Beaux textes, poèmes, citations/2

22 juillet 2014

Pour ouvrir cette nouvelle sélection de beaux textes, je choisis ce poème nous offrant, dans sa pureté, la plus dure réalité…

(Envoi de François)

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J’AI LÂCHÉ MES BILLES

Moi qui ne cherchais rien
Là j’ai trouvé la mort,
Je ne suis qu’un gamin
Qui passait là dehors.

Et j’ai lâché mes billes
Dans un éclair de feu,
A l’heure où l’acier brille
Je vous fais mes adieux.

J’étais né à deux pas
A l’ombre des fusils,
Je n’ai connu que ça,
La guerre était ma vie.

Moi qui ne cherchais rien
Là j’ai trouvé la mort,
Sur la place un matin
Comme tant d’autr’s encore.

Plus question de compter,
Et de rouvrir les yeux,
Le jeu est terminé,
Je garde mon sérieux.

Quand la folie des hommes
Devient un jeu d’enfant,
Les marchands d’arm’s en somme
Sont les heureux gagnants.

Moi qui ne cherchais rien
Là j’ai trouvé la mort,
Je ne suis qu’un gamin
Qui voulait vivre encore.

Une brève au journal,
Ne pesant pas bien lourd,
Dans le flot machinal
Des nouvelles du jour.

Le chagrin d’une mère
N’a-t-il pas plus de poids,
Que cette bill’ de verre
Que je poussais du doigt ?

Moi qui ne cherchais rien
Là j’ai trouvé la mort,
Je ne suis qu’un gamin,
Mais ell’ s’en fout la mort.

Philippe Thivet

 

004

 

 

 

Ce monde est une prison, et nous sommes les prisonniers :
Creusez un trou dans la prison, évadez-vous !
A l’instant où tu es venu au monde, une échelle est devant toi.
Cette ascension n’est pas celle d’un homme vers la lune,
Mais celle de la canne à sucre jusqu’au sucre.
~ Rûmi

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Un jour un homme riche donna un panier rempli d’ordures à un homme pauvre.
L’homme pauvre lui sourit et partit avec le panier.
Il le vida, le nettoya et puis le remplit de fleurs magnifiques.
Il retourna chez l’homme riche et lui rendit le panier.
L’homme riche s’étonna et lui dit :
« Pourquoi me donnes-tu ce panier rempli de belles fleurs alors que je t’ai donné des ordures ? »
Et l’homme pauvre lui répondit :
« Chaque personne donne ce qu’il a dans le cœur. »
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 Une merveilleuse légende Amérindienne sur la création du monde
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Création monde

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Le cinquième rêve

Au début, le Grand Esprit dormait dans le rien.
Son sommeil durait depuis l’Éternité.
Et puis soudain, nul ne sait pourquoi, dans la nuit, il fit un rêve.
En lui, gonfla un immense désir…
Ce fut le tout premier rêve, la toute première route.

Longtemps, la lumière chercha son accomplissement, son extase.
Quand finalement elle trouva, elle vit que c’était la transparence.
Et la transparence régna.
Mais voilà qu’à son tour, ayant exploré
tous les jeux de couleurs qu’elle pouvait imaginer,

la transparence s’emplit du désir d’autre chose.
À son tour elle fit un rêve.

Elle qui était si légère, elle rêva d’être lourde.
Alors apparut le caillou.
Et ce fut le deuxième rêve… La deuxième route.

Longtemps, le caillou chercha son extase, son accomplissement.
Quand finalement il trouva, il vit que c’était le cristal.
Et le cristal régna.

Mais à son tour ayant exploré tous les jeux lumineux de ses aiguilles de verres,
le cristal s’emplit du désir d’autre chose, qui le dépasserait.

A son tour il se mit à rêver.
Lui qui était si solennel, si droit, si dur,
il rêva de tendresse, de souplesse et de fragilité.

Alors apparut la fleur,
Et ce fut le troisième rêve, la troisième route…

Longtemps la fleur, ce sexe de parfum,
chercha son accomplissement, son extase.

Quand enfin elle trouva, elle vit que c’était l’arbre.
Et l’arbre régna sur le monde.

Mais tu connais les arbres, il n’y a pas plus rêveurs qu’eux.

L’arbre, à son tour fit un rêve.
Lui qui était si ancré à la terre,

il rêva de la parcourir librement, follement,
de vagabonder au travers d’elle.

Alors apparut le ver de terre.
Et ce fut le quatrième rêve. La quatrième route…

Longtemps le ver de terre chercha son accomplissement, son extase.
Dans se quête, il prit tour à tour la forme du porc-épic,
du puma, de l’aigle, du serpent à sonnette.

