LUMIERE DE NOEL/Joie, Paix… en images

17 décembre 2013

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JOYEUX NOËL


En cadeau, je vous offre cette page ouverte sur une fête simple et lumineuse.
Retour aux sources, au rythme des saisons.
Collection d’images anciennes, poétiques,  pittoresques… humoristiques (à la fin) !
Meyrosa

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1 – SOLSTICE D’HIVER

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Noël est, à l’origine, une fête du Soleil que les Romains, les Germains, les Slaves ainsi que de très nombreuses et importantes civilisations dont les indiens, ont pour habitude de fêter depuis l’antiquité.

Origine de la fête de Noël / Clic !

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La Roue des Saisons

Comment les Indiens de la région des Grands Lacs expliquent l’hiver et le printemps :

Le vieil homme Hiver

Lorsque le vent du nord se mit à souffler vers le sud, il chassa devant lui «le vieil homme Hiver» qui, s’arrêtant sur les bords du grand lac, décida de s’y installer. Cette façon de désigner l’hiver pourrait sembler étrange, puisqu’il était alors robuste et fort, mais à la vue de ses longs cheveux tout blancs, les indiens le prenaient pour un vieillard.
Il construisit patiemment sa demeure dans la grande forêt…

[LIRE la suite]

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2 – NOËL en IMAGES

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L’Enfant de la Lumière

Les santons

Je choisis l’Etoile…

Le magasin de jouets

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La crèche de Noël

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TERRE… CIEL… MER

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Rêve de Noël… Là-haut, dans un univers inconnu des sites marchands !

Noël de la mer

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  PAPA NOËL SYMPA

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Dans un pays lointain, au-delà des supermarchés, il existe encore UN PAPA NOËL SYMPA !
C’était AVANT COCA-COLA !

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Paix et Réconciliation entre TOUS les peuples,
dans  TOUS les règnes de la Terre-Mère

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C’est bien vrai que je suis sympa !

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  L’ATELIER du PÈRE NOËL

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La récompense des Lutins

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  JOUETS ANCIENS

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Le Noël de Mamie

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  NOËL DES RUES

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La petite fille aux allumettes

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Lire le conte/Clic !

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  NOËL des ANIMAUX

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Réconciliation 

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  LES ROIS MAGES

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Ils étaient trois Rois sages, des Mages venus d’Orient…

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  NOËL HUMOUR

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Ce qui n’empêche pas de prendre très au sérieux
l’article : Révélation « Jouets made in China¨

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  LIENS

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Sur ce blog, d’autres articles  Thème NOËL :

Tag  NOËL / Clic !

Voir sur ce site :
Une magnifique collection de 248 cartes anciennes de Noël.
Merci à Lusile

http://lusile17.centerblog.net/rub-cartes-anciennes-de-noel-.html

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Envoi Cousin Jean-Claude

13 décembre 2013

Merci cher cousin pour ces images. Je les publie parcimonieusement, une à une, sur Facebook pour faire durer le plaisir de mes amis. Et puis je me suis dit que ce serait sympa d’en faire profiter les lecteurs du Blog. Pas vrai ?

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Si pauvres !

 

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Et voilà ! Huit d’un coup… A la prochaine !
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à suivre

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En attendant NOEL…

1 décembre 2011

Depuis quelques jours, je me creusais la tête, ne sachant comment animer ce sujet …
Pas question d’entrer dans le consumérisme des sites marchands, ni dans la mièvrerie bedonnante des « papanoël ».

Voilà. Ce sera juste une touche de douceur, tel un calendrier de l’Avent ouvrant à chacun sa petite lucarne pour y découvrir une Idée-Bonheur à préparer, à partager…

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Envoi de Jean-Claude :

1 –Marché de Noël de Strasbourg

comme si vous y étiez…

Strasbourg, capitale de Noël

Superbe vidéo

Clic ! sur l’image

http://www.kizoa.fr/diaporama/d3527819k4765567o1/strasbourgcapitale–de–noeldiaporama%20kizoa

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2 – CADEAUX FAITS MAISON :

INVITATION à L’ ATELIER DE NOËL « DROPS »

Un excellent choix de modèles gratuits pour de magnifiques décorations de Noël et des idées amusantes de cadeaux de Noël.


Entrez dans l’atelier de Noël…

→ I  C  I  / C L I C !

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3 – RECETTES de NOËL

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TERRINE VÉGÉTALE façon FOIE GRAS

Commençons par ce met emblématique sans qui de nombreuses personnes n’imaginent pas leurs réveillons et qui est pourtant un aliment si cruel qu’il est aujourd’hui interdit dans plusieurs pays.
Et si cette année vous optiez plutôt pour un réveillon végétal, raffiné et sans cruauté ?

Pour 8 personnes
100 g de marrons au naturel
200 g de Tofu Soyeux (ici Soy)
60 g de Tofu Nature (ici Soy)

4 c à s d’huile de noix
40 g de shitakés poêlés
3 c à s de miso blanc (ici Lima)

1/4 de c à c de poivre noir moulu
1/4 de c à c de muscade moulue

1/2 c à c de graines de coriandre moulues
1/8 de c à c de clous de girofle moulus

1/2 c à c de sel
60 ml d’armagnac
100 ml d’eau

100 ml de crème Soja Cuisine (ici Soy)
2,5 c à c d’agar-agar

070 Voir la suite :
http://www.100-vegetal.com/2014/12/terrine-vegetale-facon-foie-gras.html#.VIcpf8lYg4W

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Les BREDELE

En alsacien, un Bredele (ou Bredle) est un petit gâteau de noël sucré.
Découvrir la tradition du Bredele ainsi que de nombreuses recettes :

La légende des « bredele » /

Clic ! I C I

Recettes de Bredele

http://recette.bredele.free.fr
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LE VIN CHAUD


NOËL SANS ALCOOL :

Lorsque j’étais enfant, en rentrant de la messe de minuit, nous nous réchauffions en dégustant un vin chaud parfumé, flambé puis mitonné très doucement par Opapa au coin du feu pour éliminer l’alcool. Quel délice !

