cessé de chercher à avoir toujours raison,
et je me suis rendu compte de toutes les fois où je me suis trompé.
Aujourd’hui, j’ai découvert …
l’Humilité.

Le jour où je me suis aimé pour de vrai,
j’ai cessé de revivre le passé et de me préoccuper de l’avenir.
Aujourd’hui, je vis au présent, là où toute la vie se passe.
Aujourd’hui, je vis une seule journée à la fois.
Et cela s’appelle…
la Plénitude.

Le jour où je me suis aimé pour de vrai,
j’ai compris que ma tête pouvait me tromper et me décevoir.
Mais si je la mets au service de mon coeur,
elle devient une alliée très précieuse !
Tout ceci, c’est…
le Savoir vivre.

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 Le jour où je me suis aimé pour de vrai- Présentation  

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Envoi de Jack et Émilie


Vieillir en beauté,
c’est vieillir avec son cœur.
Sans remords, sans regret,
sans regarder l’heure.
Aller de l’avant, arrêter d’avoir peur.
Car, à chaque âge, se rattache un bonheur.

Vieillir en beauté,
c’est vieillir avec son corps.
Le garder sain en dedans, beau en dehors.
Ne jamais abdiquer devant un effort.
L’âge n’a rien à voir avec la mort.

Vieillir en beauté,
c’est donner un coup de pouce
à ceux qui se sentent perdus dans la brousse.
Qui ne croient plus que la vie peut être douce et…
qu’il y a toujours quelqu’un à la rescousse.

Vieillir en beauté,
c’est vieillir positivement.
Ne pas pleurer sur ses souvenirs d’antan.
Être fier d’avoir les cheveux blancs,
Car, pour être heureux, on a encore le temps.

Vieillir en beauté,
c’est vieillir avec amour.
Savoir donner sans rien attendre en retour.
Car, où que l’on soit, à l’aube du jour,
Il y a quelqu’un à qui dire bonjour.

Vieillir en beauté,
c’est vieillir avec espoir.
Être content de soi en se couchant le soir.
Et lorsque viendra le point de non-recevoir,
Se dire qu’au fond, ce n’est qu’un au revoir.

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VIEILLIR en BEAUTÉ – Présentation

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Envoi de Claudine

Une question posée au Dalai Lama…
« Qu’ est ce qui vous surprend le plus dans l’ humanité? »

Le Dalai Lama répond :
« Les hommes…
Parce qu’ ils perdent la santé pour accumuler de l’ argent, ensuite ils perdent de l’ argent pour retrouver la santé.
Et à penser anxieusement au futur, ils en oublient le présent de telle sorte qu’ ils finissent par ne vivre ni le présent ni le futur.
Ils vivent comme s’ ils n’ allaient jamais mourir…..
Et meurent comme s’ ils n’ avaient jamais vécu. »

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L’ARGENT

Il peut acheter une maison
Mais pas un foyer

Il peut acheter un lit
Mais pas le sommeil

Il peut acheter une horloge
Mais pas le temps

Il peut acheter un livre
Mais pas la connaissance

Il peut acheter une position
Mais pas le respect

Il peut payer le médecin
Mais pas la santé.

Il peut acheter du sang
Mais pas la vie

Il peut acheter du sexe
Mais pas de l’amour

Précepte chinois

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DE PASSAGE

Un vieil homme sage,
Très vénéré par ceux qui l’approchaient
Et par ceux qui l’écoutaient, vivait très simplement
Dans une maison des plus rudimentaires.
Un certain jour, il reçut la visite
D’’un homme très riche de la ville voisine.
Celui-ci fut très étonné de voir le sage logé
Dans une pièce meublée seulement
D’’un tapis, d’une table basse et d’une paillasse
L’’homme riche s’exclama :
« Mais où sont vos meubles ! »
L’homme sage répondit :
« Mais où sont les vôtres ? »
« Voyons, maître… je suis en visite…
Je suis simplement de passage ! »
« Moi  aussi, voyez-vous  ! »
Répondit le vieil homme en souriant.

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Envoi de Guy

« Les souvenirs sont nos forces, ils dissipent les ténèbres et, quand la nuit essaie de revenir, il faut toujours allumer les grandes dates comme on allume des flambeaux. » Victor Hugo

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N’ayez jamais peur de l’inhabituel !