Longtemps, il tâtonna et puis un beau jour,
dans une immense éclaboussure…

Au beau milieu de l’océan… un être très étrange surgit,
en qui toutes les bêtes de la terre trouvèrent leur accomplissement,
et ils virent que c’était la baleine !

Longtemps cette montagne de musique régna sur le monde
et tout aurait pu peut-être en rester là, car c’était très beau.
Seulement voilà… Après avoir chanté pendant des lunes et des lunes,
la baleine à son tour ne pus s’empêcher de s’emplir d’un désir fou.
Elle qui vivait fondue dans le monde, rêva de s’en détacher.

Alors brusquement, nous sommes apparus, nous les hommes !

Car nous sommes le cinquième rêve, la cinquième route,
en marche vers le cinquième accomplissement, la cinquième extase…

Dans la moindre couleur, toute la lumière est enfouie.
Dans tout caillou du bord du chemin, il y a un cristal qui dort.
Dans le plus petit brin d’herbe, sommeille un baobab.
Et dans tout ver de terre, se cache une baleine.

 

Quant à nous, nous ne sommes pas « le plus bel animal »,
nous sommes le rêve de l’animal !
Et ce rêve est encore inaccompli. »

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Ce texte aurait été prononcé par Swift Deer, Shaman Navajo

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ESTIME DE SOI ET HONNÊTETÉ

Source : http://presencedamour.over-blog.fr/

 

Tang était un petit ouvrier dans un royaume d’Orient. Il travaillait le cuivre et fabriquait de magnifiques ustensiles qu’il vendait sur le marché. Il était heureux de vivre et avait une bonne estime de lui-même, il n’attendait plus que de trouver la femme de sa vie.

Un jour, un envoyé du roi vint annoncer que celui-ci voulait marier sa fille au jeune homme du royaume qui aurait la meilleure estime de lui-même. Au jour dit, Tang se rendit au château et il se trouva au milieu de plusieurs centaines de prétendants. Le roi les regarda tous et demanda à son chambellan de remettre à chacun cinq graines de fleurs, puis il les pria de revenir au printemps avec un pot de fleurs issues des graines qu’il leur avait fait remettre.

Tang planta les graines, en prit soin, mais rien ne se produisit, pas de pousse, pas de fleurs. A la date convenue, Tang prit son pot sans fleur et partit au château. Des centaines d’autres prétendants portaient des pots remplis de fleurs magnifiques.

Ils se moquaient de Tang et de son pot de terre sans fleurs. Alors le roi demanda à ce que chacun passe devant lui pour lui présenter son pot. Tang arriva, un peu intimidé, devant le roi. « Aucune des graines n’a germé votre majesté » lui dit-il. Le roi lui répondit : « Tang, reste ici auprès de moi »!

Quand tous les prétendants eurent défilé, le roi les renvoya tous, sauf Tang. Il annonça à tout le royaume que Tang et sa fille se marieraient l’été prochain. Ce fût une fête extraordinaire! Tang et la princesse devenaient chaque jour plus amoureux l’un de l’autre. Ils vivaient très heureux.

Un jour, Tang demanda au roi, son beau-père: « Majesté, comment se fait-il que vous m’ayez choisi comme gendre, alors que mes graines n’avaient pas fleuri ? »

Le roi répondit:« Elles ne pouvaient pas fleurir, je les avais fait bouillir toute la nuit! Ainsi, tu étais le seul à avoir assez d’estime de toi-même et des autres pour rester honnête ! C’était un tel homme que je voulais comme gendre! »