Une autre recette VIN CHAUD SANS ALCOOL :

Vin chaud pour les enfants

Ingrédients :

  • Un litre de jus de raisin blanc
  • 4 cuillères à soupe de sirop de framboise
  • 2 cuillères à soupe de jus de citron
  • 80 grammes de raisins secs
  • un bâton de cannelle
  • quelques clous de girofle

Préparation :

Mélanger les ingrédients et faire chauffer le tout sans porter à ébullition. Filtrer et verser dans des tasses.

D’autres recettes :

Six recettes de vin chaud pour tous les goûts

http://www.suite101.fr/content/du-vin-chaud-pour-tous-les-gouts-a1908

Voir également sur notre Blog :

BOISSONS NATURE/La Fête SANS alcool /clic !

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REPAS de NOËL
bon, original… et pas cher !

Si votre budget, cette année, ne vous permet pas d’acheter de la langouste et des huitres à Noël, laissez donc ces animaux vivre leur vie dans l’océan et offrez à vos enfants un chaleureux réveillon composé, par exemple :

  • d’un odorant potage aux légumes frais de saison renforcé de pois cassés (ou autre légumineuse et d’un céréale complète (le millet, c’est vraiment bon !)
  • Et pourquoi pas un dessert « comme autrefois » exhalant cannelle, vanille,  cardamone, bergamote… :

→ pain perdu
→ Tergoule

Recette Bio :
→ Pain d’épices Gourmandise de Noël
A l’approche des fêtes de fin d’année, le pain d’épices est la petite douceur à savourer en famille.  La vraie recette : de la farine, beaucoup de miel et des épices… un point c’est tout !

→ Le fameux Kabinet Pudding au pain et raisins secs.
En attendant l’authentique recette de Opapa (je vais la retrouver…)
voici une version modernisée (c’est vraiment pas pareil, enfin !)

*Ingrédients achetés en magasin Bio, c’est ça le meilleur goût !

C’est trop frugal ? Pas de souci… Voici d’autres idées pour réjouir vos papilles sans dévaliser votre porte-monnaie :

2 menus festifs pour Noël ou une autre occasion…concoctés par Pascale :

nouvellecuisinebio.com/idees menus de Fêtes / Clic !

Catégorie: Recettes de fête

Au lieu d’un repas trop copieux…un ventre trop lourd, préparez une soirée familiale où chacun joue,  chante, danse, raconte une histoire… (à la fin de cet article, quelques contes et chansons de Noël, à mémoriser puis à mimer, c’est plus vivant !)

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LA CUISINE des ENFANTS

Maman, prête-moi ton tablier !
Quelques recettes à réaliser  en famille, avec les enfants :
Tartines du Père Noël, la bûche à la banane, le nougat-cadeau

C’est certain, ils vont nous surprendre !

Recettes de desserts de Noël par les enfants

→ / Clic  I C I

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4 – NOËL POUR TOUS

Un regard ouvert  nous dictera des gestes simples et justes pour contribuer à l’équilibre des mondes, à l’éveil des consciences… à la joie, à la paix.

Aidons nos enfants à trier leurs jouets et à donner au moins leur surplus à des associations caritatives qui les redistribueront à d’autres enfants… Cela leur fera plaisir et, en plus, cette récup c’est bon pour la planète !

Idée : LA BOUGIE de LUMIERE

Chaque soir avant Noël, chaque membre de la famille concentre des pensées d’amour sur la flamme d’une grosse bougie naturelle (cire d’abeille, cire végétale bio…) – à l’intention des  autres membres  de  la famille, proches ou lointains, les invités au réveillon, les voisins, les cousins, les amis… et aussi pour tous les êtres qui peuplent la terre…

Le jour de Noël, cette BOUGIE DE LUMIÈRE sera placée au centre de la table et nourrira de joie petits et grands…

Une pomme, quelques noix, une parole, un sourire,une visite… un petit quelque chose… pour les plus démunis, les esseulés, les sans-papiers-sans-famille-sans-espoir…
Pas un « acte-de-charité » mais comme une source vive qui coule de cœur en cœur.

   JOUETS POUR TOUS

   JEUX ET JOUETS ECOLO-SYMPATHICO-ORIGINAUX

Des idées originales de jeux et jouets « intelligents » :
Vélo en bois sans pédales… Châteaux et carrosses en carton…
Maquettes -fonctionnant aux énergies renouvelables- à monter soi-même…
Jeux collectifs pour familles…

Pour les enfants exceptionnels :
Poupées en fauteuil roulant,
Albums tactiles pour déficients visuels,
Le loto de l’Hôpital…

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https://meyrolian.wordpress.com/2009/12/08/jeux-et-jouets-ecolo-sympathico-originaux/
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Le NOËL des ANIMAUX

Responsabilité :

chat cadeau vie.

