Les plaisirs du poulailler collectif

12 juin 2014

 

Les plaisirs du poulailler collectif

A Sergeac, petite commune du Périgord Noir, les habitants du lieu-dit du Tillou se sont lancés dans un projet créateur de lien : la gestion d’un poulailler collectif. Débuté en 2011, il s’inscrit dans une envie d’air frais et de nourriture saine.

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De bonnes bases pour des poules heureuses

« Nous sommes 12 à 15 voisins, chacun de nous a exposé ce qu’il souhaitait au début. Nous avons en priorité évoqué l’envie d’œufs de provenance locale, frais et bio », raconte Thierry Chapin, membre du collectif du poulailler et agitateur local de bonnes idées. Chacun est responsable et propriétaire d’une poule au minimum, tous s’occupent des gallinacées à tour de rôle pendant une semaine. La structure du poulailler, hébergé chez une des voisines, est simple : des planches, des casiers en bois et des branches en guise de perchoirs. Une caisse commune finance le grain bio acheté à un paysan local.

« L’investissement annuel est vite rentabilisé : pour la construction du poulailler nous n’avons dépensé que 95 euros de grillage, tout le reste a été fabriqué en matériaux de récupération glanés ça et là. Les poules ont été achetées par leurs propriétaires au prix moyen de 10 euros chacune. Chaque année nous partageons les dépenses d’environ 210 euros pour 600 kilos de grain (blé et maïs mélangés) et une trentaine d’euros pour les rares traitements antiparasites. La litière se compose de cendre (recyclée de nos poêles) et d’un peu de paille (15 euros la botte pour deux ans). On estime que le prix de nos œufs, comparé à ceux du commerce, est divisé par 6 ».

L’engagement n’est pas contraignant : 5 minutes pour sortir les poules le matin, 3 minutes pour les rentrer le soir, 5 minutes pour collecter les œufs et une fois par semaine un peu de temps pour rafraîchir la litière. « L’organisation est souple. Il faut juste être prêt à se lever le matin, car les poules vivent au rythme du soleil. »

Pour se coordonner, le groupe utilise un agenda partagé sur internet, un système moderne et utile. En fin de semaine si nécessaire, la personne responsable envoie un compte-rendu et un état des stocks de nourriture. « On ne mange plus les œufs de la même façon ! Ils sont meilleurs et plus nourrissants que ceux du supermarché. Le jaune est plus orangé,car les poules courent et sont nourries au grain bio. On trouve toutes les nuances et formes, selon les pontes. En prenant soin de nos animaux, on devient plus respectueux de leurs œufs ».

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Du besoin individuel au consensus collectif

Si les voisins s’entendent bien, il leur arrive d’avoir des désirs différents. « C’est amusant, chaque poule a un caractère particulier, elle ressemble à son propriétaire », plaisante Thierry. Certains sont absents une partie de l’année et s’occupent des poules à leur retour. D’autres sont ennuyés à l’idée que les œufs soient fécondés. « Pourtant, il nous fallait un coq. Il tranquillise les poules, qui pondent mieux en sa présence. Il les prévient s’il y a un prédateur, comme un chien ou un renard. Il mange le grain en dernier, c’est un vrai gentleman ! Nous pensons avoir fait un choix plutôt judicieux pour limiter les fécondations : un petit coq et de grandes poules ».

Se pose la question des poules à la retraite. Le problème n’est pas tant de les garder que de s’assurer de leur bien-être : « Il y a une hiérarchie sociale forte chez les poules, celles qui ne pondent plus peuvent être mises à l’écart. On a décidé de faire une sorte de maison de retraite, en gardant les poules âgées. On verra comment se passent les choses, elles n’ont pour l’instant que 3 ans ». Si des poussins viennent à naître, le collectif les conserve pour avoir de nouvelles poules, mais aussi pour le bonheur des enfants : « ils les adorent ! Ils se promènent avec eux, leur lisent des histoires… ».

L’expérience du groupe

Les voisins du Tillou sont très occupés par leurs familles et activités respectives. Grâce au poulailler, ils ont quelque chose de concret à partager. « Le dimanche, on se retrouve souvent pour partager le dîner. Si au début nous n’étions là que pour les œufs frais, aujourd’hui c’est le lien social qui est devenu important pour nous ». Quand un problème se présente, comme l’indisponibilité ou le déménagement d’un voisin, ils se réunissent pour trouver des solutions. « On a besoin d’au moins 3 personnes responsables, donc 6 personnes pour que la gestion du poulailler tourne en continu. En deçà, on perd l’intérêt du collectif ».

Thierry, producteur audiovisuel,  utilise ses connaissances professionnelles pour partager cette initiative : « On a tourné un petit film pour donner à d’autres l’envie de nous imiter. Il est consulté plus de 60 fois par jour, cela montre bien qu’il y a une demande, des recherches… Un poulailler s’adapterait bien à la vie d’un village. Les poules sont attachantes, il est facile de s’en occuper. Cela plaît et convient aux personnes âgées comme aux enfants ».

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Thérapies naturelles/Infections urinaires

16 novembre 2013

Source :
Caroline Morel
http://www.alternativesante.fr/

INFECTIONS URINAIRES :
POUR VOUS, C’EST TOUT LES COMBIEN ?

On imagine pas le nombre de femmes qui ont eu – ou ont encore – des cystites à répétition. En général, elles ne s’en vantent pas. Mais un beau matin, cela commence par de désagréables picotements à l’entrejambe, suivis quelques jours plus tard de douleurs lorsqu’elles vont uriner. Je reconnais bien ces sensations parce que j’ai moi-même été victime de ces infections pendant toute une partie de ma vie. A ces signes, toutes les femmes qui ont des cystites à répétition savent que le calvaire va recommencer ! Elles se précipitent chez le médecin pour obtenir des antibiotiques, dès les premiers picotements, et elles les obtiennent. Si elles sont bien organisées, elles n’auront même pas mal. Sauf que l’infection va revenir… et revenir… et revenir.

Une douleur sans cesse plus vive et profonde

La cystite est en effet une maladie très fréquente chez les femmes et les jeunes filles. En général, elle provient de la contamination de l’urètre par une bactérie intestinale baptisée Escherichia coli (E-coli). C’est une bactérie tout à fait commune qui se colle aux parois des muqueuses. E-coli n’a rien de nocif tant qu’elle est mise en concurrence avec d’autres bactéries commensales et, la plupart du temps, elle ne parvient même pas à s’accrocher aux parois intestinales, déjà tapissées chaudement de bactéries inoffensives. Mais lorsque la flore intestinale est fragilisée, E-Coli prend parfois le dessus et s’installe confortablement allant jusqu’à provoquer des infections (urétrite). Quand les bactéries se logent dans la vessie, c’est une cystite et lorsqu’elles atteignent les reins, c’est une pyélonéphrite.

Autant vous dire que lorsque vous sentez que vous avez une infection urinaire, il vaut mieux vous en occuper rapidement, sous peine de devoir aller faire un séjour à l’hôpital, comme je l’ai fait moi-même, il y a quelques années. Une cystite chronique, ou mal soignée, peut être dangereuse car l’infection chronique des reins peut conduire à l’insuffisance rénale. Bref, il ne faut pas se dire « Ça va passer », parce que ça ne passe pas !

Les femmes savent que la médecine officielle peut leur proposer une réponse immédiate qui va les soulager. Il n’est donc pas étonnant qu’elles se précipitent chez leur médecin qui leur prescrira alors des antibiotiques. En général, ces traitements permettent, en période aigüe, d’éliminer la douleur très rapidement, mais presque toujours, quelques semaines ou mois plus tard, une nouvelle crise se déclare. Sans compter qu’à chaque prise d’antibiotiques, c’est toute la flore intestinale et vaginale qui est détruite… ce qui facilite la prolifération de la bactérie… C’est un cercle vicieux dont on ne sort qu’avec difficultés.

De la plus petite à la plus grande, peu de femmes y échappent

On le sait, les femmes sont plus touchées que les hommes par ce type d’affection. La raison de cette inégalité est très simple et essentiellement physiologique. L’anatomie du système urinaire féminin augmente considérablement le risque d’infections urinaires. En effet, l’urètre de la femme, plus court, facilite la contamination de la vessie par les bactéries. La proximité des orifices dans le sexe féminin facilite la propagation des germes de toutes sortes. Un déséquilibre intestinal ou vaginal peut créer un milieu idéal pour la multiplication des bactéries qui rapidement trouvent leur chemin vers l’urètre.