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Photo : Du point de vue occulte, c'est le fait de bénir son ennemi qui est le plus profitable. Même si l'on passe pour un imbécile aux yeux des ignorants, on montre par là, en réalité, sa maturité spirituelle et le degré de sa sagesse.»</p><br />
<p>- Pourquoi ? demandai-je. C'est alors que Tierno, pour m'aider à comprendre, parla des oiseaux blancs et des oiseaux noirs.</p><br />
<p>- Les hommes, dit-il, sont les uns par rapport aux autres, comparables à des murs situés face à face.</p><br />
<p>Chaque mur est percé d'une multitude de petits trous où nichent des oiseaux blancs et des oiseaux noirs. Les oiseaux noirs, ce sont les mauvaises pensées et les mauvaises paroles.</p><br />
<p>Les oiseaux blancs, ce sont les bonnes pensées et les bonnes paroles. Les oiseaux blancs, en raison de leur forme, ne peuvent entrer que dans des trous d'oiseaux blancs et il en va de même pour les oiseaux noirs qui ne peuvent nicher que dans des trous d'oiseaux noirs.</p><br />
<p>« Maintenant, imaginons deux hommes qui se croient ennemis l'un de l'autre. Appelons-les Youssouf et Ali.</p><br />
<p>Un jour, Youssouf, persuadé que Ali lui veut du mal, se sent empli de colère à son égard et lui envoie une très mauvaise pensée.</p><br />
<p>Ce faisant, il lâche un oiseau noir et, du même coup, libère un trou correspondant. Son oiseau noir s'envole vers Ali et cherche, pour y nicher, un trou vide adapté à sa forme.</p><br />
<p>Si, de son côté, Ali n'a pas envoyé d'oiseau noir vers Youssouf, c'est-à-dire s'il n'a émis aucune mauvaise pensée, aucun de ses trous noirs ne sera vide.</p><br />
<p>Ne trouvant pas où se loger, l'oiseau noir de Youssouf sera obligé de revenir vers son nid d'origine, ramenant avec lui le mal dont il était chargé, mal qui finira par ronger et détruire Youssouf lui-même.</p><br />
<p>Mais imaginons qu'Ali a, lui aussi, émis une mauvaise pensée. Ce faisant, il a libéré un trou où l'oiseau noir de Youssouf pourra entrer afin d'y déposer une partie de son mal et y accomplir sa mission de destruction.</p><br />
<p>Pendant ce temps, l'oiseau noir d'Ali volera vers Youssouf et viendra loger dans le trou libéré par l'oiseau noir de ce dernier. Ainsi les deux oiseaux noirs auront atteint leur but et travailleront à détruire l'homme auquel ils étaient destinés.</p><br />
<p>Mais une fois leur tâche accomplie, ils reviendront chacun à son nid d'origine car, est-il dit : tout mal revient a sa source.</p><br />
<p>«Le mal dont ils étaient chargés n'étant pas épuisé, ce mal se retournera contre leurs auteurs et achèvera de les détruire.</p><br />
<p>L'auteur d'une mauvaise pensée, d'un mauvais souhait, d'une malédiction est donc atteint à la fois par l'oiseau noir de son ennemi et par son propre oiseau noir lorsque celui-ci revient vers lui.</p><br />
<p>La même chose se produit avec les oiseaux blancs. Si nous n'émettons que de bonnes pensées envers notre ennemi alors que celui-ci ne nous adresse que de mauvaises pensées, ses oiseaux noirs ne trouveront pas de place où loger chez nous et retourneront à leur expéditeur.</p><br />
<p>Quant aux oiseaux blancs porteurs de bonnes pensées que nous lui aurons envoyés, s'ils ne trouvent aucune place libre chez notre ennemi, ils nous reviendront chargés de toute l'énergie bénéfique dont ils étaient porteurs.</p><br />
<p>Ainsi, si nous n'émettons que de bonnes pensées, aucun mal, aucune malédiction ne pourront jamais nous atteindre dans notre être.</p><br />
<p>C'est pourquoi il faut toujours bénir et ses amis et ses ennemis. Non seulement la bénédiction va vers son objectif pour y accomplir sa mission d'apaisement, mais encore elle revient vers nous, un jour ou l'autre, avec tout le bien dont elle était chargée.»></p><br />
<p>C'est ce que les soufis appellent l'égoïsme souhaitable. C'est l'Amour de Soi valable, lié au respect de soi-même et de son prochain parce que tout homme, bon ou mauvais, est le dépositaire d'une parcelle de la Lumière divine. C'est pourquoi les soufis, conformément à l'enseignement du Prophète, ne veulent souiller ni leur bouche, ni leur être par de mauvaises paroles ou de mauvaises pensées, même par des critiques apparemment bénignes. »

 

LES OISEAUX BLANCS, LES OISEAUX NOIRS

Conte Soufi

Du point de vue occulte, c’est le fait de bénir son ennemi qui est le plus profitable. Même si l’on passe pour un imbécile aux yeux des ignorants, on montre par là, en réalité, sa maturité spirituelle et le degré de sa sagesse.»

– Pourquoi ? demandai-je. C’est alors que Tierno, pour m’aider à comprendre, parla des oiseaux blancs et des oiseaux noirs.

– Les hommes, dit-il, sont les uns par rapport aux autres, comparables à des murs situés face à face.

Chaque mur est percé d’une multitude de petits trous où nichent des oiseaux blancs et des oiseaux noirs. Les oiseaux noirs, ce sont les mauvaises pensées et les mauvaises paroles.

Les oiseaux blancs, ce sont les bonnes pensées et les bonnes paroles. Les oiseaux blancs, en raison de leur forme, ne peuvent entrer que dans des trous d’oiseaux blancs et il en va de même pour les oiseaux noirs qui ne peuvent nicher que dans des trous d’oiseaux noirs.

« Maintenant, imaginons deux hommes qui se croient ennemis l’un de l’autre. Appelons-les Youssouf et Ali.

Un jour, Youssouf, persuadé que Ali lui veut du mal, se sent empli de colère à son égard et lui envoie une très mauvaise pensée.