Je dis STOP à la cruauté, à l’inconscience, à la barbarie…
Le plaisir (?) gustatif des uns au prix d’horribles souffrances des autres…

Et si on commençait simplement à refuser de manger du FOIE GRAS à NOËL ?

070(Voir la recette ci-dessus :
TERRINE végétale façon FOIE GRAS)

Le foie gras est le foie malade d’un oiseau atteint de stéatose hépatique.
Rapport scientifique de la Commission Européenne

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MANIFESTE contre le GAVAGE

Clic sur ces liens :

http://www.stopgavage.com/index.php.

http://www.lepost.fr/article/2010/11/13/2303113_foie-gras-saint-martin-droit-absolu-sur-la-vie-des-autres.html

One Voice :

Le gavage : source de souffrances et de maladies

Des conditions d’élevage contre-nature

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Le Film d’investigations :

Du temps d’Escoffier, le mot « gastronomie » évoquait la noblesse du sens du goût. Aujourd’hui, c’est souvent une alliance inconsciente et intolérable  avec la souffrance animale.

Que nos consciences s’éveillent, sans jugement, mais dans la justesse : Il ne s’agit pas de promouvoir un faux foie gras, élaboré avec de l’huile de palme !

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Voir aussi L’HOMME E(s)T LA BÊTE / Clic !

Idée :
Lire LA PRIERE DES ANIMAUX  devant la crèche, le sapin…


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5 – CONTES & CHANTS de NOËL

On associe à l’image du Christkindel une jeune femme douce tout de blanc vêtue et représentant la féerie des nombreuses légendes alsaciennes.

Le NOËL de LOUIS

Le Noël du petit joueur de violon

Des contes et des chansons de Noël

Bach – Christmas Oratorio – Schlafe, mein Liebster

Le Bonhomme de neige Jacques Prévert/par Jacques Douai

Des chants de Noël de tous pays à écouter en ligne
/ pour tous les goûts / Clic !

José Carreras, Plácido Domingo & Luciano Pavarotti
Chorales Strasbourg, Londres, etc.
Chants russes avec Yvan Rebroff, chants bulgares, Tyrol..

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Et SPOTIFY que je viens de découvrir. Un site riche, facile, convivial.

spotify.com

Des Millions de Chansons en Streaming.

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BONNE PRÉPARATION !

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Sur ce blog, d’autres articles  Thème NOËL :

Tag  NOËL / Clic !

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Maison familiale de BADEN-BADEN-Années1900/1930

19 novembre 2011

Dans la série MÉMOIRE, ce nouvel article-souvenir de notre chère doyenne, Mamie Eugénie, éclaire la vie de notre famille, liée au contexte historique des provinces d’Allemagne et de l’Alsace, à l’époque de ces absurdes guerres fratricides…

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BADEN-BADEN

Un peu d’histoire :

http://fr.wikipedia.org/wiki/Baden-Baden


La maison où je suis née…

par Eugénie MEYER

Située au N° 3 AdlerStrasse,  notre maison comporte un vaste rez-de-chaussée, surmonté de trois étages.

La petite maison à gauche (visible photos maison 2 et 3) était déjà une blanchisserie, gérée de mère en fille, depuis le temps de ma trisaïeule ZIEGLER.

Ce n’est qu’après son mariage que ma grand-mère, Maria HILGER (épouse KILLIAN), a fait construire la grande maison d’habitation qui a été terminée début 1912.

Mon grand-père, Eugen KILLIAN était ébéniste. Il fabriquait surtout des petits meubles, sculptés de main de maître. Mais il s’était spécialisé dans la restauration des pianos dans les châteaux et les maisons bourgeoises environnants. Étant doué d’une oreille très juste, il en profitait pour les accorder, ce qui était très apprécié par les propriétaires lorsqu’ils revenaient dans leur résidence. Il était aussi très actif  à la blanchisserie ; il entretenait les feux et aidait à manipuler ce qui était très lourd. Il se levait à 4 heures tous les matins.

Maison 1 / En 1911

On peut voir :
fenêtre gauche : Les blanchisseuses,
fenêtre du milieu : une blanchisseuse et ma mère, Olga.
fenêtre droite : ma grand-mère Maria et mon frère René.

Sur le fronton :

LAUNDRY WÄSCHEREI  BÜGLEREI Frau KILLIAN BLANCHISSEUSE

Une enseigne en trois langues pour une clientèle issue de la Haute-Société fréquentant la station thermale et le casino de BADEN-BADEN à cette époque.

Les grands soupirails du sous-sol évacuent la vapeur de la buanderie.

Maison 2 / En 1921

Mon grand-père et mon frère René – Ma mère et mon frère Joseph bébé.

Après le décès de ma grand-mère, ma mère Olga a vendu la Blanchisserie. Le rez-de-chaussée est alors habité.

Maison 3 / Période 1926 ou 1927

A la fenêtre, c’est moi à l’âge de 3 ou 4 ans, avec ma mère qui, à la surprise générale, venait de se faire couper les cheveux sous l’influence de son fils aîné, René. Mais cette initiative n’avait pas du tout remporté l’unanimité, surtout pas celle de son mari !

Au premier plan, ils sont en train de déménager la cave de l’entrepôt Böhm, ce qui a provoqué une invasion de souris dans notre maison. Et quand on sait que Omama avait la phobie des souris… Oh la la ! Il arrivait que mon père la trouve, juchée sur la table, attendant son retour du travail.