Rappelez-vous :

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« Ce sont des amateurs qui ont bâti l’Arche…

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et des professionnels qui ont construit le Titanic. »

LA PERLE

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  « L’huître forme une perle
à partir d’un grain de sable qui la dérange.

Ainsi, d’un problème dans sa vie, elle fait une œuvre d’art
Qui est plus grande que sa vie physique.

Le message est grand et c’est la nature qui le transmet.
ll ne faut pas fuir les problèmes, mais s’en emparer et les sublimer.
Fuir les problèmes, c’est les augmenter. »

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« Percevoir la bêtise d’une façon juste revient à augmenter le pouvoir de la sagesse. »

« Que le désir d’apprendre soit plus grand que vos certitudes ! »

« L’imprévu ne viendra pas forcément là où vous l’attendez ! »

« Si l’homme était sage, cela se saurait car il aurait engendré un monde de sagesse ! »

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LA LÉGÈRETÉ

« Apprenez à faire le ménage dans votre vie intérieure afin de marcher avec légèreté sur la terre. »

« Cessez d’accumuler ce qui encombre, ce qui complique et engendre le désagréable dans la vie. »

«  »Bien souvent l’homme accumule l’inutile parce qu’il ne sait pas se satisfaire de l’essentiel. Se sentant vide à l’intérieur, il cherche alors à se remplir par toutes sortes de moyens farfelus, sans discernement ni intelligence ; il essaie tout ce qui lui fait envie et passe à côté de lui pour le solliciter. »

« L’homme inconscient est sans cesse influencé par des idées, des envies, des besoins qui lui soufflent ce qu’il doit faire pour satisfaire son moment présent. Alors il consomme tout et n’importe quoi, accumulant et entassant dans sa maison jusqu’à ne plus avoir de place, ne plus pouvoir se mouvoir et ne plus rien gérer dans sa vie. Le mécontentement remplace alors le sentiment de plénitude qui habite naturellement la vie de l’homme uni avec l’essentiel. »

« Arrêtez d’accumuler les dettes inutiles et de vivre dans une bêtise permanente ! »

« Soyez conscients de cette vérité pour apprendre à vous en dégager. »

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LIBERTÉ

« La liberté ne peut pas être un monde ou un être qui s’imposent par la force. Elle est comme la fleur qui éclot dans la simplicité de son être parce qu’un univers l’accueille. » 

« La liberté ne vient que si vous l’accueillez en la désirant suffisamment pour lui préparer un endroit, un espace, un corps, un environnement, un monde dans lesquels elle pourra s’épanouir, vivre, enseigner et apporter son royaume. »

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LA VIE… ÉTERNEL SOLEIL…

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« Si vous arrivez à ne plus dépendre de la présence physique de ceux que vous aimez, vous conserverez pour toujours votre amour et votre joie. Vous ne serez plus soumis aux circonstances, parce que vous vivrez dans le seul monde véritablement réel : votre monde intérieur avec lequel vous ne faites qu’un. Dès que vous sortez de votre monde intérieur, vous sentez que les êtres et les choses vous échappent, vous êtes à la merci des événements.

Savez-vous combien de temps l’être que vous aimez restera près de vous ? Non, peut-être qu’un jour il s’en ira. Alors, efforcez-vous de placer votre conscience dans les régions élevées où les circonstances n’ont aucun pouvoir sur vous, là où le soleil de l’amour ne se couche jamais. Élancez-vous dans la lumière de cet éternel soleil. Aussi longtemps que ceux que vous aimez sont au-dedans de vous, aucune force au monde ne pourra vous les enlever. »
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« D’une certaine façon, la mort n’existe pas : elle est contenue dans la vie, elle n’est qu’un changement de plan et de vêtements, afin que nous progressions dans la compréhension de la vie. Chaque fois qu’un comédien doit interpréter un nouveau rôle, il change de costume, mais aussi de partenaires, et ce nouveau rôle lui apprend quelque chose de plus sur lui-même et sur les autres.
Eh bien, nous non plus, nous ne pouvons pas nous éterniser dans un rôle et, après un certain temps, nous devons quitter la scène du monde. On appelle cette sortie de scène la mort, mais en réalité seule existe la vie ininterrompue. Le comédien continue à vivre après le spectacle… Il faut s’habituer à voir l’existence comme une continuité.
Les humains ont la mauvaise habitude de tracer partout des frontières : frontières entre le spirituel et le matériel, entre la veille et le sommeil, entre la vie et la mort… Non, l’existence est une. »
O M Aïvanhov

ESSAIE !