Ce faisant, il lâche un oiseau noir et, du même coup, libère un trou correspondant. Son oiseau noir s’envole vers Ali et cherche, pour y nicher, un trou vide adapté à sa forme.

Si, de son côté, Ali n’a pas envoyé d’oiseau noir vers Youssouf, c’est-à-dire s’il n’a émis aucune mauvaise pensée, aucun de ses trous noirs ne sera vide.

Ne trouvant pas où se loger, l’oiseau noir de Youssouf sera obligé de revenir vers son nid d’origine, ramenant avec lui le mal dont il était chargé, mal qui finira par ronger et détruire Youssouf lui-même.

Mais imaginons qu’Ali a, lui aussi, émis une mauvaise pensée. Ce faisant, il a libéré un trou où l’oiseau noir de Youssouf pourra entrer afin d’y déposer une partie de son mal et y accomplir sa mission de destruction.

Pendant ce temps, l’oiseau noir d’Ali volera vers Youssouf et viendra loger dans le trou libéré par l’oiseau noir de ce dernier. Ainsi les deux oiseaux noirs auront atteint leur but et travailleront à détruire l’homme auquel ils étaient destinés.

Mais une fois leur tâche accomplie, ils reviendront chacun à son nid d’origine car, est-il dit : tout mal revient a sa source.

«Le mal dont ils étaient chargés n’étant pas épuisé, ce mal se retournera contre leurs auteurs et achèvera de les détruire.

L’auteur d’une mauvaise pensée, d’un mauvais souhait, d’une malédiction est donc atteint à la fois par l’oiseau noir de son ennemi et par son propre oiseau noir lorsque celui-ci revient vers lui.

La même chose se produit avec les oiseaux blancs. Si nous n’émettons que de bonnes pensées envers notre ennemi alors que celui-ci ne nous adresse que de mauvaises pensées, ses oiseaux noirs ne trouveront pas de place où loger chez nous et retourneront à leur expéditeur.

Quant aux oiseaux blancs porteurs de bonnes pensées que nous lui aurons envoyés, s’ils ne trouvent aucune place libre chez notre ennemi, ils nous reviendront chargés de toute l’énergie bénéfique dont ils étaient porteurs.

Ainsi, si nous n’émettons que de bonnes pensées, aucun mal, aucune malédiction ne pourront jamais nous atteindre dans notre être.

C’est pourquoi il faut toujours bénir et ses amis et ses ennemis. Non seulement la bénédiction va vers son objectif pour y accomplir sa mission d’apaisement, mais encore elle revient vers nous, un jour ou l’autre, avec tout le bien dont elle était chargée.»>

C’est ce que les soufis appellent l’égoïsme souhaitable. C’est l’Amour de Soi valable, lié au respect de soi-même et de son prochain parce que tout homme, bon ou mauvais, est le dépositaire d’une parcelle de la Lumière divine. C’est pourquoi les soufis, conformément à l’enseignement du Prophète, ne veulent souiller ni leur bouche, ni leur être par de mauvaises paroles ou de mauvaises pensées, même par des critiques apparemment bénignes. »

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Source : Les adeptes de l’Emir Abdel Kader

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Les trois portes de la sagesse

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Un Roi avait pour fils unique un jeune Prince courageux, habile et intelligent. Pour parfaire son apprentissage de la Vie, il l’envoya auprès d’un Vieux Sage.
– Eclaire-moi sur le Sentier de la Vie, demanda le Prince.

– Mes paroles s’évanouiront comme les traces de tes pas dans le sable, répondit le Sage. Cependant je veux bien te donner quelques indications. Sur ta route, tu trouveras 3 portes. Lis les préceptes indiqués sur chacune d’entre elles. Un besoin irrésistible te poussera à les suivre. Ne cherche pas à t’en détourner, car tu serais condamné à revivre sans cesse ce que tu aurais fui. Je ne puis t’en dire plus. Tu dois éprouver tout cela dans ton cœur et dans ta chair. Va, maintenant. Suis cette route, droit devant toi.

Le Vieux Sage disparut et le Prince s’engagea sur le Chemin de la Vie. Il se trouva bientôt face à une grande porte sur laquelle on pouvait lire :

« CHANGE LE MONDE »

« C’était bien là mon intention, pensa le Prince, car si certaines choses me plaisent dans ce monde, d’autres ne me conviennent pas. » Et il entama son premier combat. Son idéal, sa fougue et sa vigueur le poussèrent à se confronter au monde, à entreprendre, à conquérir, à modeler la réalité selon son désir. Il y trouva le plaisir et l’ivresse du conquérant, mais pas l’apaisement du cœur. Il réussit à changer certaines choses mais beaucoup d’autres lui résistèrent. Bien des années passèrent.

Un jour il rencontra le Vieux Sage qui lui demande :

– Qu’as-tu appris sur le chemin ?