Les très jeunes filles peuvent être affectées, souvent parce qu’elles se retiennent d’aller aux toilettes à l’école ou parce qu’elles ne s’essuient pas correctement.
Les femmes enceintes sont souvent touchées, pour cause de dérèglement hormonal, ou parce que le bébé appuie sur la vessie qui, pendant la grossesse est plus inclinée, ce qui facilite la formation de résidus dans la vessie qui ne sont pas faciles à éliminer.
Les femmes qui ont une vie sexuelle active ont également un terrain favorable au développement d’infections urinaires.
Les femmes ayant une vaginite causée par une baisse d’hormones à la ménopause, sont aussi sujettes aux cystites.
Quant aux femmes qui utilisent des tampons et des serviettes pendant leurs règles, sachez qu’elles sont, évidemment, fragilisées pendant cette période. Entre parenthèses, lorsque j’ai appris que nous utilisions dans notre vie de femme près de 10 000 tampons et serviettes, j’avoue que j’en suis restée baba ! De quoi attraper une infection urinaire un paquet de fois, n’est-ce pas ?
La bactérie se propage donc plus facilement chez la femme et il convient de bien veiller à suivre quelques règles simples qui peuvent permettre d’éviter le pire. J’en ai compilé quelques unes très simples à la fin de cet article.

Mais les hommes ne sont plus épargnés après 50 ans

Chez l’homme jeune, la longueur de l’urètre (20 cm) et les sécrétions prostatiques acides (au rôle anti-bactérien) expliquent en partie la rareté des infections urinaires. Chez l’homme plus âgé, la diminution de ces sécrétions, l’augmentation du volume prostatique et surtout la mauvaise vidange vésicale liée à l’obstacle prostatique favorise les infections génito-urinaires. Si les infections sont 50 fois plus fréquentes chez la femme entre 20 et 50 ans, passé la cinquantaine, ce ratio tombe à 3 pour 1 !

Les fondamentaux à respecter pour ne pas favoriser les infections

Si vous êtes sujette aux infections urinaires à répétition, il vous faut commencer par modifier le terrain dans lequel la bactérie s’épanouit.

La première chose à faire est donc de consolider votre flore intestinale en prenant des probiotiques.

Il est aussi essentiel de restaurer la flore vaginale. Les plus rustiques n’auront qu’à vider quelques gélules de probiotiques dans une cuillère de yaourt et s’en badigeonner le vagin. On peut aussi placer une ou deux gélules directement dans le vagin, mais il faut s’assurer que leur enveloppe ne soit pas gastro-résitante.

Enfin on trouve maintenant en pharmacie des tampons aux probiotiques dont je recommande vivement l’utilisation.

Evitez le thé, le café, les épices, le vin blanc, le citron et le champagne car ils modifient votre PH et augmentent l’irritabilité de la vessie et de l’urètre.

Evitez le sucre. C’est important. La raison en est simple, E-coli aime le sucre et se multiplie encore mieux dans un terrain où l’on trouve du sucre, comme les urines des gens atteints du diabète par exemple.

Un geste tout simple consiste aussi à veiller à vous essuyer avec le papier hygiénique du haut vers le bas pour éviter la contamination des bactéries anales ou vaginales vers l’urètre. Les petites filles ont souvent des petits soucis à cause de cela.

Il est également recommandé d’uriner après les rapports sexuels et d’éviter les pantalons serrés et les sous-vêtements en fibre synthétique. Le string (qui n’est plus trop à la mode de toute façon) est donc à bannir en cas de crise !

Boire ou ne pas boire pendant la crise ?

Bien souvent, les femmes atteintes d’infections urinaires s’arrêtent de boire, afin de moins uriner et d’avoir moins mal. C’est exactement le contraire qu’il faut faire en période aigüe. Buvez donc de bonnes quantités (au moins deux litres chaque jour), mais pas tout au long de la journée, plutôt en quelques bonnes rasades de 500 ml à chaque fois. Cela ne fatiguera pas vos reins qui n’ont pas besoin d’être fragilisés dans ce moment douloureux. Evitez de siroter du thé ou une tisane du matin au soir, car là encore, vous en demanderiez trop à votre vessie et à vos reins, surtout en période de crise.

En finir avec les antibiotiques

Un souvenir me revient de cette époque où j’étais jeune femme quand, en vacances dans le Sud Est de la France, j’ai fait une cystite carabinée au beau milieu du Luberon. Madame Bianco, la charmante petite grand-mère de la maison où j’étais invitée et qui était plus provençale que l’Arlésienne, m’a conseillé de prendre un bain de siège dans une décoction de feuilles de sauge.

Perdue dans la montagne, à quarante minutes de la première pharmacie, dépourvue de tout médicament et espérant pouvoir soulager les douleurs que je ressentais à l’entrejambe, j’ai accepté le bouquet d’herbes que la délicieuse petite dame m’a apporté. L’effet a été extrêmement calmant et m’a vraiment fait du bien (mais ça n’a pas soigné). C’est à cette occasion que j’ai compris qu’il était possible de soigner les crises par des méthodes douces et d’en finir avec des médicaments, certes efficaces, mais qui ont des effets secondaires pour le moins dévastateurs.

Les indiens avaient déjà trouvé la solution

Les Amérindiens n’avaient pas d’antibiotiques, mais ils avaient quand même des infections urinaires et pour les soigner, ils employaient de la canneberge, aussi appelée cranberry, leur remède principal pour tous les problèmes de reins et de vessie. On a longtemps ignoré ce remède de santé ancestral et même si quelques médecins américains en prescrivaient encore dans les années 20, il est peu à peu tombé dans l’oubli – sans doute parce que cette grande airelle faisait de l’ombre aux antibiotiques.

Depuis une dizaine d’années toutefois, les scientifiques se sont intéressés à son action sur les infections urinaires (probablement poussés par les riches producteurs de canneberge du continent américain où le fruit est consommé comme nos cerises). Plusieurs études cliniques ont démontré que la grande airelle d’Amérique peut en effet efficacement barrer la route aux cystites récidivantes. Et on trouve désormais son jus un peu partout dans les boutiques bio, dans les supermarchés et sur internet.

Malheureusement, le jus de ces fruits est assez astringeant et un peu amer ce qui amène les fabricants à ajouter du sucre pour en faire une boisson agréable. Or, le sucre favorise les infections urinaires, on l’a vu plus haut… Par ailleurs il faut en boire une certaine quantité, au moins ½ litre de jus pur chaque jour. Enfin, on ne sait jamais trop comment ces jus sont conservés ou quelle est la proportion réelle de jus de canneberge dans le liquide vendu. Il y a des fabricants sérieux que vous repérerez en lisant avec attention les étiquettes.

Une autre solution consiste à prendre en gélules un concentré de canneberge. C’est à peine plus cher, moins contraignant et sûrement plus efficace. On trouve sur le marché de bons produits comme par exemple Uri-fort un extrait de canneberge titré à forte dose de proanthocyanidines A (18 mg par gélule).

Il faut aussi souligner que la canneberge stimule les fonctions digestives. Ainsi, vous faites d’une pierre deux coups. Vous protégez votre flore intestinale, tout en nettoyant vos fonctions urinaires.

Le piège du sucre, fonctionne dans les deux sens

Escherichia coli aime les femmes, mais cette bactérie aime par dessus tout les personnes qui sont diabétiques (souvent touchées par des infections urinaires). La raison en est simple, la bactérie aime le sucre et se multiplie encore mieux dans un terrain où l’on trouve du sucre, comme les urines des gens atteints du diabète.

C’est sa force dans les pays développés où le sucre a une place prépondérante dans l’alimentation, mais c’est aussi son talon d’Achille. Car le sucre est aussi le moyen de pièger la bactérie.

Le D-Mannose est un sucre simple, cousin du glucose qui recouvre les cellules du tractus urinaire. On en trouve aussi en relativement grandes quantités dans les pêches, les pommes, les oranges et certaines baies telles que les myrtilles ou… la canneberge, tiens donc !

Le D-Mannose s’est ainsi imposé comme un moyen de traiter les cystites en quelques jours et sans tuer la moindre bactérie ! Comment cela fonctionne-t-il ?

Pour provoquer une cystite, la bactérie, on l’a vu, doit trouver un moyen d’adhérer aux cellules de la vessie et du conduit urinaire. Pour ce faire, elle utilise des petits poils appelés « franges » dont l’extrémité est constituée d’une glyco-protéine appelée lectine et programmée pour s’attacher à la première molécule de sucre mannose qu’elle rencontre. Or, les molécules de mannose (produites naturellement dans les cellules du conduit urinaire) recouvrent la surface des cellules du tractus urinaire. Ici, elles agissent comme un velcro dans lequel les franges de E-coli vont s’accrocher facilement.