La Blanchisserie primitive la petite maison à gauche avec son perron en fer forgé– abrite maintenant l’atelier d’un tailleur. Quand j’allais chez lui, je m’amusais à ramasser les épingles tombées entre les lattes du parquet, à l’aide d’un aimant que j’actionnais comme une baguette magique. Quel ravissement de soulever toutes ces épingles cachées ! C’était souvent la femme du tailleur qui devait me rappeler l’heure d’aller manger… Mon père a fait embaucher leur fils à l’Hôtel Stéphanie, comme liftier.

Au temps de la blanchisserie


Au milieu, ma grand-mère, vieille avant l’âge, usée par le travail. Derrière elle, mon oncle Kamil et, à sa droite, celle qui devint sa femme, une des blanchisseuses, Anna. Les laveuses et repasseuses, il en manque sur la photo. Elles étaient parfois au nombre de 10.

Wasserkübel  : Le lavage était effectué dans des cuves en bois, percées de deux trous où l’on introduisait un bâton, ce qui permettait de les transporter aisément à deux. Les grandes cuves étaient en bois clair et les plus petites en bois foncé.

Le savoir-faire de ma grand-mère était très réputé et elle a obtenu la récompense « La Couronne de la Cour ». Elle n’en tirait aucun orgueil et elle disait que c’était uniquement pour lui faire payer plus d’impôt ! Mais, avec son franc-parler, elle a su très vite réajuster ses tarifs  auprès d’une riche clientèle sachant apprécier la qualité de ses prestations.

En haute saison,  le travail de la BLANCHISSERIE était très dur. Mais l’hiver, on ne travaillait que trois jours par semaine et MARIA était abonnée au Théâtre, aux concerts et fréquentait assidûment les réceptions. Très coquette, elle portait de beaux chapeaux et de longues robes à traîne.

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Portraits de MARIA HILGER KILLIAN

Vers 1880

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A l’intérieur de la Blanchisserie :

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C’est la seule photo prise à l’intérieur, à l’occasion du remariage d’un cousin de ma grand-mère (à droite, avec sa 2ème femme et ses deux filles issues d’un premier mariage). Derrière lui, ma tante Anna, et la vieille cuisinière, amie de la famille, entourée de jeunes blanchisseuses.

Juchée sur un beau tabouret fabriqué par mon grand-père, ma grand-mère MARIA paraît grande derrière le ruban blanc de la jeune employée. A gauche, mon grand-père -derrière mon frère René- et ma mère derrière mon frère Hugo. C’était pendant la guerre de 14, mon père était porté disparu (Alsacien, il avait déserté de l’armée allemande pour rejoindre l’armée française et s’était engagé dans la Légion Etrangère pour ne pas créer des représailles sur sa famille en Allemagne).

Les détails :

C’est bien cette horloge que vous pouvez encore voir dans ma salle à manger !

L’énorme poêle en céramique comportait de longs tuyaux alambiqués pour sécher le linge.

Un autre petit poêle en céramique plus luxueuse me plaisait beaucoup. Le haut, en forme de cône, entouré d’une ravissante galerie en fer forgé, était spécialement conçu pour accueillir et protéger les fers à repasser.

Les meubles recevaient le linge aux plastrons brodés, aux plis et ruchés délicats et autres colifichets… en attente de livraison.

Cette photo est précieuse pour moi car elle réunit mon grand-père et ma grand-mère, décédée avant ma naissance.

LA VIE DE LA FAMILLE

Famille HILGER-KILLIAN

Mariage Eugen KILLIAN et Maria HILGER
mes grands-parents

Ils ont eu quatre enfants :
3 garçons : Eugen, Herman, Kamil
et ma mère, Olga, la plus jeune.

C’est ma mère, Olga Killian, déguisée en Petit Chaperon Rouge

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Olga KILLIAN, en communiante le 10 avril 1904

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Olga, jeune fille

Traditionnellement, dans la Blanchisserie, la jeune fille de la famille recevait une bonne éducation –instruction, cours de danse, maintien, langues, etc- afin d’être à l’aise avec le protocole à respecter en livrant le linge, artistiquement repassé, à la clientèle victorienne des grands hôtels. Combien de gracieuses révérences ont-elles dévolues à ces nombreuses têtes couronnées ?

C’est ainsi que la personnalité de ces demoiselles alliait un détonnant tempérament de « Madame Sans-Gêne » à un noble port de reine !

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Les frères de ma mère

En communiants :

 

Eugen                                                  Hermann

 

Kamil                                              Hermann et Kamil

Kamil est tombé à la guerre, le 15 août 1917, au Plateau de Craonne, à l’âge de 27 ans.

Voir d’autres photos de mes oncles (jeunes hommes, leur mariage…) regroupées dans l’album  « Les frères Killian » 

 Album « Les frères Killian » / Clic !

Voir le Diaporama Frères Killian / Clic !

Mes cousines :

« Petites filles en robe de dentelle » :

[Galerie]

 

   

Un autre diaporama laisse défiler les ravissantes petites filles photographiées dans leur plus beaux atours…*
Ma tante Rësel, couturière récompensée, elle aussi,  par « La Couronne de la Cour », réalisait ces magnifiques robes.
On peut imaginer le soin apporté au repassage des multiples plis et dentelles amidonnés… Ce n’était pas du synthétique !

Voir l’Album « Petites filles en dentelle »/Clic ! 