«C’est impossible ! s’exclame l’orgueil.
C’est très dangereux, réplique la crainte.
C’est trop difficile, dit la méfiance.
C’est très risqué, riposte l’expérience.
C’est trop fou, dit la convenance.
C’est inutile, rajoute la raison.
Essaie ! susurre le cœur…»

(Source : murmurmefunambule.unblog.fr)

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CHOIX DE CITATIONS

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« Traitez les gens comme s’ils étaient ce qu’ils pourraient être
et vous les aiderez à devenir ce qu’ils sont capables d’être. »
Goethe

« Attachez deux oiseaux ensemble : ils sont incapables de voler.
Pourtant ils ont deux fois plus d’ailes ! »  Proverbe Soufi

 « Ne te laisse pas distraire par le vacarme des hommes, par leur quête insatisfaite, désordonnée. Ils sont comme l’animal emprisonné dans l’enclos, qui tourne sans comprendre et cherche une issue qui n’existe pas.»  Sagesse Amérindienne »

« O homme, tu as en toi le ciel et la terre, fais de ce monde un ciel sur la terre ! » Hildegarde von Bingen

« Ce qui rend l’égalité difficile, c’est que nous la désirons seulement avec nos supérieurs ». — Henry Becque

« Il y a pire que le bruit des bottes : le silence des pantoufles ! »

« Cesse de chercher ta place dans la vie. Ta place te cherche. »
Kalif Ali

« La richesse consiste bien plus dans l’usage qu’on en fait que dans la possession ».
Aristote

« Vous devez apprendre à vos enfants que le sol qu’ils foulent est fait des cendres de nos aïeux. Pour qu’ils respectent la terre, dites à vos enfants qu’elle est enrichie par les vies de notre race. Enseignez à vos enfants ce que nous avons enseigné aux nôtres, que la terre est notre mère. Tout ce qui arrive à la terre, arrive aux fils de la terre. Si les hommes crachent sur le sol, ils crachent sur eux-mêmes. »   Chef Indien Seattle

« La véritable sagesse consiste à ne pas s’écarter de la nature, mais à mouler notre conduite sur ses lois et son modèle »  Sénèque

« Pour savoir quel est ton chemin, regarde l’étoile, respire, et fais le premier pas…» Yankun

« Le nuage est sombre mais ce qui en tombe est de l’eau pure »  Proverbe afghan

« Agissez pour le monde comme si vous deviez vivre mille ans, et pour l’autre comme si vous deviez mourir demain »  Mahomet

« Ce qui est passé a fui ; ce que tu espères est absent ; mais le présent est à toi »   Proverbe Arabe

« Quand quelqu’un désire la santé, il faut d’abord lui demander s’il est prêt à supprimer les causes de sa maladie… Alors seulement il est possible de l’aider »  Hippocrate

« Un chemin de mille km commence toujours par un pas » Tao te King

« Pour avoir de la connaissance, ajouter des choses chaque jour. Pour avoir de la sagesse, enlever des choses chaque jour. »   Tao Te King

« Ce que tu gardes est perdu à jamais. Ce que tu donnes est à toi pour toujours. »  Proverbe Soufi

« Le courage du faible est d’une autre qualité souvent meilleure que celui du fort »  Yi King

« Lorsque dans votre cour vous rencontrez un homme trop las pour vous donner un sourire, laissez-lui le vôtre. Car nul n’a plus besoin d’un sourire que celui qui n’en a plus à offrir »  Maxime chinoise

« Dans la vie il y a deux catégories d’individus : ceux qui regardent le monde tel qu’il est et se demandent pourquoi.
Ceux qui imaginent le monde tel qu’il pourrait être et se disent : pourquoi pas ? « 
Georges Bernard Shaw

« Malgré l’attirance naturelle qu’on éprouve envers ceux qui nous ressemblent, c’est souvent avec eux qu’on a le plus de déceptions. »
Mikhaïl Wadimovitch Ramseier

« Un homme qui a réussi est un homme qui se lève le matin et se couche le soir, et qui entre les deux a fait ce qu’il aimait. »
Bob Dylan