Lorsque l’on prend du D-mannose, les petites molécules sucrées qu’E-Coli adore se trouvent non seulement à la surface des cellules urinaires mais également dans l’urine. Il en résulte qu’une grosse part des bactéries vont s’attacher au D-mannose flottant dans l’urine et seront éliminées dans les toilettes. Les quelques E-coli qui parviendront à se fixer sur les molécules de mannose seront des proies faciles pour les globules blancs et les autres agents du système immunitaire.

Le D-mannose comme la caneberge fonctionne donc, lui aussi, en piégeant la bactérie. Il ne présente aucun effet secondaire et il a bon goût. Grâce à son efficacité et à sa non-toxicité, les femmes, même enceintes, peuvent le prendre préventivement. Il est également recommandé aux enfants. Le produit est un peu cher mais permet de traiter en deux mois les cystites chroniques et de s’en débarrasser définitivement. Vous en trouverez en suivant ce lien. S’il n’y a pas de résultat, c’est qu’il y a autre chose que E-Coli.

Les huiles essentielles, aucune bactérie ne leur échappe

Contre les bactéries, les huiles essentielles sont la meilleur arme de la médecine naturelle. Dans le traitement des infections urinaires, elles ont en particulier l’intérêt de ne pas cibler uniquement E-coli mais aussi toutes les bactéries qui sont susceptibles de provoquer une infection urinaire (d’autres microbes peuvent être en cause : Protéus, Staphylocoque, Streptocoque, Klebsielle…)

Quelques huiles essentielles peuvent s’avérer très efficaces en cas de crise.

  • L’huile essentielle de canneberge (Vaccinium macrocarpon) : elle est composée de molécules (les PAC ou proanthocyanidines de type A) qui empêchent les bactéries de s’accrocher aux parois urinaires.
  • L’huile essentielle de cajeput (Melaleuca leucadendron) et de niaouli (Melaleuca quinquenervia cineolifera) sont de puissants anti-infectieux, aussi bien intestinaux qu’urinaires.
  • L’huile essentielle d’origan (Origanum vulgare) et de santal (Santalum album) sont particulièrement efficaces sur les microbes et bactéries intestinaux, en particulier l’Escherichia coli.

Ces différentes huiles essentielles peuvent être employées dans un mélange, à parts égales. On prendra dix gouttes par jour du mélange à chaque repas en phase d’attaque.

Ces huiles essentielles se retrouvent dans un complexe baptisé Cystactifmais la formule est encore plus complète puisqu’elle y ajoute de la teinture mère de busserole (Arctostaphylos uva ursi) qui contient de l’arbutoside, un puissant antiseptique urinaire et de la TM de bruyère (Calluna vulgaris) qui contient de l’arbutine et fonctionne comme un diurétique (elle fait donc uriner).

C’est une formule qui me convient bien, parce que c’est moins encombrant que trois ou quatre flacons d’huiles essentielles. Moi qui voyage beaucoup, j’aime voyager léger !

Et si l’on n’aime pas les huiles essentielles

Beaucoup de femmes se méfient des huiles essentielles et moi-même, je n’en aurai jamais pris, notamment lorsque j’étais enceinte. Maintenant je ne les crains plus, mais pour celles qui restent sur leur position, j’ai cherché un remède 100% phyto, mais sans huiles essentielles pour soigner la cystite. J’en ai trouvé un, appelé « San-Ural » et que vous pouvez vous procurer en direct (voici le lien). Il est réalisé par des gens qui font un travail remarquable, appliquant à chaque plante une méthode d’extraction spécifique permettant de libérer, en dominante, les substances contenant les caractéristiques recherchées pour une recette donnée.

Le remède en question contient de la canneberge, de la bruyère cendrée, de la busserole… qui, on l’a vu sont des classiques.

Mais il ajoute du plantain d’eau (deux espèces différentes dont on utilise les feuilles) et qui sont à la fois antibactériens et diurétiques. L’un d’entre eux, Alisma orientalis est un anti viral qui permet également de cibler les virus qui font si peur à toutes les jeunes filles et à leurs mamans.

Il y a aussi dans cette formule très sophistiquée :

  • Coix lacryma-jobi (ou Larme-de-Job) qui tonifie la rate
  • Phellodendron chinense :  Antibactérien, Amer, Cholagogue, Diurétique, Expectorant, Hypoglycémiant
  • Conyza Canadensis (vergerette du Canada), En phytothérapie traditionnelle, il est utilisé dans le traitement des troubles gastro-intestinaux tels que diarrhée et la dysenterie.
  • Echinacea Purpurea, qui stimule le système immunitaire, anti infectieux, anti inflammatoire

Par son action antibactérienne et anti-inflammatoire, ce complément permet d’assainir les voies urinaires et d’éviter la prolifération de germes dans l’appareil urinaire. C’est plus un traitement curatif que préventif et plus il est pris tôt, plus il est efficace.

Au-delà de quatre par an, il faut consulter

Ainsi donc, en prévention, je me suis mise à prendre de la canneberge, à suivre des règles simples d’hygiène et à protéger ma flore intestinale et vaginale en évitant les antibiotiques et en ayant un régime diététique adapté. J’ai appris à soigner les très rares crises dont je suis encore victime avec des produits naturels et je ne me souviens pas avoir fait une cystite depuis fort longtemps.

Toutefois, et malgré l’efficacité prouvée de ces remèdes, je ne saurais trop vous recommander d’être prudente. Et je vous invite à toujours conserver en tête cette injonction que m’a faite un jour un gynécologue : au-delà de quatre cystites par an, il est nécessaire de procéder aussi à un examen gynécologique pour chercher une anomalie ou une infection de l’appareil génital.

Le rein est l’organe de la peur

Un ami ostéopathe, me faisait l’autre soir une remarque tout à fait intéressante sur le fait que les infections urinaires sont aussi une maladie du rein qui est l’organe qui gère deux émotions : une émotion négative, la peur et une émotion positive, la volonté. Lorsque nous sommes soumis au stress, à la peur, à l’angoisse, ou à un choc, il y a des fuites d’énergie de peur qui créent un dérèglement de l’ensemble de l’appareil urinaire et qui entrainent une infection. J’ai trouvé ce point de vue intéressant. Je ne sais pas ce que vous en penserez, mais toujours est-il que si vous pouvez lâcher prise et éviter le stress, vous pourrez peut être sauvegarder vos reins aussi.

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HABITAT ECOLO/MAISONS NATURELLES-paille terre bois

6 janvier 2013

miseàjourvert    Dernier ajout

arrowo4UNE MAISON EN BOIS CONSTRUITE COMME UN LEGO

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https://i0.wp.com/m.languedoc-roussillon.france3.fr/sites/regions_france3/files/styles/home_first_mobile/public/assets/images/2014/05/06/brique_en_bois.jpg

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Une brique en bois, qui s’assemble comme des legos… La première maison tout en bois est en train de sortir de terre. Une petite société installée dans l’Ariège vient de lancer un nouveau procédé de fabrication. Cette nouveauté pourrait bien révolutionner le monde du bâtiment.

Briques, demie briques, linteaux, ou encadrement, le tout est en bois et s’assemble comme un jeu de legos.
Pas de clous, pas de vis, et pas de colle non plus, le procédé fait irrésistiblement penser à un jeu de construction pour enfants sauf que, cette fois-ci, il s’agit d’une maison de 170 m2. La première à être construite selon ce procédé à Chalabre en Ariège.

Déposé sous le nom de Brikawood par une petite société locale, les concepteurs ont cherché à concilier écologie, économie et facilité de construction. Les briques sont en douglas, un bois résineux résistant aux insectes et aux intempéries…et le résultat semble plus que prometteur.
La première maison n’est pas encore terminée que déjà des centaines d’autres sont commandées.
En une petite semaine, les murs sont montés.

http://m.languedoc-roussillon.france3.fr/2014/05/06/une-maison-en-bois-construite-comme-un-lego-471821.html

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Encore un ajout :

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arrowo4 La maison-Bulle de Steve

http://bridoz.com/steve-areen-maison-bulle/

Construite en 6 semaines.

Coût de la construction 4.500 € + 2.500 € environ Meubles et Déco.

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puce étoile1En rassemblant tous vos envois, je vous ai préparé un article concret et poétique pour vous inciter à vous évader de nos murs de béton et à choisir une habitation naturelle -ou tout au moins venir y réfugier vos rêves !