  Voir le Diaporama/Clic

*Pour admirer les détails, n’hésitez pas à utiliser toutes les options et les outils (loupe…) de l’album !

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Famille René MEYER-Olga KILLIAN

Nous étions également quatre enfants :
3 garçons : René, Hugo, Joseph et une fille, moi Eugénie, la plus jeune.
(Certaines photos sont en cours de restauration… Désolée pour les graffiti des jeunes générations !)

Ça commence par leur Mariage :

Mon père et ma mère – Décembre 1910

Après un compagnonnage dans toute l’Europe, auprès des Grands Chefs disciples d’Escoffier, mon père est devenu, à son tour, Chef de Cuisine du Kurhaus à Baden-Baden, à l’âge de 27 ans. En voyant ma mère, il a dit : « Cette jeune fille sera ma femme ! »  Après ce coup de foudre, il a demandé à ses parents la permission de la courtiser. C’est ainsi qu’ils fréquentaient le cours de danse, chaperonnés par ma grand-mère en grande tenue qui, après le « Français » -c’est-à-dire le Quadrille- rentrait en fiacre pour ne pas balayer la rue avec sa traîne !

Olga, jeune femme

(Un trait de crayon juvénile bien mal placé… On va réparer avec Photoshop. Patience !)

René et Hugo / naissance avant la guerre de 14

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Pendant la guerre de 14.
Ma mère est en deuil de son frère Kamil, tombé en 1917

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Hugo et René

xRené sur son cheval à bascule

Joseph et Eugénie, nés après la guerre de 14 (1921 et 1923)

Coucou, c’est moi, Eugénie

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Je me suis bien arrangée… C’est bon, le chocolat !

Sur le banc : Joseph, notre mère, moi et une gentille voisine

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Une journée chez les amis FELDEN à STEINBACH

à droite : mon père et ma mère. A côté, c’est la meilleure amie de ma mère -que j’appelais « Tante Lina »– qui me tient aux épaules. Madame FELDEN et son chaton. Monsieur FELDEN, derrière Joseph. A gauche, le plus jeune fils FELDEN.
En haut, à droite,  mon frère René  et Ludwig, le fils de Tante Lina, étudiant.

Remarque : Mon père et René portent une cravate mais pas Ludwig. En Allemagne, en ce temps-là, les hommes devaient sortir cravatés. Seuls les étudiants étaient autorisés à ne pas porter de cravate.

C’était très sévère. Ainsi, pendant ma scarlatine, un flic veillait en permanence devant la porte. Nous ne devions pas ouvrir la fenêtre. Mon père me disait au revoir à travers une vitre. Seule, ma mère et le docteur pouvaient entrer dans ma chambre. Une autoritaire quarantaine !

La famille de PHILIPPSBURG

Les sœurs de mon grand-père Eugen KILLIAN

PHILIPPSBURG est le village natal de mon grand-père, Eugen KILLIAN. Toutes les maisons étaient blanches et ornées d’une vigne.

Je viens d’apprendre que cette bourgade paisible  -doux souvenir de mon enfance- est devenue un site de centrale nucléaire. Quelle tristesse ! Quelle trahison !
 http://fr.wikipedia.org/wiki/Philippsburg

Eugen KILLIAN avait 8 sœurs. Il était le seul garçon.

SOPHIE, la sœur aînée et son mari,
les parents du cousin Emil.
Ils tenaient une maroquinerie à Frankfurt.

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Les sœurs jumelles de mon grand-père fêtent leurs 70 ans


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Ma tante BERTHA et son mari, Andres.
Il était fabricant de cuves et de tonneaux

Les mêmes, devant leur maison


Sur l’enseigne, écrite en gothique :
Kübelrei Meister BOOS
C’est dans cet atelier qu’il a fabriqué toutes les « wasserkübel » de la Blanchisserie

Leur fils et sa femme

Les mêmes avec leur fils Arthur

Je les aimais beaucoup. Après ma mauvaise scarlatine, j’ai été accueillie chez eux pour boire du lait de chèvre pendant ma convalescence.
Arthur était très gentil avec moi, mais leur autre fils, Eugen, inventait mille farces pour attraper sa naïve petite cousine de la ville…

A Philippsbourg, en ce temps-là…

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EVENEMENTS

ZEPPELIN

Un évènement extraordinaire est resté dans mon souvenir : Le dirigeable Zeppelin a survolé notre maison. Nous étions très honorés, ainsi que tous les voisins.

Pendant quelque temps, la rue résonnait de ce chant, clamé par mon frère René et tous ses amis :

Graf Zeppelin, Graf Zeppelin,
Was macht denn deine Luftmaschien ?
Sie ist verbrannt im Ungarnland,
Das weisst das ganze Baderland.
Graf Zeppelin, Graf Zeppelin,
Kaput ist deine Luftmaschien !

Traduction :
Comte Zeppelin (bis)
Que fait donc ton aéronef (machine de l’air)
Elle a brûlé en Hongrie. Tout le pays de Bade le sait.
Comte Zeppelin (bis) Ta machine est cassée (Kaput).

En savoir + sur Zeppelin :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Zeppelin
http://www.linternaute.com/histoire/motcle/144/a/1/1/zeppelin.shtml

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CARTES POSTALES anciennes

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Baden-Baden Paradies

Kurhaus

Oospartie

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ATELIER STUMPF
Photographe

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Avez-vous remarqué l’estampille « STUMPF » sur la plupart de nos photos ? C’était un ATELIER PHOTO très réputé qui a fixé plusieurs générations sur la pellicule.