« Ne pas sacrifier l’essentiel à l’urgence mais obéir à l’urgence de l’essentiel. »
Edgar Morin

 « Alors que nous essayons d’enseigner la vie à nos enfants, nos enfants nous montrent ce qu’est la vie. »   Angela Schwindt

« Si le problème a une solution, il ne sert à rien de s’inquiéter. Mais s’il n’en a pas, alors s’inquiéter ne change rien »  Proverbe Tibétain

« Si tu ne sais pas quoi faire de tes mains, transforme-les en caresses »  Jacques Salomé

« Soyez vous-même. Et si cela ne vous satisfait pas, cherchez à vous améliorer… »


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à suivre…

Voir les autres articles de cette série :

HISTOIRES COURTES

CONTES PHILOSOPHIQUES

MATIN BRUN/Livre-audio-théâtre

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HISTOIRES COURTES

11 juin 2009
Voir aussi :
CONTES PHILOSOPHIQUES /Clic !
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Pêle-mêle de petits récits… rires et larmes… drôles ou émouvants…

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LES TROIS PASSOIRES
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Le test des trois passoires
Socrate avait, dans la Grèce antique, une haute opinion de la sagesse. Quelqu’un vient un jour trouver le grand philosophe et lui dit :

— « Sais-tu ce que je viens d’apprendre sur ton ami ?

— Un instant, répondit Socrate. Avant que tu me racontes, j’aimerais te faire passer un test, celui des 3 passoires.

— Les 3 passoires ?

— Mais oui, reprit Socrate. Avant de me raconter toutes sortes de choses sur les autres, il est bon de prendre le temps de filtrer ce que l’on aimerait dire.

C’est ce que j’appelle le test des 3 passoires. La première passoire est celle de la vérité. As-tu vérifié si ce que tu veux me dire est vrai ?

— Non. J’en ai simplement entendu parler…

— Très bien. Tu ne sais donc pas si c’est la vérité.

Essayons de filtrer autrement en utilisant une deuxième passoire, celle de la bonté. Ce que tu veux m’apprendre sur mon ami, est-ce quelque chose de bon ?

— Ah non ! Au contraire.

— Donc, continua Socrate, tu veux me raconter de mauvaises choses sur lui et tu n’es même pas certain qu’elles soient vraies. Tu peux peut-être encore passer le test, car il reste une passoire, celle de l’utilité. Est-il utile que tu m’apprennes ce que mon ami aurait fait ?

— Non. Pas vraiment.

Alors, conclut Socrate, si ce que tu as à me raconter n’est ni vrai, ni bien, ni utile, pourquoi vouloir me le dire ? »

Source : terresacree.org

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Le tablier de Grand-mère

Envoi de CLAUDINE :

Le principal usage du tablier de Grand-Mère était de protéger la robe en dessous mais, en plus de cela, il servait de gant pour retirer une poêle brûlante du fourneau. Il était merveilleux pour essuyer les larmes des enfants et, à certaines occasions, pour nettoyer les frimousses salies.

Depuis le poulailler, le tablier servait à transporter les œufs, les poussins à réanimer, et parfois les œufs fêlés qui finissaient dans le fourneau.

Quand des visiteurs arrivaient, le tablier servait d’abri à des enfants timides; et quand le temps était frais, Grand-mère s’en emmitouflait les bras.

Ce bon vieux tablier faisait office de soufflet, agité au-dessus du feu de bois. C’est lui qui transbahutait les pommes de terre et le bois sec jusque dans la cuisine.

Depuis le potager, il servait de panier pour de nombreux légumes. Après que les petits pois avaient été récoltés venait le tour des choux. En fin de saison il était utilisé pour ramasser les pommes tombées de l’arbre.

Quand des visiteurs arrivaient de façon impromptue, c’était surprenant de voir avec quelle rapidité ce vieux tablier pouvait faire la poussière.

A l’heure de servir le repas, Grand-mère allait sur le perron agiter son tablier, et les hommes au champ savaient aussitôt qu’ils devaient passer à table.

Grand-mère l’utilisait aussi pour poser la tarte aux pommes à peine sortie du four sur le rebord de la fenêtre pour qu’elle refroidisse, tandis que, de nos jours, sa petite-fille la pose là pour décongeler.

Il faudra de bien longues années avant que quelqu’un invente quelque objet qui puisse remplacer ce bon vieux tablier qui servait à tant de choses.