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arrowo4 1 – LA MAISON DU HOBBIT

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Source : Les Brins d’herbes engagés

Maison Hobbit1

Budget : 3500 euros
1000 à 1500 heures de travail.

Le but de ce jeune père de famille, Simon DALE, a été de construire avec des produits naturels, à proximité du lieu de construction, une habitation pour sa petite famille, sans produits nocifs et cancérigènes, sans impact sur l’environnement.

flècheboisQuelques points clés de la conception et de la construction:

  • Creusées dans colline pour un faible impact visuel
  • Pierre et boue de fouilles ont été utilisé pour les murs de soutènement, fondations, etc.

  • Cadre de portes et fenêtres en chêne (bois de récup) à partir de la forêt environnante

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  • Chevrons porteurs fantastiques sont très facile à faire
  • Des balles de paille dans le plancher, les murs, le toit pour une super-isolation et la construction facile
  • Feuille de plastique et de boue / gazon toit pour faible impact et la facilité
  • Enduit à la chaux sur les murs  ou l’énergie est perméable (par rapport au ciment)
  • Recyclée (déchets) de bois pour les planchers

  • Tout ce dont vous pourriez rêver est dans un tas ordures quelque part(fenêtres, brûleur, plomberie, électricité …)

  • Poêle à bois pour le chauffage
  • Le réfrigérateur est refroidi par l’air qui traverse les fondations

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  • Puits de lumière dans le toit laisse passer la lumière naturelle
  • Les panneaux solaires pour l’éclairage, la musique et l’informatique

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  • L’eau par gravité à partir du printemps dans les environs
  • Toilette sèche à compost
  • Recueille l’eau du toit pour le jardin etc

Plus de photos ici  → Afficher l’article :

http://lesbrindherbes.org/2012/12/14/maison-de-hobbit-pour-3500-euros-photos-video/

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flècheboisSITES de Sam et Yasmina DALE

Voir le site de Sam et Yasmina DALE comportant d’autres constructions et de précieux conseils :

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http://www.beingsomewhere.net/index.htm

http://www.simondale.net/house/build.htm

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flècheboisVidéo Sam Dale (en anglais)

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flècheboisEncore des vidéos :

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arrowo4 2 – AUTO-CONSTRUCTION

TOM RIJVEN

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flècheboisAnimation d’un ATELIER MAISON TERRE et PAILLE

L’intérêt de ce type de construction ?
C’est de l’éco-construction particulièrement économique et rapide à mettre en œuvre.

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http://www.habitatvegetal.com/fr/innovations

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flècheboisMais qui est Tom Rijven ?

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Un portrait en des centaines d’IMAGES :

Technique illustrée

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Chaque image se développe encore en cliquant sur « Images similaires »

Accès également à des sites, des livres…

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flèchebois PRÉSENTATION LIVRE « « Entre paille et terre » :

Tom présente son LIVRE et il explique l’intérêt de la « paille porteuse » associée à la terre.
En 2 minutes 42, on entre dans le vif du sujet.

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Aux Editions Goutte de Sable :

L’approche constructive avec les bottes de paille proposée dans ce livre est le fruit d’expériences entre la technique la plus utilisée dans le monde : Nebraska (murs en paille porteurs) et le bâtiment traditionnel français : l’ossature bois.

Cette technique, nommée Cellule Sous Tension©, ouvre une nouvelle voie à la construction en paille, celle des murs auto-contreventés avec un enduit qui n’est plus une surface finale mais une partie intégrante de la structure du mur.

Ce livre s’adresse à toutes les personnes qui veulent découvrir un mode de construction… Un livre technique, pratique mais surtout dans lequel on découvre la beauté des enduits en terre.

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http://gouttedesable.fr/ecologie-pratique-entre-paille-terre-p-42.html

Des dizaines d’autres vidéos sont accessibles sur internet :
Tom parle plusieurs langues (néerlandais, anglais, allemand, français…) et a mené des projets dans de nombreux PAYS (Pays-Bas, France, Pologne, Roumanie, Tchéquie, Slovénie, Portugal, Etats-Unis, Canada…)

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flècheboisSon actualité en FRANCE

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http://www.habitatvegetal.com/fr/innovations/flexagone

http://flexagone.wix.com/maisonpaille#!__flexagone

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Source : François Taveau
Président de l’association
Site internet : http://anjouecohameaux.wordpress.com/

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arrowo43 – MAISONS BIOCLIMATIQUES – ISOLATION

Construire une maison écologique bien accompagné

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Manisola - Copie

Manisola construit des maisons bioclimatiques écologiques. Le but du bioclimatisme est de faire une enveloppe, une troisième peau pour les occupants assurant un très haut niveau d’efficacité thermique et respectant le confort des habitants, leur santé, celle des intervenants ainsi que les grands équilibres environnementaux.

Pour répondre à ces enjeux, Manisola vous propose différents types de constructions :
La maison poutre-paille : spécialiste de l’isolation végétale, Manisola est l’un des rares constructeurs à pouvoir vous proposer cette construction très performante et confortable.
→La maison ossature bois : c’est une maison faite sur mesure et rapide à construire.
→La maison traditionnelle : une valeur sûre dans laquelle Manisola intègre les nouveaux matériaux écologiques.

Toutes ces maisons sont novatrices en écologie et respectueuses des normes.

http://www.manisola.fr/

Le site MANISOLA n’est plus en fonctionnement.

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Photo

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arrowo44 – Construire une maison en Super Adobe à un coût dérisoire

Source : Les Brind’herbes engagés
http://lesbrindherbes.org/2014/01/29/construire-une-maison-en-super-adobe-a-un-cout-derisoire/

8700 euros pour 50m2 et en plus c’est beau !
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Les maisons en super Adobe par Nader Khalili !

Dans les pays occidentaux, le secteur du bâtiment est énergétivore et fortement émetteur de gaz à effet de serre.
De plus, construire  une maison engloutie les budgets des ménages.
Selon des témoignages, ce genre de maisons reviennent à moins de 10.000€ pour 50 m2 avec le confort d’aujourd’hui (eau, électricité, fenêtres double vitrage…).
A plusieurs une maison peut se construire dans le mois !

La maison en terre est aussi solide que la terre elle-même :)
Comme dans les églises, la structure en dôme permet, par gravité, le maintien de l’ensemble de la structure.
Des constructions droites (avec un toit ordinaire) sont également possibles et sont également très solides. 

Nader Khalili est un architecte irano-américain qui a travaillé sur l’architecture lunaire dans les années 80 et a développé des constructions en sacs de sable, qu’il appelle « Super Adobe ».
Construire maison en sac de terre
Le concept de maison en sacs de terre permet d’utiliser des produits locaux (terre trouvée sur place) et à un coût dérisoire.
Les sacs peuvent  être remplis de terre, de sable (ou autre matériau), en fonction des ressources disponibles localement.

Construire maison en sac de terre

Cette maison, un vrai bunker, est presque indestructible.
Les sacs de terre ou de sable sont d’ailleurs utilisés par l’armée comme abris anti-obus, mais aussi pour lutter contre les inondations.

Construire maison en sac de terre

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La terre tassée et séchée (le séchage peut être accéléré dans les écodomes en faisant un feu à l’intérieur de la construction terminée) devient très dure, de type brique/céramique.

Construire maison en sac de terre

Construire maison en sac de terre

Un sac de terre ou de sable, cela ne bouge pas du tout (il existe plusieurs systèmes pour que l’adhérence des sacs entre eux soit totale : fil de fez barbelé, effet velcro etc.), la maison est très stable.

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L’écodom (technique « SuperAdobe ») est une maison entièrement recyclable, isolante, anti-sismique, et à un coût quasi nul.
Elle résiste également aux passages des cyclones et aux inondations.
Elle ne craint pas les attaques d’insectes (termites) ou de moisissure.