Pour les amateurs de photos anciennes, voici un cadeau de collectionneur :
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Verso d’une photo. Ce n’était pas toujours le même décor.

DOCUMENTATION

Envoi de Danièle :
Docu/A l’origine du fer à repasser

CONCLUSION par meyrosa

Remerciements chaleureux à ma mère, Eugénie MEYER, pour ce bel effort, malgré plusieurs accidents de santé et une vue défaillante :

Trier et choisir les photos,
Les examiner à la loupe pour y déceler les détails permettant une datation juste,
Dicter le contenu de l’article étape par étape, au fil de la remontée des souvenirs…
Chercher quelques astuces de présentation…

Un magnifique travail, accompli avec courage, persévérance, efficacité… et surtout beaucoup d’amour pour transmettre des racines solides aux générations futures.

Remerciements à ma sœur Danièle qui a acheté une imprimante offrant une belle qualité de scan des photos anciennes. Nous essaierons de les améliorer au fur et à mesure…

Je voudrais clôturer cet article en rendant hommage à la « dynastie » des Dames ZIEGLER-HILGER-KILLIAN-MEYER qui ont toutes aimé les fleurs et particulièrement LE MYOSOTIS.

VERGISMEINNICHT
Forget-me-not
Ne m’oublie pas

Non, chères aïeules, nous ne vous oublierons pas !
meyrosa

Voir les autres articles de Eugénie MEYER :

https://meyrolian.wordpress.com/2011/11/19/maison-familiale-de-baden-baden-annees19001930/
https://meyrolian.wordpress.com/2011/04/11/mamie-eugeniechants-poesies/
https://meyrolian.wordpress.com/2009/12/28/refugies-a-tournon-39-45/

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Mamie Eugénie/chants & poésies

11 avril 2011

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Ici, nous démarrons une série d’articles consacrés à ranimer les souvenirs de notre aïeule, Mamie EUGÉNIE.
Seule survivante de sa génération, nous comptons sur elle pour suspendre l’envol du temps … au gré des évènements passés… au miroir du destin des êtres… au fil de sa mémoire !

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31 Mars

Mamie Eugénie chante…

Notre chère doyenne entame une tournée de star !
Avec l’aide de Danièle, elle enregistre des comptines, des chants anciens, en français ou en allemand…

Ouvrons nos écoutilles à Sa mémoire… qui deviendra bientôt la nôtre et celles de nos petits-enfants !

Sourire Ça y est. Lionel a installé le logiciel Audacity et notre DIVA prépare son récital…

Voici un premier essai :

LES YEUX D’UNE MAMAN

Bravo !

Cadeau : Le texte illustré /paroles chanson »Les Yeux de maman  /
Clic  I C I !

Nota :
Par étapes successives, nous ajoutons le texte des paroles qui seront ainsi conservées dans la mémoire collective.

à suivre… selon le bon vouloir de la chanteuse !

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Telle une petite fille, elle chante pour ses parents…
Son papa la surnommait : GUENY

MON PAPA

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Cette chanson a une histoire : En Alsace, avant la guerre de 39-40, Tante Eugénie et Marguerite la chantaient en chœur, comme une leçon de français !

LE NID DES FAUVETTES

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Une fable de La Fontaine, apprise à l’âge de 8 ans… et retenue par cœur 80 ans plus tard !

C’est une belle leçon transmise aux arrière-petits-enfants…

LE LABOUREUR ET SES ENFANTS

Attente :
http://www.aidelive.com/meyrosanet/xxx
http://www.aidelive.com/meyrosanet/xxx

Lire un autre article de MAMIE EUGENIE :

REFUGIES à TOURNON 39-45

https://meyrolian.wordpress.com/2009/12/28/refugies-a-tournon-39-45/

 

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Réfugiés à Tournon 39-45

28 décembre 2009

Ajouté le 29 mai 2016 – Aujourd’hui Eugénie MEYER-SCHUH est décédée.
Cet article reste un hommage à sa mémoire.
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Voici un dossier (photos et textes) préparé par notre ancêtre, Eugénie MEYER-SCHUH. Magnifique travail, puisé dans sa mémoire et dans sa boite à photos. Mille fois MERCI !

Note : Réné MEYER et sa famille ont dû quitter STRASBOURG et ont été accueillis, comme réfugiés, à TOURNON-SAINT-MARTIN, petite commune de l’Indre, de 1939 à 1945. René MEYER, avant la guerre, était Chef de Cuisine, c’est ce qui explique son initiative d’ouvrir une cuisine pour 250 réfugiés, avec l’aide de sa famille, malgré  de maigres moyens…

Un album-photos  a été ouvert au public sur notre site généalogique :
ALBUM PHOTO / Réfugiés à TOURNON / Clic !Sommaire :

  1. Notre vécu avec d’autres familles de réfugiés
  2. Rencontre avec les familles de Tournon
  3. Les enfants de la guerre :
    Promenade au bord de la Creuse et jeux Rue Courteboule
    La fête de l’École
    C’est bientôt la fin de la guerre ?
  4. Notre famille au quotidien

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1 – Notre vécu

avec d’autres familles de réfugiés :

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Mon frère, HUGO, à sa 1ère permission (à droite). C’était à la Tuilerie où nous avons fait  la cuisine pour 250 réfugiés pendant assez longtemps.
René SCHUH
(au centre) travaillait à la cuisine 3 et JULES (à gauche) à sa 2ème permission.
Nous allions toujours à la gare pour leur dire au revoir. Jules m’a embrassée et a dit qu’il ne reviendrait pas ; lui est « mort pour la France ».