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Envoi de Mylène


Les cailloux de la vie

Un professeur de philosophie se présente un jour devant la classe avec une série d’objets inhabituels qu’il pose sur son pupitre, face à ses étudiants.
Le silence intrigué de l’assistance étant acquis, le professeur prend un grand bocal et commence par le remplir jusqu’au bord supérieur de pierres d’un diamètre situé entre 6 et 7 cm.
Une fois ceci terminé, il demande à la classe si le bocal est rempli.
Les élèves répondent que oui.
Le professeur prend alors un sachet rempli de gravillons et le verse dans le bocal.
Il agite le tout, pour égaliser, et voilà que le gravier remplit tous les espaces encore vides.
Après avoir complété cette manipulation, le professeur demande une fois encore si le bocal est maintenant bien rempli.
La classe répond, hilare et intriguée, que oui.
Le professeur se saisit alors d’un petit sac de sable et en verse le contenu dans le bocal.
Évidemment, le sable se fraie un passage dans les interstices qui sont encore disponibles, au grand contentement de la classe.

« Voyez-vous », dit le professeur en s’adressant à ses étudiants, «j’aimerais que vous compariez ceci à votre propre existence ».

« Les grosses pierres représentent les choses extrêmement importantes, comme la vie, la santé, la famille, le couple, la joie de vivre, l’amitié, la foi.
Ces choses qui font que, même si vous perdez tout le reste, votre vie n’en demeurera pas moins remplie. »

« Les gravillons représentent, quant à eux, les choses qui sont importantes, mais non essentielles, comme le travail, la maison, la voiture , un loisir, une piscine, des voyages, des bons amis…».

« Enfin, les grains de sable peuvent être comparés aux choses de moindre importance  -dont vous pouvez facilement vous passer-  comme les derniers gadgets à la mode, des bijoux, des fantaisies … ».

« Si vous commencez par mettre le sable dans le bocal, il ne restera plus assez d’espace pour le gravier et les pierres ».

Le professeur demande alors : « Pensez-vous vraiment que le bocal est tout à fait rempli ?« 

Les étudiants sont maintenant sûrs que la réponse est oui, puisque le sable arrive à raz du bocal mais hésitent un peu, au vu des preuves du professeur.

Il saisit alors un litre d’eau et tout doucement la verse dans le bocal ; l’eau se disperse harmonieusement dans les espaces, qui à l’évidence, existaient encore dans le bocal.
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Voyez-vous, dit-il, l’eau représente l’amour.
Aussi remplie que soit votre existence,
il reste toujours de la place pour exprimer votre amour.
C’est lui qui fait le lien dans tous les aspects de votre vie
et vous comble toujours.

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Science et Management

(Source : Intelligence verte)

Un homme, dans la nacelle d’une montgolfière ne sait plus où il se trouve. Il descend et aperçoit une femme au sol. Il descend encore plus bas et l’interpelle :

«Excusez-moi ! Pouvez-vous m’aider ? J’avais promis à un ami de le rencontrer et j’ai déjà une heure de retard car je ne sais plus où je me trouve. »

La femme au sol répond : « Vous êtes dans la nacelle d’un ballon à air chaud à environ 10 m du sol. Vous vous trouvez exactement à 49°, 28’ et 11’’ Nord et 8°, 25’ et 58’’ Est ».

«Vous devez être ingénieur» dit l’aérostier.

«Je le suis«, répond la femme, «comment avez-vous deviné ?»

«Eh bien», dit l’aérostier, «tout ce que vous m’avez dit à l’air techniquement parfaitement correct, mais je n’ai pas la moindre idée de ce que je peux faire de vos informations et en fait je ne sais toujours pas où je me trouve. Pour parler ouvertement, vous ne m’avez été d’aucune aide. Pire, vous avez encore retardé mon voyage.»

La femme lui répond : «Vous devez être un «top manager».»

«Oui,» répond l’homme avec fierté, «mais comment avez-vous deviné ?»

«Eh bien», dit la femme,
«vous ne savez ni où vous êtes, ni où vous allez.
Vous avez atteint votre position actuelle en chauffant et en brassant une énorme quantité d’air.
Vous avez fait une promesse sans avoir la moindre idée comment vous pourriez la tenir et vous comptez maintenant sur les gens situés en dessous de vous pour qu’ils résolvent votre problème.
Votre situation avant et après notre rencontre n’a pas changé, mais comme par hasard, c’est moi maintenant qui à vos yeux en suis responsable !»