Construire maison en sac de terre

En secteurs fortement déboisés (Haïti, Afrique subsahélienne etc.) le concept d’EcoDome apporte un avantage majeur : sa construction ne nécessite pas de bois (pas de charpente).
La matière des sacs utilisés  (polypropylène) par CalEarth est très résistante.
Une couche d’enduit protecteur est ensuite ajoutée pour protèger de l’eau de pluie.
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L’inertie thermique de la construction est très bonne.
Idem pour l’isolation thermique (les murs sont épais).
Le plastique des sacs empêche les remontées d’eau du sol par capilarité.
Avouez qu'elle ne laisse pas indifférent...
Le père du concept d’EcoDome est Nader Khalili, un architecte américain d’origine iranienne (il a fait ses études en Iran, en Turquie et aux USA), qui concevait à l’origine des gratte-ciel.
Nader Khalili a passé 5 ans à sillonner en moto les déserts iraniens, aidant les populations locales à construire des maisons en terre et améliorant d’année en année ses recettes (l’Iran est un pays fortement sismique).
Il reçoit le prix Aga Kahn d’Architecture en  2004.
En 1988, un village expérimental fut construit au nord de Los Angeles, dans une région désertique.
Sur les plans environnementaux et socio-économiques, c’est à dire à tous les plans, le concept est franchement génial.
Puis, suite à une demande de la NASA, il a élaboré un concept de maison pour les missions spatiales sur la lune, ceci en utilisant le matériau disponible localement : la poussière lunaire.

De la lune à la terre…Olivier

Source :http://danactu-resistance.over-blog.com/article-maison-en-sacs-de-terre-de-50-m2m-pour-8700-euros-95787506.html

Quelques vidéos de démonstration

Par rapport aux vidéos, vous pouvez prévoir le passage de vos gaines électriques et de vos tuyaux entre les sacs aux différents niveaux correspondants, évitant de trouer les sacs ensuite !

Bons rêves pour vos projets !

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flèchebois  SITES

La barre latérale du Blog et la page « Liens utiles » contiennent de nombreux sites intéressants à consulter.
Ici nous pourrions référencer quelques sites particulièrement documentés sur les constructions écologiques, les éco-villages, etc…

http://www.passerelleco.info/

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flècheboisDans la série HABITAT ÉCOLO, voir les autres articles :

HABITAT ECOLO/1-Chambre d’enfant/Clic !
HABITAT ECOLO/2-Isolation thermique/Clic !

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CUISINE BIO/traîner des casseroles !

12 février 2010

Source : Quelle santé
Passez à la casserole Ecolo par Emmanuelle Vibert

Mijoter de bons petits plats en les gorgeant de substances toxiques ? C’est bien dommage, quand on prend soin de choisir des aliments bio et sains, de tout gâcher en se trompant sur le choix des casseroles et des poêles. Pour cuisiner sans risque, voici les matériaux qu’on préfère et ceux qui ne doivent pas approcher nos fourneaux.

Vous adorez les casseroles héritées de votre grand-mère ? La poêle qui vous garantit des crêpes réussies à tous les coups, la cocotte à fond épais où mitonnent les plats qui ont fait votre réputation de cordon bleu ?… Ce n’est pas une raison pour éviter de se poser les questions qui fâchent. Parmi les matériaux qui composent nos batteries de cuisine, tous ne se valent pas. Petit tour d’horizon.

Ne traînez plus vos vieilles casseroles

Quand Dupont de Nemours dépose en 1945 la marque Teflon, débute en cuisine l’ère de la super-glisse. La molécule développée par la société américaine s’appelle le polytétrafluoréthylène (PTFE) et, pour la fabriquer, il faut de l’acide perfluorooctanoïque, APFO (PFOA en anglais). Les propriétés antiadhésives du PTFE permettent de cuire des œufs au plat sans matière grasse.

Le Teflon envahit les cuisines à partir des années 1960. Mais très vite, le doute s’installe sur son innocuité. Environmental Working Group (EWG) est la première ONG à avoir suivi le dossier. Sous sa pression, Dupont finira par admettre, après avoir caché les faits pendant vingt ans, que ceux de ses employés qui travaillent sur les poêles antiadhésives ont des problèmes de santé. Grâce à EWG encore, Dupont déboursera plus de 100 millions de dollars d’amende et de dommages et intérêts pour avoir pollué les cours d’eau voisins de ses usines.

Au fond, qu’est-ce qu’on leur reproche à ces molécules ?

Selon EWG, une poêle en Teflon chauffée à blanc peut tuer des canaris… Dupont affirme que son Teflon dégage des particules toxiques uniquement à partir de 240 °C et de façon significative seulement à partir de 340 °C. Et la société de marteler que ces températures ne sont jamais atteintes dans des conditions normales de cuisson. Vraiment ? Des tests menés en 2003 par EWG montrent qu’une poêle antiadhésive chauffée à blanc atteint 380 °C en 3 à 5 minutes ! Ses émanations peuvent alors tuer un oiseau de petite taille présent dans la pièce

Quant au PFOA, il est accusé de s’accumuler dans l’environnement et dans l’organisme humain. Dans son étude de 2005, « Toxiques en héritage », Greenpeace menait des analyses sur le sang maternel (de 42 femmes) et le cordon ombilical (de 27 nouveau-nés). L’ONG avait alors trouvé du PFOA dans tous les échantillons de sang maternel sauf un et dans la moitié des échantillons de sang ombilical. Certaines études montrent qu’il provoque des cancers chez les rats. Et chez l’homme ? Dans son avis du 13 mars 2009, l’Agence française de sécurité sanitaire des aliments (AFSSA) estime que sa présence dans nos cuisines représente « un risque négligeable » pour la santé humaine, compte tenu de l’exposition quotidienne relativement faible à ces revêtements antiadhésifs. Mais, Outre-Atlantique, on voit les choses sous un autre angle. Pour l’Agence américaine de l’environnement (Environment Protection Agency, EPA), le PFOA est un « cancérigène probable ». Elle a d’ailleurs négocié avec huit majors de l’industrie de la casserole américaine l’élimination du PFOA d’ici à 2015.

Et si on en faisait autant ? C’est ce que préconise le Réseau environnement santé. Il a fait du PFOA son nouveau cheval de bataille, après le bisphénol A dans les plastiques alimentaires et les phtalates. Le réseau cite à ce sujet une étude danoise récente qui montre que le PFOA est un perturbateur endocrinien qui diminue la concentration de spermatozoïdes chez l’homme en lui faisant courir des risques d’infertilité.

Alors on les jette ces poêles antiadhésives, non ?

L’aluminium, j’ai un doute

Les études contradictoires se succèdent depuis plusieurs décennies, et le doute persiste : on soupçonne l’excès d’aluminium dans le corps d’avoir une influence sur le développement de la maladie d’Alzheimer. On conseille donc de ne l’utiliser en cuisine qu’avec précaution. Et surtout de ne pas le mettre en contact avec des aliments acides qui l’attaquent et en absorbent au passage. À oublier, donc, les papillotes poisson-citron-tomates en papier d’alu…

L’émail oui, mais…

Cette matière proche du verre recouvre certaines casseroles métalliques pour les rendre plus glissantes. Pas de problème à condition de les chouchouter. L’émail n’aime pas les chocs, la surchauffe, les rayures… S’il est fissuré, la casserole est bonne à jeter, car elle va libérer des sels de plomb utilisés pour colorer l’émail. En outre, pour ne pas vous tromper sur la qualité, choisissez des ustensiles émaillés aux normes NF.

Le cuivre, mais pas le vert-de-gris

Il est impeccable pour réussir les confitures et sans danger pour la santé… à condition de faire la chasse au vert-de-gris en astiquant vos bassines (avec du citron par exemple). L’oxyde verdâtre qui se dépose au fil du temps est un véritable poison.

Le silicone ? À voir…

Cette matière souple qui permet de cuire les gâteaux sans matière grasse est encore trop jeune pour qu’on connaisse vraiment les conséquences sanitaires de son usage. En théorie, les moules en silicone doivent supporter des températures jusqu’à 280 °C. Mais, selon la DGCCRF, beaucoup ne résistent pas au-delà de 240 °C, libérant des molécules nocives dans les aliments. Choisissez ceux qui affichent des hautes températures de résistance et glissez-les dans un four à chaleur mesurée.

L’inox, c’est pas de l’intox

Cet alliage de fer, chrome et nickel ne présente aucun risque sanitaire. Il diffuse bien la chaleur, surtout si les fonds sont épais, et attache peu. Son seul défaut ? L’exploitation minière du nickel et du chrome est particulièrement dommageable pour l’environnement. Raison de plus pour garder vos poêles en inox le plus longtemps possible.

Retour à la terre

Une valeur sûre, millénaire en cuisine, et qui revient en faveur. Ne l’achetez pas à l’aveuglette, en France ou sur des marchés à l’étranger. Mais assurez-vous qu’elle n’est pas recouverte de vernis ou d’émail au plomb. Si elle porte la norme NF, c’est mieux.

Et pourquoi pas du Pyrex ?

C’est un verre qui résiste à des températures élevées, bon marché, sans risque pour la santé, surtout s’il n’est pas coloré.