Voilà Jules WESTERMEYER -lors de sa première permission- avec René SCHUH – dit « Albert » à la Robertsau. Ces 2 gandins se disputaient les filles avant la guerre.
Les familles WESTERMEYER et KAUFMAN étaient horticulteurs mitoyens à la Robertsau ; 2 mariages W. et K. : Emil, l’aîné, a épousé Jeanne KAUFMAN ; un homme charmant chantant toujours en faisant les corvées.
Et moi, j’ai épousé plus tard le 2ème gandin, René SCHUH !

Frère et sœur VOGEL, une jolie alsacienne. Une famille très unie et très gentille.
Bons souvenirs pour le peu que je les ai connus.
Je n’avais pas le temps. Pour moi, c’était lever, masser grand-papa, soigner le bras de grand-maman, badigeonner Joseph qui avait eu la gale de l’eau en couchant sur la paille et puis cuisine jusqu’au soir, crevée, vite dodo… jusqu’au jour où je suis tombée malade, au lit pendant 8 jours, et après on reprend. Notre chambre était une vraie glacière !

La famille SPRENG
Elle, veuve, ses 2 filles et Charles. Au fond, la Tuilerie.
Très bons de service, présent pour les corvées de p’luches. Heureusement, eux, les WESTERMEYER et KAUFMAN, ils me disaient : « Si tu n’as personne, viens nous chercher ».
La vie était dure pour les MEYER !

NOEL 39
Les réfugiés, en tête Monsieur LENK, avaient organisé une fête mais nous, on n’en savait rien.
Voici les danseurs : au milieu René SCHUH, à droite la fille VOGEL – celle de la photo précédente.
Il paraît que c’était bien réussi. Bien sûr, René SCHUH a chanté plusieurs fois.

EBERSOLD Frédéric et René SCHUH.
Frédéric était batelier sur le Canal du Rhône au Rhin. Homme très courageux, ainsi que sa femme et ses 5 enfants.
Frédéric et René -après la cuisine N°3- sont devenus bûcherons.

Nous voilà enfin dans notre petite maison. Plus de cuisine, ouf !
(Omama au centre, Hugo et Joseph à gauche)
HUGO est resté 2 jours chez nous, à son retour de permission de MONTPON (24) où étaient réfugiés sa femme Crésenz et ses 3 enfants (Hugo, Marguerite et Jacqueline).
A droite de la photo, Monsieur et Madame AMBERT et leur fils Jacques. Monsieur AMBERT était frère d’armes de grand-papa (ancien légionnaire). Leur fils, Edouard, était à Buchenwald, suite à une dénonciation.
C’était la 2ème perm de HUGO.

M. et Mme LEVY qui habitaient dans l’ancienne école de garçons à la mairie, n’avaient pas d’enfant et adoraient Marie-Rose.
Elle était une juive très pratiquante : le samedi, elle n’allumait pas son feu, n’ouvrait pas son courrier, et se consacrait à la prière…
Autres familles juives réfugiées à TOURNON : GOTCHAUX et Madame SELIGMAN.

Voilà encore les LEVY et Marie-Rose.
Lui, on ne le voyait pas. Elle, pour traduire une demande de laisser-passer, se faisait payer 1/2 livre de beurre.
Les jeunes (mon frère Joseph et René SCHUH) disaient « voila Mme TANT PIS » car elle ne faisait pas la différence avec « Tant mieux ». Ça les faisait rire sans être méchant.

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Note de Marie-Rose :
– Je ne me souviens pas de M. et Mme LEVY qui ont dû quitter Tournon avant mes 2 ans. Qu’ils soient bénis pour l’amour qu’ils m’ont donné !
– Madame SELIGMAN habitait dans notre ruelle ; sa chevelure rousse, son sourire éclatant, sa bonté ont marqué mon enfance. Elle était la voisine d’un vieux garçon bougon qui s’est pendu, à la fin de la guerre, parce que le maquis l’accusait de collabo. (il n’a jamais dénoncé sa voisine juive, en tout cas !)
Bizarrement, je les associe dans mon souvenir car tous deux -sans même se connaître, peut-être- m’appelaient parfois pour me donner quelque chose à manger, l’un avec sa bougonnerie, l’autre avec son rire… Mais qu’importe. Dans mon cœur d’enfant, j’ai appris à reconnaître la vraie humanité à travers les différences…

La famille Emile EBERSOLD (le frère de Frédéric), aussi logée à la Mairie.
C’était la communion de Marlyse et Alfred.
Après la guerre, Joseph a été à la gare de Strasbourg pour les recevoir. Comme ils n’avaient pas de logis, il a ramené toute cette smala chez nous, au lieu du centre d’accueil. (pas pour longtemps car cela devenait invivable, surtout pour Madame HELMS, notre logeuse)

Le petit garçon, debout près de la voiture, est le bébé -qui a grandi-  que la maman tient au cou dans la photo précédente.
Hélas, son petit frère, dans le landau, René Michel – dont Omama était la marraine- est mort à l’âge de 8 mois. La rumeur disait qu’une araignée avait grimpé dans son nez et avait tissé sa toile autour de son cerveau (!)
Elle a encore eu des jumelles qui sont mortes aussi.
Triste.
On voit aussi mon petit chien, Boby.