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.Envoi de CLAUDINE :
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L’AMOUR malgré ALZHEIMER

Une infirmière raconte :

C’était un matin occupé, environ 8h, quand un homme d’un certain âge,  dans les 80, est arrivé pour faire enlever les points de suture de son pouce. Il dit qu’il était pressé car il avait un rendez-vous à 9h00.
Je lui dit de s’asseoir sachant que ça prendrait plus d’une heure. Je le voyais regarder sa montre et j’ai décidé puisque je n’étais pas occupée avec un autre patient, d’évaluer sa blessure. En l’examinant, j’ai vu que ça cicatrisait bien, j’ai pris le nécessaire pour enlever ses points . Pendant que je m’occupais de sa blessure,  je lui ai demandé s’il avait un rendez-vous avec un autre médecin ce matin, parce qu’ il était pressé. L’homme me dit non, qu’il devait aller dans une maison de santé pour déjeuner avec sa femme. Je me suis informée de sa santé. Il m’a dit qu’elle était là depuis quelque temps et qu’elle était victime de la maladie d’Alzheimer.

Comme nous parlions, j’ai demandé si elle serait contrarié s’il était en retard. Il a répondu qu’elle ne savait plus qui il était, qu’elle ne le reconnaissait plus depuis 5 ans. J’étais surprise et je lui ai demandé : «Et vous y allez encore tous les matins, même si elle ne sait pas qui vous êtes?» Il souriait en me tapotant la main et dit : « Elle ne me reconnaît pas, mais je sais encore QUI ELLE EST « .

J’ai dû retenir mes larmes quand il est parti,  j’avais la chair de poule sur les bras, et je pensais que c’ était le genre d’amour que je veux dans ma vie. Le vrai amour, ni physique et ni romantique. Le vrai amour est l’acceptation de tout ce qui est, a été et sera.

Les gens les plus heureux n’ont pas nécessairement le meilleur de tout, ils s’organisent du mieux qu’ils peuvent avec ce qu’ils ont .

La vie n’est pas d’échapper à la tempête
mais de danser dans la pluie.

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Envoi de ROLAND :

QUI EST LE PLUS MALIN ?

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Une riche vieille dame décide d’aller faire un safari photo en Afrique. Elle emmène son fidèle vieux caniche pour lui tenir compagnie.

Un jour, le caniche part à la chasse aux papillons,   et avant longtemps, il s’aperçoit qu’il s’est perdu.

Errant au hasard en tentant de retrouver son chemin, il voit un léopard courir vers lui avec l’intention visible de faire un bon repas.

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Le vieux caniche pense : « Oh, oh! Je suis vraiment dans la merde, là! »

Remarquant les quelques os d’une carcasse qui traîne sur le sol à proximité, il se met aussitôt à mâcher les os, tournant le dos au léopard qui approche.

Quand celui-ci est sur le point de lui sauter dessus, le vieux caniche s’exclame haut et fort : « Ouah, ce léopard était vraiment excellent! Je me demande s’il y en a d’autres par ici? »


En entendant cela, le jeune léopard interrompt son attaque en plein élan, il regarde le caniche avec effroi, et s’enfuit en rampant sous les fourrés. « Ouf! », soupire-t-il, « C’était tout juste! Ce vieux caniche a failli m’avoir! »

Cependant, un vieux singe, qui avait observé toute la scène d’une branche d’arbre à prosingeximité, se dit qu’il pourrait mettre à profit ce qu’il sait en négociant avec le léopard et obtenir sa protection.

Il part donc le rattraper, mais le vieux caniche le voyant courir à toute vitesse après le léopard, réalise que quelque chose est en train de se tramer.

Le singe rattrape vite le léopard, lui dévoile le pot aux roses, et lui propose son accord.