À fond pour la fonte

Les amateurs de cuisine raffolent de cet alliage de fer et de carbone. Ils savent que, pour éviter que les aliments attachent, il faut caresser sa cocotte en fonte après chaque utilisation avec un peu d’huile végétale, ou ne pas trop la récurer pour lui laisser du gras qui sera absorbé par les pores du métal. Seule précaution d’usage : ne pas utiliser la fonte pour stocker les aliments, sinon elle s’oxyde.

Actu : On reparle du Téflon…

BLOG « MEY*RO*LIANe publie 2 articles sur ce sujet :

TEFLON/Retrait des poêles par le chimiste Dupont/Clic !

CUISINE BIO/traîner des casseroles !/clic !

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Histoire chimique d’une tarte aux cerises d’un supermarché

14 novembre 2009

Texte de Claude Bourguignon, ingénieur agronome et microbiologiste des  sols, tiré de son excellent livre « Le sol, la terre et les champs« .

1/Histoire de la pâte

001 La farine :

Les grains de blé ont été enrobés d’un fongicide avant semis. Pendant sa culture, le blé a reçu de 2 à 6 traitements de pesticides selon les années, un traitement aux hormones pour raccourcir les tiges afin d’éviter la verse et une dose importante d’engrais : 240kg d’azote, 100 kg de phosphore et 100 kg de potassium à l’hectare. Dans le silo, après récolte les grains sont fumigés au tetrachlorure de carbone et au bisulfide  de carbone puis arrosés au chlopyriphosmethyl. Pour la mouture, la farine reçoit du chlorure de nitrosyl, puis de l’acide ascorbique, de la farine de fève, du gluten et de l’amylase.

001La poudre levante :

Elle est traitée au silicate de calcium et l’amidon est blanchi au permanganate de potassium.

001Les corps gras :

Ils reçoivent un antioxydant comme l’hydroxytoluène de butyl et un émulsifiant type lécithine.

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2/ Histoire de la crème

001Les œufs

Ils proviennent d’un élevage industriel où les poules sont nourries aux granulés contenant des antioxydants (E300 à E311), des arômes, des émulsifiants comme l’alginate de calcium, des conservateurs comme la capsanthéine, des agents liants comme lelignosulfate et enfin des appétants pour qu’elles puissent avaler tout ça comme le glutamate de sodium. Elles reçoivent en plus des antibiotiques et en particulier des anticoccidiens.

Les œufs avant séchage reçoivent en plus des émulsifiants, des agents actifs de surface comme l’acide cholique et une enzyme pour retirer le sucre du blanc.

001Le lait :

Il provient d’un élevage industriel où les vaches reçoivent une alimentation riche en produits chimiques : des antibiotiques comme le flavophospholipol (E712) ou le monensinsodium (E717), des antioxydants comme l’ascorbate de sodium (E301), l’alpha-tocophérol de synthèse (E307), le buthyl-hydrox-toluène (E321), ou l’ethoxyquine (E324), des émulsifiants comme l’alginate de propyléne-glycol (E405) ou le polyéthyléne glycol (E496, des conservateurs comme l’acide acétique, l’acide tartrique (E334), l’acide propionique (E280) et ses dérivés (E281 à E284), des composés azotés chimiques comme l’urée (E801) ou le diurédo-isobutane (E803),des agents liants comme le stéarate de soduim, des colorants comme E131

ou E142 et enfin des appétants pour que les vaches puissent manger tout cela comme le glutamate de sodium.

001Les huiles :

Elles ont été extraites par des solvants comme l’acétone puis raffinées par action de l’acide sulfurique, puis lavage à chaud, neutralisées à la lessive de soude, décolorées au bioxyde de chlore ou au bichromate de potassium et déodorisées à 160° C avec du cholure de zinc. Enfin, elles ont été recolorées à la curcumine.

001La crème :

Une fois obtenue, elle reçoit des arômes et des stabilisants comme l’acide alginique (E400).

3/ Histoire des cerises

Les cerisiers ont reçu pendant la saison entre dix et quarante traitements de pesticides selon les années.

Les cerises sont décolorées à l’anhydride sulfureux et recolorées de façon uniforme à l’acide carminique ou à l’érythrosine. Elles sont plongées dans une saumure contenant du sulfate d’aluminium et à la sortie elles reçoivent un conservateur comme le sorbate de potassium (E202).

Elles sont enfin enduites d’un sucre qui provient de betteraves qui, comme les blés, ont reçu leur dose d’engrais et de pesticides. Le sucre extrait par défécation à la chaux et à l’anhydride sulfureux puis décoloré au sulfoxylate de sodium, puis raffiné au norite et à l’alcool isopropylique. Il est enfin azuré au bleu anthraquinonique.

Bon appétit !

Voir la vidéo : ALERTE à BABYLONE / Clic !

Site de Claude BOURGUIGNON


On pourrait se passer de tarte aux cerises…

Hélas !   Ces ingrédients, issus de l’industrie agro-alimentaire , sont la base de toute la nourriture non bio

Le PAIN, par exemple :

Source : http://www.opain.com

Pourquoi manger du PAIN?
Pourquoi apprendre à le faire?

Que peut-il bien nous apporter de plus ?


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Selon les Nutritionnistes :

Le PAIN est  le seul produit pratiquement parfait pour l’alimentation humaine au point qu’un être humain pourrait vivre de cette unique nourriture.

100 grammes de BON PAIN * apportent : 55 grammes de glucides, 0.70 gramme de lipides, 7.5 grammes de protides, des Sels Minéraux sous forme de Phosphate, de Magnésium, de Potassium… des vitamines, notamment celles du groupe B.

Glucides :

Ceux du Pain,  à absorption lente sont beaucoup mieux utilisés que ceux apportés par des aliments riches en sucres purs et souvent associés à des graisses.

De ce fait, le PAIN est un Aliment énergétique de choix.
La présence de cellulose concourt au bon transit intestinal et sa faible teneur en lipides ne l’exclut d’aucune alimentation, à l’exception de celle des personnes à qui le gluten est interdit.

Un accroissement de la consommation de Pain compenserait heureusement la tendance actuelle à un enrichissement excessif de l’alimentation en lipides, au détriment des glucides.

* Il est évident – mais peut-être pas pour tout le monde- que nous parlons ici d’un PAIN fait avec des Farines issues de l’Agriculture Biologique, un sel marin naturel, une eau de source – en utilisant des méthodes naturelles.

Cependant, dans le souci de vous donner une information
plus complète,
il pourrait être important de vous rappeler de quoi est fait

LE PAIN-BAGUETTE
que la majorité des consommateurs mangent en
s’approvisionnant dans les super marchés, leur station service,
ou chez les boulangers du coin de leur rue,
utilisant les ingrédients que je nommerais de tout venant,

c’est à dire Non Bio:

(on a déjà entendu cela quelque part !)

La Farine
Les grains de blé ont été enrobés d’un fongicide avant semis.
Pendant sa culture, le blé a reçu de deux à six traitements de pesticides selon les années,
un traitement aux hormones pour raccourcir les tiges afin d’éviter la verse
et une dose importante d’engrais : 240kg d’azote, 100kg de phosphore et 100kg de potassium à l’hectare.
Dans le silo, après récolte, les grains sont fumigés au tétrachlorure de carbone et au bisulfite de carbone puis arrosés au chlopyriphosméthyl.
Pour la mouture, ma farine reçoit du chlorure de notrosytel.
Puis de l’acide ascorbique, de la farine de fève, du gluten et de l’amylase.

La Poudre Levante
Elle est traitée au silicate de calcium et l’amidon est blanchi au permanganate de potassium.

L’Eau
Traitée à un point qu’il n’est même plus possible de la reconnaître.
Elle détruit tout ce qui est vivant, le bon comme le reste.
Ce qui oblige les chimistes à créer des adjuvants toujours plus puissants
pour rendre panifiable une farine qui ne l’est plus depuis longtemps.

Voilà ce que contient en substance
la très « chère » Baguette- Poison-Label France.

Le Panetier


*LE PAIN BLANC, ENNEMI DE NOS CELLULES

Selon l’enquête INCA (Individuelle et nationale sur les consommations alimentaires), réalisée en 1999,  les hommes consomment en moyenne 153g/jour de pain et biscottes et les femmes 97g/jour. Quotidiennement, le pain blanc ainsi que d’autres produits panifiés fabriqués à partir de farines raffinées, comme les pizzas, quiches, tartes mais aussi viennoiseries et biscuits, représentent une source importante d’énergie pour l’organisme, principalement sous forme de glucides.