– J’ai appris, répondit le Prince, à discerner ce qui est en mon pouvoir et ce qui m’échappe, ce qui dépend de moi et ce qui n’en dépend pas.

– C’est bien, dit le Vieil Homme. Utilise tes forces pour agir sur ce qui est en ton pouvoir. Oublie ce qui échappe à ton emprise.

Et il disparut. Peu après, le Prince se trouva face à une seconde porte. On pouvait y lire :

« CHANGE LES AUTRES »

« C’était bien là mon intention, pensa-t-il. Les autres sont source de plaisir, de joie et de satisfaction mais aussi de douleur, d’amertume et de frustration. » Et il s’insurgea contre tout ce qui pouvait le déranger ou lui déplaire chez ses semblables. Il chercha à infléchir leur caractère et à extirper leurs défauts. Ce fut là son deuxième combat. Bien des années passèrent.

Un jour, alors qu’il méditait sur l’utilité de ses tentatives de changer les autres, il croisa le Vieux Sage qui lui demanda :

– Qu’as-tu appris sur le chemin ?

– J’ai appris, répondit le Prince, que les autres ne sont pas la cause ou la source de mes joies et de mes peines, de mes satisfactions et de mes déboires. Ils n’en sont que le révélateur ou l’occasion. C’est en moi que prennent racine toutes ces choses.

– Tu as raison, dit le Sage. Par ce qu’ils réveillent en toi, les autres te révèlent à toi-même. Soit reconnaissant envers ceux qui font vibrer en toi joie et plaisir. Mais sois-le aussi envers ceux qui font naître en toi souffrance ou frustration, car à travers eux la Vie t’enseigne ce qui te reste à apprendre et le chemin que tu dois encore parcourir.

Et le Vieil Homme disparut. Peu après, le Prince arriva devant une porte où figuraient ces mots :

« CHANGE-TOI TOI-MÊME »

« Si je suis moi-même la cause de mes problèmes, c’est bien ce qui me reste à faire, » se dit-il. Et il entama son 3ème combat. Il chercha à infléchir son caractère, à combattre ses imperfections, à supprimer ses défauts, à changer tout ce qui ne lui plaisait pas en lui, tout ce qui ne correspondait pas à son idéal. Après bien des années de ce combat où il connut quelque succès mais aussi des échecs et des résistances, le Prince rencontra le Sage qui lui demanda :

– Qu’as-tu appris sur le chemin ?

– J’ai appris, répondit le Prince, qu’il y a en nous des choses qu’on peut améliorer, d’autres qui nous résistent et qu’on n’arrive pas à briser.

– C’est bien, dit le Sage.

– Oui, poursuivit le Prince, mais je commence à être las de ma battre contre tout, contre tous, contre moi-même. Cela ne finira-t-il jamais ? Quand trouverai-je le repos ? J’ai envie de cesser le combat, de renoncer, de tout abandonner, de lâcher prise.

– C’est justement ton prochain apprentissage, dit le Vieux Sage. Mais avant d’aller plus loin, retourne-toi et contemple le chemin parcouru.

Et il disparut.

Regardant en arrière, le Prince vit dans le lointain la 3ème porte et s’aperçut qu’elle portait sur sa face arrière une inscription qui disait :

« ACCEPTE-TOI TOI-MÊME. »

Le Prince s’étonna de ne point avoir vu cette inscription lorsqu’il avait franchi la porte la première fois, dans l’autre sens. « Quand on combat on devient aveugle, se dit-il. » Il vit aussi, gisant sur le sol, éparpillé autour de lui, tout ce qu’il avait rejeté et combattu en lui : ses défauts, ses ombres, ses peurs, ses limites, tous ses vieux démons. Il apprit alors à les reconnaître, à les accepter, à les aimer. Il apprit à s’aimer lui-même sans plus se comparer, se juger, se blâmer. Il rencontra le Vieux Sage qui lui demanda :

– Qu’as-tu appris sur le chemin ?

– J’ai appris, répondit le Prince, que détester ou refuser une partie de moi, c’est me condamner à ne jamais être en accord avec moi-même. J’ai appris à m’accepter moi-même, totalement, inconditionnellement.

– C’est bien, dit le Vieil Homme, c’est la première Sagesse. Maintenant tu peux repasser la 3ème porte.

A peine arrivé de l’autre côté, le Prince aperçut au loin la face arrière de la seconde porte et y lut :

« ACCEPTE LES AUTRES »

Tout autour de lui il reconnut les personnes qu’il avait côtoyées dans sa vie ; celles qu’il avait aimées comme celles qu’il avait détestées. Celles qu’il avait soutenues et celles qu’il avait combattues. Mais à sa grande surprise, il était maintenant incapable de voir leurs imperfections, leurs défauts, ce qui autrefois l’avait tellement gêné et contre quoi il s’était battu.