Le jeune léopard est furieux d’avoir été trompé : « Arrive ici vieux singe! monte sur mon dos, et tu vas voir ce qui va arriver à ce petit malin ! »

Léopard1

Le vieux caniche voit le léopard accourir avec le singe sur son dos et s’inquiète : « Que vais-je faire maintenant ? »

Mais au lieu de s’enfuir, le chien s’assied dos à ses agresseurs, faisant semblant une fois de plus de ne pas les avoir vus, et juste au moment où ils arrivent à portée de voix, il s’exclame : « Où est donc ce foutu singe? Ça fait une heure que je l’ai envoyé me chercher un autre léopard ! »

Morale de cette histoire :

On ne plaisante pas avec les vieux de la vieille. L’âge et la ruse arriveront toujours à triompher de la jeunesse et de la force  ! L’astuce et l’esprit viennent seulement avec l’âge et l’expérience. Je ne suis nullement en train d’insinuer que vous êtes vieux, c’est juste que certains autres sont plus jeunes. Au fait, vous avez remarqué que c’est écrit bien gros pour que vous puissiez lire plus facilement ? !…

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Les mains de ma grand-mère

Ma grand-mère, ayant plus de 90 ans, était assise, l’air affaibli sur le banc du patio.
Elle ne bougeait pas, seulement assise, la tête vers le bas, fixant ses mains.
Quand je me suis assise auprès d’elle, elle ne bougea pas, aucune réaction.
Je ne voulais pas la déranger, mais après un long moment de silence, je me suis informé si elle était correcte.

Elle leva la tête et me sourit.
« Oui je suis correcte, merci de t’en informer» dit-elle de sa voix forte et claire.
« Je ne voulais pas vous déranger, grand-mère, mais vous étiez assise là, fixant vos mains et je voulais savoir si tout était correct pour vous » lui ai-je dit.

« As–tu déjà regardé tes mains? » me dit-elle.
« Je veux dire vraiment regarder tes mains? »
J’ai alors lentement ouvert mes mains et les fixai, les retournai, m’en frottai les paumes.
« Non, je pense que je n’ai pas vraiment regardé mes mains » lui dis-je et me demandant ce qu’elle voulait dire.

Grand-mère me sourit et me raconta cette histoire.
« Arrêtes-toi et réfléchis un peu au sujet des mains que tu as, comment elles t’ont si bien servi depuis ta naissance. »

Mes mains, ridées, desséchées et affaiblies ont été les outils que j’ai toujours utilisés pour étreindre la vie.
Elles m’ont permis de m’agripper et d’ éviter de tomber quand je trottinais lorsque j’étais enfant.
Elles ont porté la nourriture à ma bouche et habillée.
Enfant, ma mère m’a montré à les joindre pour prier.
Elles ont attaché mes souliers et mes bottes.

Elles ont touché mon mari et essuyé mes larmes quand il est parti à la guerre.
Elles ont été sales, coupées et rugueuses et enflées.
Elles ont été maladroites quand j’ai tenté de tenir mon premier enfant.
Décorées avec ma bague de mariage, elles ont montré au monde que j’aimais quelqu’un d’unique et spécial.

Elles ont écrit mes lettres à ton grand-père, et ont tremblé quand je l’ai enterré.
Elles ont tenu mes enfants, ensuite mes petits enfants, consolé les voisins et tremblé de rage quand je ne comprenais pas.
Elles ont couvert ma figure, peigné mes cheveux et lavé mon corps.
Elles ont été collantes et humides, sèches et rugueuses.

Aujourd’hui, comme rien ne marche vraiment plus comme avant pour moi, ces mains continuent de me soutenir et je les joins encore pour prier.

Ces mains portent la marque de ce que j’ai fait et des accidents de ma vie.
Mais le plus important est que ce seront ces même mains que Dieu attrapera pour m’amener avec lui dans son Paradis.
Avec elles, Il m’élèvera à ses cotés. Et là, je pourrai les utiliser pour toucher la face du Christ »

Pensive, je regardais ses mains et les miennes.
Je ne les verrai jamais plus du même œil.

Plus tard, Dieu tendit ses mains et attira grand-mère à lui.

Quand je me blesse les mains, quand elles sont sensibles, ou quand je caresse le visage de mes enfants ou de mon époux, je pense à grand-mère.

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Envoi de CLAUDINE :

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UNE PARTIE de CACHE-CACHE


Par un beau jour d’été … Dame ‘Folie’ décida d’inviter ses amis pour une Garden-party chez elle … Tous ses invités s’y rendirent avec beaucoup d’enthousiasme !
Après le café, Dame ‘Folie’ proposa : – On joue à cache-cache ?
– Cache-cache ? C’est quoi, ça ? – demanda Dame ‘Curiosité’
– Cache-cache est un jeu !- Je compte jusqu’à cent et vous vous cachez !- Quand j’ai fini de compter … je vous cherche,- et le premier que je trouve sera le prochain à compter.