Mais derrière ces glucides, se cache souvent un index glycémique (IG) très élevé.
L’IG d’un aliment permet d’évaluer la rapidité de passage du glucose dans le sang.
Cet index est calculé sur la base de l’ingestion de 100g de sucre : IG =100.

Plus l’IG d’un aliment est élevé, plus il fait augmenter rapidement et de manière brutale la glycémie sanguine.

Ce processus, à long terme, contribue à fatiguer le pancréas qui doit sécréter des quantités plus importantes d’insuline pour réguler le taux de sucre sanguin.

Des études ont montré que les personnes qui mangent une grande quantité d’aliments dont l’IG est élevé ont plus de risque de devenir obèses – mais aussi de souffrir de Diabète de type 2 et de Maladies Cardiovasculaires.

La baguette a un index glycémique élevé (95/100)

Les aliments qui ont un IG élevé sont typiquement les aliments sucrés ( barres chocolatées, sucreries, bonbons ), mais aussi les aliments à base de céréales raffinées (corn flakes, viennoiseries, biscuits, pizzas, etc) –  et donc le PAIN BLANC.

Parmi toutes les sortes de pain qui existent, la baguette que les Français consomment quotidiennement est celui qui a l’IG le plus élevé (95).

Le PAIN BIO COMPLET  ou  1/2 complet (Farine type 80),
farine multi-céréales -et particulièrement le pain de seigle-
ont un index glycémique plus faible qui permet
de mieux contrôler le sucre sanguin.

Conclusion :

Mieux vaut consommer régulièrement ce type de pain dans l’objectif de rester en bonne santé.
En effet, les études montrent que les aliments à base de céréales complètes protègent des maladies chroniques.

Source : http://www.opain.com

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Yaourts… savoir ce que l’on mange !

1 novembre 2009

Conseil :

  • Pour conserver une flore intestinale équilibrée, nécessaire pour notre système immunitaire, il vaut mieux privilégier les yaourts nature BIO (acheté en magasin Bio)
  • Pour ensemencer nos fabrications de Yaourts maison*, c’est également un yaourt nature BIO qui doit être utilisé ou un ferment de qualité. (voir lien en fin d’article)

Savoir ce que l’on mange :

 

GÉLATINE PORCINE  :

000151Voir le film :

Les industriels nous mentent / Clic !


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C’est un additif (CODE E 441) utilisé dans de nombreux « aliments » industriels  :  surtout les desserts laitiers, les « allégés »…  les gélifiés… les bonbons et confiserie…  biscuiterie… plats cuisinés…  etc…

Pour les produits non bio, surveillez les étiquettes :

  • gélatine (non précisé)   c’est de la gélatine de porc – ou parfois poisson
  • sinon il est écrit « gélatine végétale »

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YAOURT au COCHON

Déjà en 2002, une polémique au sujet de la gélatine de  PORC dans le yaourt  :

6 novembre 2002. Nos députés vont devoir s’intéresser au problème posé par le yaourt au cochon, ou plus exactement à la gélatine de porc utilisée par les géants des produits laitiers… [..]

Lire la suite  : http://terresacree.org/yaourt.htm

Pour contourner la législation sur le Yaourt, il suffit d’utiliser le terme « spécialité laitière », lancer une campagne de promotion dans les médias après avoir choisi un nom accrocheur pour la santé (manipulation ???) … et aucune précision sur l’étiquette !

Du cochon dans les yaourts
Auteur : Citronnelle (citronnelle AT hoaxteam.com) – Date : 26 janvier 2005

Selon la législation en vigueur en France, peut prétendre à la dénomination « yaourt » ou « yoghourt » un lait fermenté à l’aide de l’un ou l’autre (ou les deux) ferment : streptococcus thermophiluset lactobacillus bulgaricus, sans traitement thermique ultérieur.
Sont autorisées les adjonctions de : sucre, fruits, arômes naturels, poudre de lait, céréales à condition que ces ajouts ne dépassent pas 30% de la masse totale du produit fini.
Tout autre ingrédient est interdit si on veut conserver la dénomination. Donc si vous voyez le mot sur l’emballage, pas de problème.

Tous les autres produits sont des « spécialités laitières » et ne relèvent d’aucune législation précise. Donc, il est parfaitement légal d’y adjoindre de la gélatine, même si concernant l’étiquetage, le flou est de rigueur (pas de législation non plus).

Les industries agro pourront toujours contourner le problème en adjoignant de la gélose de poisson  (Haribo avait tenté l’expérience pour ses bonbons, mais la consistance obtenue n’était pas satisfaisante),  ou de l’agar (polysaccharide végétal, extrait d’algues).

info

PORC de YAOURT

Envoi de Claudine

Source : Le Canard enchaîné N°4633 du 12 août 2009

DANONErog1

Voici le texte, plus lisible :

Engraissez vos enfants comme des porcs !

C’est un pavé dans le pot de yaourt que lance un chercheur français dans la prestigieuse revue scientifique « Nature » de septembre 2009. Pour Didier Raoult, patron du labo de virologie de la Timone à Marseille, les yaourts et autres boissons lactées farcis aux probiotiques que l’on nous fait avaler depuis près de vingt ans auraient leur part de responsabilité dans l’épidémie d’obésité qui frappe les enfants.

Les probiotiques, vous savez, ce sont ces bactéries censées booster nos défenses immunitaires que Danone ajoute à la pelle dans certains yaourts.

On en trouve plus d’un milliard par pot d’Activia ou d’Actimel. Le hic est que « ces bonnes bactéries actives et vivantes », dixit Danone, sont les mêmes que celles utilisées depuis belle lurette dans les élevages industriels comme activateurs de croissance. En clair, pour faire grossir à vue d’œil cochons et poulets. Un porc gavé de probiotiques, c’est au moins 10 % de plus sur la balance. Apparemment, ça marche aussi fort chez les humains.

Et Didier Raoult de rappeler cette étude plutôt flippante. En début d’année, des chercheurs ont comparé la flore intestinale des obèses et des non-obèses. Et là, surprise, les premiers étaient bourrés de probiotiques, ceux qu’on trouve justement dans les yaourts « santé ». « On a autorisé pour l’alimentation humaine des activateurs de croissance utilisés dans les élevages, sans chercher à savoir quel serait l’effet sur les enfants », s’étonne le professeur.

Et celui-ci de réclamer dare-dare des études pour connaître le rôle précis de tous ces produits lactés dans l’épidémie d’obésité infantile. D’autant que les enfants ont droit aux mêmes concentrations de probiotiques dans leurs yaourts que les cochons et poulets. Faudrait peut-être que Danone cesse de tourner autour du pot…

lecanardenchaine.fr N°4633 du 12 août 2009

Qui est Didier RAOULT ?
http://ifr48.timone.univ-mrs.fr/static/Raoult/index.html 

Ligne cochons

Et…conclusion inévitable de notre article :


* COMMENT FABRIQUER ses YAOURTS MAISON

Avec ou sans yaourtière

http://www.bibio.fr/2009/04/faire-ses-yaourts-maison/

http://www.cfaitmaison.com/yaourt/ssy.html

* CREMES DESSERT MAISON :

Utiliser des ingrédients naturels (en magasin Bio) : Tofu soyeux, Agar-Agar, Arrow-roat, kuzu… Farines ou crèmes de céréales, etc…

  • Exemple de recettes très simples sans oeufs :

http://www.bibio.fr/2009/06/cremes-au-chocolat-faciles/

http://www.bibio.fr/2009/06/creme-chocolat-tofu-soyeux/

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Le non-sens de la certification HVE

7 octobre 2009

Ajout du 13/04/2010

Bio Cohérence, le nouveau label qui peut tout changer

Clic ! sur ce lien (Source l’Express)

Ce nouveau label, plus exigeant, plus responsable… semble répondre aux doutes exprimés dans l’article ci-dessous.
meyrosa
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7/10/2009

theatreimpro

Dans le cadre de la Loi Grenelle II, une nouvelle mascarade se prépare, telle une vacherie de confiserie sournoisement emballée « douceur pour l’environnement » :

Le label HVE (HAUTE VALEUR ENVIRONNEMENTALE)

= HAUTE VALEUR CONTRE l’ENVIRONNEMENT

Lire cet article :

Après les députés, les sénateurs s’apprêtent à instaurer avec la loi Grenelle II une nouvelle certification des exploitations agricoles. Ce label « Haute Valeur Environnementale » (HVE), pensé loin des réalités quotidiennes de terrain, ne reflètera pas la qualité des démarches véritablement respectueuses de l’environnement.
Avec trois niveaux de contraintes différents, dont les deux premiers se contentent de qualifier le respect de la réglementation générale, le nouveau label Haute Valeur Environnementale va avant tout ajouter de la confusion dans l’esprit des consommateurs. Cette confusion ne vise selon nous qu’à affaiblir l’agriculture biologique, plébiscitée par les consommateurs. [LIRE LA SUITE/Clic !]

http://www.altermonde-sans-frontiere.com/spip.php?article11795

Parmi la somme d’incohérences citées dans ce court exposé,  j’ai été particulièrement sensible à cet extrait :

Ainsi, un petit maraîcher de montagne qui pratique l’agriculture biologique sur les seules terres de fond de vallée disponibles en bord de rivière se verra exclu au prétexte qu’il lui faut y cultiver des bandes enherbées et y conserver des friches baptisées « infrastructures écologiques ». A contrario, un gros exploitant utilisant des pesticides et des engrais polluants se verra qualifié HVE au prétexte qu’il dispose d’assez de terres pour ne pas en épandre sur les quelques mètres qui bordent la rivière, et pour louer ses bois inexploités à des sociétés de chasse.