Il rencontra à nouveau le Vieux Sage :

– « Qu’as-tu appris sur le chemin ? demanda ce dernier.

– J’ai appris, répondit le Prince, qu’en étant en accord avec moi-même, je n’avais plus rien à reprocher aux autres, plus rien à craindre d’eux. J’ai appris à accepter et à aimer les autres totalement, inconditionnellement.

– C’est bien, dit le Vieux Sage. C’est la seconde Sagesse. Tu peux franchir à nouveau la deuxième porte.

Arrivé de l’autre côté, le Prince aperçut la face arrière de la première porte et y lut :

« ACCEPTE LE MONDE »

« Curieux, se dit-il, que je n’aie pas vu cette inscription la première fois. » Il regarda autour de lui et reconnut ce monde qu’il avait cherché à conquérir, à transformer, à changer. Il fut frappé par l’éclat et la beauté de toute chose. Par leur perfection. C’était pourtant le même monde qu’autrefois. Etait-ce le monde qui avait changé ou son regard ? Il croisa le Vieux Sage qui lui demanda :

« – Qu’as-tu appris sur le chemin ?

– J’ai appris, dit le Prince, que le monde est le miroir de mon âme. Que mon âme ne voit pas le monde, elle se voit dans le monde. Quand elle est enjouée, le monde lui semble gai. Quand elle est accablée, le monde lui semble triste. Le monde, lui, n’est ni triste ni gai. Il est là ; il existe ; c’est tout. Ce n’était pas le monde qui me troublait, mais l’idée que je m’en faisais. J’ai appris à accepter sans le juger, totalement, inconditionnellement.

– C’est la 3ème Sagesse, dit le Vieil Homme. Te voilà à présent en accord avec toi-même, avec les autres et avec le Monde. »

Un profond sentiment de paix, de sérénité, de plénitude envahit le Prince. Le Silence l’habita.

– Tu es prêt, maintenant, à franchir le dernier Seuil, dit le Vieux Sage, celui du passage du silence de la plénitude à la Plénitude du Silence.

Et le Vieil Homme disparut.

 

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LES 3 VIEILLARDS

 

Un jour, une femme sort de sa maison et voit trois vieillards  avec de longues barbes blanches, assis devant chez elle.
Elle ne les reconnaît pas. Elle leur dit :
–  » Je ne pense pas que je vous connaisse, mais vous devez avoir faim.
S’il vous plaît, entrez et je vous donnerai quelque chose à manger. « 
–  » Est-ce que l’homme de la maison est là ? «  ont-ils demandé.
–  » Non, il est sorti « , leur répondit-elle.
–  » Alors nous ne pouvons pas entrer  » ont-ils répondu.

En soirée lorsque son mari arrive à la maison, elle lui dit ce qui s’était passé.
–  » Va leur dire que je suis à la maison et invite-les à entrer ! « 
dit-il à sa femme.

La femme sort et invite les hommes à entrer dans la maison.
–  » Nous n’entrons jamais ensemble dans une maison « 
ont-ils répondu.
–  » Et pourquoi ? «  a t-elle voulu savoir.

Un des vieillards lui expliqua :
–  » Son nom est RICHESSE, dit-il en indiquant un de ses amis et, en indiquant l’autre, » lui c’est SUCCÈS et je suis AMOUR.
Il a ajouté :
–  » Retourne à la maison et discute avec ton mari pour savoir lequel d’entre nous vous voulez dans votre maison. « 

La femme retourne à la maison et dit à son mari ce qui avait été dit.
Son mari était ravi.
–  » Comme c’est agréable ! «  dit-il.
Puisque c’est le cas, nous allons inviter RICHESSE. »

Sa femme n’était pas d’accord :
–  » Pourquoi n’inviterions-nous pas SUCCÈS ? « 

Leur belle-fille, qui était dans une autre pièce, entendit leur conversation.
Elle sauta sur l’occasion pour faire sa propre suggestion :
–  » Ne serait-il pas mieux d’inviter AMOUR ?
La maison sera alors remplie d’amour  » !

–  » Tenons compte du conseil de notre belle-fille,
dit le mari à sa femme.
Sors et propose à AMOUR d’être notre invité. « 

La femme sort et demande aux trois vieillards :
–  » Lequel d’entre vous est AMOUR ?
S’il vous plaît, entrez et sois notre invité. « 

AMOUR se lève et commença à marcher vers la maison.
Les deux autres se lèvent aussi et le suivent.
Étonnée, la dame demande à RICHESSE et SUCCÈS :
–  » J’ai seulement invité AMOUR. Pourquoi venez-vous aussi ? « 

Les vieillards lui répondirent ensemble :
–  » Si vous aviez invité RICHESSE ou SUCCÈS, les deux autres d’entre nous serions restés dehors.
Mais puisque vous avez invité AMOUR, partout où il va nous allons avec lui puisque partout
où il y a de l’amour, il y a aussi de la richesse et du succès. » !!!