Tous acceptèrent, sauf Dame ‘Peur’ et Dame ‘Paresse’
Dame ‘Folie’ se mit à compter : 1, 2, 3, …
Le Sieur ‘Empressement’ se cacha le premier, vite, vite et n’importe où !
Dame ‘Timidité’ se cacha craintivement derrière un tronc d’arbre …
Dame ‘Joie’ courut gaiement au milieu du jardin !
Dame ‘Tristesse’ commença à pleurer, car elle ne trouvait pas d’endroit approprié pour se cacher !
Dame ‘Envie’ accompagna Sieur ‘Triomphe’ pour se joindre à lui !

Pendant ce temps, Dame ‘Folie’ continuait de compter …
Sieur ‘Désespoir’ est totalement déprimé en entendant Dame ‘Folie’ compter : … quatre-vingt-dix-neuf …
– … et … CENT ! … cria Dame ‘Folie’ … – Je commence à vous chercher !

La première à être trouvée fut Dame ‘Curiosité’ car elle n’a pas pu s’empêcher de sortir de sa cachette pour voir qui serait découvert en premier !
En regardant sur le côté, Dame ‘Folie’ vit le Sieur ‘Doute’ au-dessus d’une clôture ne sachant pas de quel côté il serait le mieux caché !

Et ainsi de suite, elle découvrit Dame ‘Joie’, Dame ‘Tristesse’, Dame ‘Timidité’ …
Quand ils furent tous réunis, Dame ‘Curiosité’ demanda :
– … MAIS … où est notre amie l’Amour ?
Personne ne l’avait vu !
Dame ‘Folie’ commença de suite à la chercher … dans la montagne, la rivière, au pied des rochers …
Bref, elle ne trouvait pas sa collègue l’Amour !
Cherchant encore, Dame ‘Folie’ vit un rosier bien touffu … elle s’empara d’une branche pour en écarter les tiges épineuses, lorsque soudain elle entendit un grand cri !C’était sa complice l’Amour, qui criait de douleur car les nombreuses épines du rosier lui avaient percé les yeux !
Dame ‘Folie’ ne savait plus que faire !!!

Elle s’excusa, implora sa compagne l’Amour pour obtenir son pardon et alla jusqu’à lui promettre de la suivre partout et toujours …
Sa camarade l’Amour accepta volontiers ses excuses.

Et depuis ce jour,
l’AMOUR est aveugle
et la FOLIE l’accompagne toujours…

L'amour aveugle Fragonard 

Histoire de l’âne tombé dans un puits

Un jour, l’âne d’un fermier tomba dans un puits.
L’animal gémissait pitoyablement pendant des heures, et le fermier se demandait quoi faire.
Finalement, il décida que l’animal était trop vieux et que le puits devait disparaître de toute façon, et qu’il n’était donc pas rentable de récupérer l’âne.
Il invita tous ses voisins à venir et l’aider. Tous se saisissent d’une pelle et commencent à enterrer le puits.
Au début, l’âne réalisa ce qui se produisait et se mit à crier terriblement. Puis, au bout de quelques secondes, à la stupéfaction de chacun, il se tut.

Quelques pelletées plus tard, le fermier regarda finalement dans le fond du puits fut très étonné de ce qu’il vit.
Avec chaque pelletée de terre qui tombait sur lui, l’âne faisait quelque chose de stupéfiant. Il se secouait pour enlever la terre de son dos et montait dessus.

Pendant que les voisins du fermier continuaient à pelleter sur l’animal, il se secouait et montait dessus…
Bientôt, à la grande surprise de chacun, l’âne sortit hors du puits et se mit à trotter !

La vie peut parfois essayer de vous engloutir de toutes sortes d’ordures.
Le truc pour se sortir du trou est de se secouer pour avancer.
Chacun de nos ennuis est une pierre qui permet de progresser.
Nous pouvons sortir des puits les plus profonds en nous souvenant de cette histoire.

A ne jamais oublier, surtout dans les moments les plus sombres.

Voir aussi :
CONTES PHILOSOPHIQUES /Clic !
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