EAU BLOG ROUGEAssociation « À LA SOURCE »
http://alasource.wordpress.com/

soleilJe milite dans une Asso (orientée « environnement, consom’action, alternatif…) œuvrant dans un fond de haute vallée ariégeoise. Aucun souci pour nos paniers-légumes, notre maraîcher est au top du Bio. Mais à l’heure de sélectionner d’autres produits, nous sommes tiraillés entre :  le tout-Bio, le local, le « c’est-comme-du-Bio », etc…

Pour ma part -et j’espère ne pas devenir extrémiste !– je ne prêche pas en faveur d’un producteur juxtaposant une parcelle Bio tout à côté d’une non-bio (!)  Allons-voir ce qu’il a dans le ventre, ce quidam !

Label ou pas Label ?

→ Le montant élevé des cotisations bride le budget de nos petits producteurs locaux, nous le savons bien. Ceux qui respectent la nature en adaptant leurs techniques à leur lieu de vie (traction animale, autarcie…) méritent notre confiance et ce n’est pas ce nouveau certificat-scélérat-couillon qui va ébranler leur choix.

→ Hasardons plutôt un coup d’œil dans les rayons « BIO » (???) des hyper-marchés. Quel sera LEUR choix, à votre avis ?

Cette certification les arrange TOUS  (producteurs soi-disant Bio – centrale d’achat – actionnaires…). Une part de plus en plus importante de leur clientèle – soucieuse de qualité-  pourrait leur échapper.

Merci Grenelle !
Un simple tour de prestidigitateur : secouer le chiffon rouge d’un « imitation Bio » nouveau label, tranquilliser  le consom’acteur qui semble s’éveiller derrière le docile caddiman…
et surtout continuer à rentabiliser les scandaleuses pratiques de l’agro-alimentaire.

CHOIX reste le mot-clé.  Quel sera le nôtre ?

meyrosa

ligne.arbres



POULETS(morts)Sauce chinoise

3 octobre 2009

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Cot..cot.. 3,2,1,0 !

20 septembre 2009

CLAUDINE
« C’est plus prudent de regarder les inscriptions de plus près »

POULES & OEUFS

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(source SOS Biodiversité)
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Les méthodes d’élevage modernes sont souvent scandaleusement irrespectueuses des animaux. C’est notamment vrai pour les poules pondeuses, élevées à 18 par m2 dans de véritables usines à œufs,  totalement automatisées.

Comment choisir des œufs “éthiques” et de qualité ?
Suivez les codes…

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oeuf

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Si, de manière générale l’absence de transparence empêche le consommateur citoyen de faire ces choix en pleine connaissance (sauf en Bio), dans le cas des œufs la législation oblige les producteurs à une information sur les conditions d’élevage des poules pondeuses. Mais encore faut-il s’y retrouver… Le marketing et la publicité use – et abuse- d’images champêtres et de basses-cours,  sans  que cela corresponde à la réalité de l’élevage.

Comment s’y retrouver ?

C’est très simple, il suffit de se fier aux petits chiffres imprimés en rouge sur chaque œuf.

Explication :

Le mode d’élevage correspond au premier chiffre. Il existe quatre catégories :

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poulesab

O – BIO
Qu’elles sont heureuses, ces poulettes, de pondre pour nous !

0 : Œuf de poule élevée en plein air, selon les normes de agriculture biologique. : un accès à un parcours herbeux à l’air libre de 2,5 m2 minimum par poule, une alimentation à base de céréales et oléo-protéagineux biologiques.

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poules_plein_air1 – Plein air

1 : Œuf de poule élevée en plein air avec un accès à un parcours à l’air libre de 2,5 m2 minimum par poule.

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poules_sol2 – intensif « au sol »

2:  Œuf de poule élevée au sol. Élevage intensif à l’intérieur de hangar mais, sans cage et, avec un maximum de 9 poules par  m2. Autrement dit, 0,12 m2 minimum par poule, contre 2,5 pour les poules élevées en plein air… La promiscuité est telle qu’elle modifie le comportement naturel des poules : agressivité, etc. et favorise le développement d’épidémie et donc l’emploi massif d’ antibiotiques !

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poules_cages3 – Horreur ! à boycotter absolument.

3 : Œuf de poule élevée en cage. Les poules sont enfermées dans de petites cages. On compte généralement, 18 poules par  m2. Autrement dit, 0,05 m2 par poule. Oui vous avez bien lu, 50 cm2 par poule!!! Elles ne peuvent quasiment pas bouger, elles ne peuvent même pas déployer leurs ailes !

Privilégiez les méthodes d’élevages respectueuses de la nature des poules.

Choisissez les œufs marqués des chiffres 0 ou 1.

N’achetez pas d’œufs portant le chiffre 3.

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Pour quelques centimes…

Les élevages dont les poules se voient offrir un temps de liberté quotidien exigent, nécessairement, une attention plus particulière à l’environnement et aux aléas inhérents à la vie au dehors.
Certains paramètres, tels la température, le temps, les parasites, les prédateurs, demandent des efforts et la vigilance constante de l’éleveur qui souhaite le meilleur pour son élevage. Cette attention est, bien sûr, bien plus demandeuse de temps et de travail que celle nécessaire à l’éleveur de poules en batterie, qui ne sortent jamais de leur cages  et reçoivent ainsi moins d’attentions.

Cet effort pour la qualité a un prix. Ce coût, ramené au prix d’un œuf, est modique, mais c’est surtout le prix qu’il est de notre devoir d’accepter, si nous souhaitons adopter une éthique pour les animaux en accord avec nos comportements d’achats responsables.

Ça ne veut rien dire…

>La mention « oeufs frais » sur la boîte :
Tous les œufs ne sont retirés de la vente qu’après 28 jours.

>La mention « oeufs de ferme » ne garantit rien : une ferme industrielle est « une ferme ». Idem pour le label « œufs de basse-cour »

Faites le tri !

Les œufs datés, œufs extra frais… ou les mentions fantaisistes telles que « œufs bien de chez nous » illustrées de paysages champêtres…

…n’illustrent en RIEN la vie des poules qui les ont pondus.

Au contraire, ces stratagèmes commerciaux visent à vous faire oublier la réalité de l’élevage en batterie.

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Vente en vrac, gare à l’arnaque !

On associe à tort vente en vrac et « petit élevage de plein air ».
Si vous achetez vos œufs au marché ou sur les étals des supermarchés, assurez-vous toujours de leur provenance.
Seule garantie, un geste simple : lire le code sur la coquille.

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Savez-vous ce qu’est une “usine à oeufs” ?

Un poulailler industriel, totalement automatisé, pour 30 à 50 000 poules sur plusieurs étages...
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Les poules élevées en cages passent les 13 mois de leur vie de pondeuse dans de petites cages nues et collectives, alignées sur plusieurs étages dans de vastes hangars sans fenêtre.

18 poules par m2,  soit une feuille A4 par poule !

Photo :

Un poulailler industriel, totalement automatisé,
pour 30 à 50 000 poules sur plusieurs étages..

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.Pe

Si vous envisagez de créer votre poulailler, lisez ce document :

Introduction au bien-être des poules pondeuses/clic !

De l’éleveur au consommateur :
les enjeux, vus d’Alsace
Anne Vonesch

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Voir aussi :


Bientôt, en complément de ce dossier : un document sur le GAVAGE…

Déjà un autre article dans cette série :

POULETS (morts)sauce chinoise /Clic !


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