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OBSTACLE SUR LA ROUTE

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Photo : OBSTACLE SUR LA ROUTE</p><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /> <p>Il y a très longtemps, un roi fit placer un gros rocher sur une route. Puis, il se cacha et attendit pour voir si quelqu’un enlèverait l’énorme rocher. Quelques-uns des marchands et courtisans les plus riches du royaume passèrent par-là et firent tout simplement le tour du rocher. Plusieurs d’entre eux en profitèrent pour accuser le roi de négliger les routes, mais aucun ne fit quoi que ce soit pour enlever le rocher du chemin. Puis, un paysan passa par-là avec une grosse caisse de légumes. En approchant du rocher, le paysan déposa son fardeau et essaya de pousser le rocher vers le fossé. Après beaucoup d’efforts, il finit par réussir. Lorsqu’il se pencha pour reprendre sa caisse de légumes, il aperçut une bourse par terre, à l’endroit même où était le rocher. La bourse contenait plusieurs pièces d’or et une note écrite par le roi, dans laquelle il disait que l’or appartenait à la personne qui avait enlevé le rocher. Le paysan venait d’apprendre ce que beaucoup de gens ne comprennent jamais :<br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /> "chaque obstacle nous donne l’occasion d’améliorer notre sort."
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Il y a très longtemps, un roi fit placer un gros rocher sur une route. Puis, il se cacha et attendit pour voir si quelqu’un enlèverait l’énorme rocher.
Quelques-uns des marchands et courtisans les plus riches du royaume passèrent par-là et firent tout simplement le tour du rocher. Plusieurs d’entre eux en profitèrent pour accuser le roi de négliger les routes, mais aucun ne fit quoi que ce soit pour enlever le rocher du chemin.
Puis, un paysan passa par-là avec une grosse caisse de légumes. En approchant du rocher, le paysan déposa son fardeau et essaya de pousser le rocher vers le fossé. Après beaucoup d’efforts, il finit par réussir. Lorsqu’il se pencha pour reprendre sa caisse de légumes, il aperçut une bourse par terre, à l’endroit même où était le rocher. La bourse contenait plusieurs pièces d’or et une note écrite par le roi, dans laquelle il disait que l’or appartenait à la personne qui avait enlevé le rocher.
Le paysan venait d’apprendre ce que beaucoup de gens ne comprennent jamais :
« Chaque obstacle nous donne l’occasion d’améliorer notre sort. »
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Le voyage du tailleur de pierre

 

Tailleur de pierres

Un tailleur de pierre fort habile vivait au pied d’une montagne. Il avait le don pour choisir les meilleurs blocs de la carrière, les extraire en un tour de main, les tailler avec adresse. La maîtrise de son art lui valut une belle réputation qui fut colportée jusqu’au chef-lieu du canton. Un riche commerçant le fit venir pour lui commander des marches de grès rose afin de remplacer son vieil escalier de bois vermoulu. Pendant son travail, le tailleur eut tout le loisir d’apprécier la splendide demeure du bourgeois, ses meubles de bois précieux, ses mets plantureux, ses nombreux serviteurs, sa femme et sa concubine pomponnées dans leurs robes de soie.

Quand l’artisan rentra chez lui, le contraste fut si saisissant qu’il en eut du vague à l’âme. Malgré son talent, il s’éreintait pour parvenir tout juste à nourrir sa nombreuse descendance. Il était condamné à vivre dans une masure étroite et enfumée, à manger du gruau de riz en compagnie de sa femme mal fagotée, au milieu de leur bruyante marmaille. Jamais il n’aurait la belle vie du bourgeois.

Le lendemain, le tailleur de pierre partit pour la montagne. N’ayant plus le cœur à l’ouvrage, il quitta le sentier qui conduisait à la carrière et grimpa celui qui menait à la cabane de bambou d’un taoïste. Le vieil anachorète, que l’on disait immortel et magicien, lui servit une tisane douce-amère et lui demanda quel tourment l’avait conduit jusqu’à sa modeste retraite. L’artisan lui conta sa visite chez le bourgeois et, à la fin se lamenta sur son sort.

Qui a perçu l’illusion de ce monde mouvant, répondit le sage, qui s’est ouvert au Tao, ne voudrait pas échanger sa hutte contre un palais. Mais comment renoncer à ce qu’on ne connaît pas ?

Et le vieillard esquissa de la main une manière d’idéogramme, tout en murmurant quelques mots impénétrables.