2 – RENCONTRE

avec les FAMILLES de TOURNON

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Marie-Rose avec Mme FRADIN (la quincaillerie). Cette dame a toujours été très bonne pour notre famille.
Dans l’encoignure de la porte, c’est Madame POINTAUD, la pâtissière.

Ci-dessous, la grand-mère FRADIN

Toutes ces gentilles voisines aimaient jouer avec « la poupée Marie-Rose« . Elles ont également contribué à lui fournir une layette en cette période où on ne pouvait rien acheter, ni même trouver. Nous ne les oublions pas .

Marie-Rose dit : « Eh bien, moi, je me trouve très élégante ! « 

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Depuis la nuit des temps,
c’est toujours la même émotion
qui transfigure le visage des grands-mères du monde,
devant les premiers pas d’un enfant…


Bisou… et MERCI !

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Photo de mon mariage avec René SCHUH. Mars 45

(Envoi de Guy*- Merci)

Guy et Marie-Rose sont sur les genoux de Omama et Opapa. Monsieur DUPUY est à côté de moi.
On reconnait les deux filles GUILLEMAIN, le buraliste. Andrée MAUBOIS, ma meilleure amie (en haut, à droite). Les deux filles SERIAUD et leurs fiancés. Camille BILLARD.  Au premier plan, Marcel, parisien, témoin de René, et Jacqueline, une réfugiée.
Madame DUPUY et la maman de Guy ne sont pas sur la photo. Le repas a eu lieu au bistrot DUPUY et elles sont vite parties pour le préparer.


Un exploit : Comment trouver du tissu ? J’ai réussi à dénicher un maigre coupon de toile marron pour la robe et le chapeau. Il parait que cette couleur me va bien… Quelle chance !

Nous avons dû retarder notre mariage à la fin de la guerre. Impossible d’obtenir les papiers de Strasbourg et encore moins de Baden-Baden, en Allemagne, où je suis née. C’est l’Armée qui a arrangé la situation.

Nous avons entretenu d’excellents rapports avec beaucoup d’autres personnes de Tournon… mais ce sont les photos qui manquent !

(à suivre si j’en retrouve)

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3 – LES ENFANTS DE LA GUERRE

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Voilà Marie-Rose et son petit copain, Guy TREMOULET – petit-fils de M. et Mme DUPUY, le bistrot. Il avait un an de plus qu’elle, son papa était prisonnier.

Ajouté le 13 décembre 2011

*Une belle surprise :
Grâce à cet article, Guy et Marie-Rose ont repris contact. Ils ont maintenant plus de 70 ans. Et Marie-Claude, la femme de Guy, est devenue la plus fervente adepte des commentaires…

Pour fêter l’évènement, j’ai retrouvé d’autres photos de Guy et des enfants de Tournon.
Je suis heureuse de les partager sur le Blog. 

Promenade au bord de la Creuse et jeux Rue Courteboule :

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Sur le muret devant notre maison : Guy et Marie-Rose, sous son burnou.

Jeudi-Saint. Guy et MR au bord de la Creuse, à l’écluse.

Guy, sur son magnifique coursier (Monsieur DUPUY, son grand-père, était représentant en jouets avant la guerre).
Marie-Rose se contentait des poupées cousues par Omama avec un chiffon. Opapa dessinait le visage et ajoutait les cheveux, selon le choix de MR : blonde = tiges de blé. Brune ou rousse = brins de laine

2 chevaliers servants pour MR :
Guy et Jean-Claude POINTAUD, le fils de la pâtisserie.

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La fête de l’école :

Voilà encore Marie-Rose lors d’une fête à l’école. Elle avait la canne de grand-papa et une blague à tabac (pour imiter avec drôlerie les vieilles dames de Tournon !)

… avec son cavalier, Bernard DUMIOT. Ils ont récité et dansé tous les deux (folklore berrichon). Bernard était le plus jeune fils DUMIOT, maire de Tournon.

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C’est bientôt la fin de la guerre ?

Le 3 mars 1945, passage des Allemands..

Après leur retraite, c’est l’Armée Leclerc qui débarque.
Ici, c’est un groupe de démineurs, accueillis en héros par les enfants :

Jean-Claude et MR. Ils n’auraient cédé leur place pour rien au monde !

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Ces hommes sont repartis en missions extrêmement périlleuses. Certains sont morts.

A droite, mon préféré, DELAPINA, un Corse. En opération à ROYAN, après le bombardement par les Américains, il est devenu fou en voyant son co-équipier déchiqueté par une bombe qu’ils essayaient ensemble de désamorcer. J’espère qu’il aura pu être guéri après la guerre. (Son co-équipier, c’est celui qui tient Jean-Claude par les épaules).

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4 – Notre famille au quotidien

En préparation, selon le bon vouloir de Mamie Eugénie…

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La guimbarde de MR cahotait à travers la campagne et ramenait – dans ses soutes- un maigre ravitaillement négocié « chèrement » dans une ferme éloignée. Le double-fond dissimulait parfois quelques pommes maraudées, sauvées du pourrissement…

Omama et MR à la sortie de la messe. Au fond, les jumeaux BUREAU dans leur landau.

Marie-Rose et sa jeune maman, Eugénie MEYER.

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Petite bouderie devant le monument aux morts

Champ de foire. Au fond, la bascule.

Pont sur la Creuse

Prairie au bord de la Creuse

(à suivre)

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