Le tailleur de pierre se retrouva aussitôt à la place du riche commerçant, dans sa somptueuse maison ornée d’un nouvel escalier de grès rose ! Il ne se posa pas plus de questions et se hâta de croquer à pleines dents cette vie opulente et douillette.

Quelques jours après, alors qu’il flânait dans la rue principale de la bourgade, le tailleur vit la foule s’écarter pour laisser passer un cortège. C’était le préfet en tournée d’inspection, confortablement installé dans un palanquin doré, entouré de ses laquais et de ses gardes rutilants. L’homme des montagnes, tout ébahi, resta au milieu du passage à contempler le spectacle, obligeant ainsi la procession à s’arrêter. Les gardes se ruèrent sur lui et présentèrent au mandarin le fâcheux qui avait eu l’outrecuidance d’arrêter son palanquin. Le dignitaire, furibond le condamna à recevoir cent coups de bâton et à payer cent taels d’argent. On n’outrage pas impunément le représentant du Fils du Ciel !

Notre tailleur de pierre regretta de ne pas avoir souhaité plutôt être préfet… et il se retrouva aussitôt dans le palanquin doré !

Quand il découvrit le palais du mandarin, le tailleur de pierre n’en crut pas ses yeux. Bois laqués, statuettes de jade et d’ivoire, mets raffinés concubines envoutantes dans leur délicates robes de satin, tout ce luxe lui faisait tourner la tête. Au comble du bonheur, il pensa qu’il était parvenu au royaume des Immortels. Mais notre dignitaire, qui n’avait pas l’expérience de son prédécesseur, reçu un jour une convocation à la Cité interdite où il lui fut signifié que Son Altesse Impériale, ayant eu de nombreuses plaintes à son sujet, le démettait de ses fonctions et l’envoyait combattre les barbares du Nord.

Notre tailleur de pierre regretta de ne pas être empereur. Là, au moins, il n’aurait de comptes à rendre à personne et il serait ainsi le maître du monde. Il jouirait d’ailleurs du plus grandiose palais que des yeux mortels puissent contempler.

Et par le pouvoir du taoïste de la montagne, le tailleur de pierre se retrouva assis sur le trône impérial.

Le nouvel empereur, ne comprenant pas grand-chose à l’argot diplomatique ni à la langue de bois politique, laissa ses ministres gouverner à sa place. Il préféra jardiner dans le parc délicieusement paysagé de la Cité interdite et se prélasser sur les divans accueillants du gynécée. Et le tailleur de pierre, dans son innocence, avait mis en pratique, sans le savoir, le précepte de Lao-Tseu : Par la vertu du non-agir, l’ordre naturel se maintient.

Mais on ne s’improvise pas impunément Fils du Ciel et sans doute négligea-t-il quelque rite ancestral qui maintenait l’harmonie entre le Ciel et la Terre. Une terrible sécheresse s’abattit sur l’Empire du Milieu. Les cours d’eau et les étangs furent à sec, les sources et les puits se tarirent. Même à l’ombre des murs du jardin de la Cité interdite, la chaleur caniculaire fit des ravages. Sous le soleil de plomb, les pivoines, les roses, les orchidées, les bambous et les bosquets nains moururent de soif entre les mains attendries de l’empereur. Le souverain le plus puissant du monde comprit que l’astre solaire lui était supérieur. Et le tailleur de pierre regretta ardemment de ne pas trôner à sa place dans le ciel.

De sa lointaine montagne, le vieux taoïste capta aussitôt sa pensée car, soudain, le tailleur de pierre insatiable se pavanait sur la voûte céleste. De là, il pouvait imposer son pouvoir à toute la surface de la terre, caresser et faire chanter la diversité des paysages, des choses et des êtres. Et sans cesse admirer son œuvre renouvelée. Jusqu’au jour où les nuages revinrent. Tout d’abord, il fut borgne, puis complètement aveugle. Il ne pouvait plus jouir du spectacle qu’il créait. Il enragea. Le nuage, cette vapeur inconsistante, était donc plus puissant que lui, fournaise ardente. Il regretta de ne pas être à sa place.

Le sage de la montagne exécuta son petit tour de passe-passe et notre tailleur de pierre se retrouva nuage. Il fit quelque temps la nique au soleil, lui tirant nonchalamment son écran de fumée. Mais il fut bientôt emporté par un grand courant d’air taciturne qui le ballotta dans les six directions, l’effilocha, le déchira. Il était sans force entre les mains du vent. Il avait trouvé son maître, sans doute le plus puissant, le plus insaisissable de l’univers. Il regretta de ne pas y avoir pensé plus tôt.

Par le pouvoir du vieux sage, le tailleur de pierre fut souffle de vent. Il prit de la vitesse, de la vigueur, se mua en un redoutable ouragan. Il jouait à renverser les arbres, à souffler les toitures, à faire crouler les murs. Il fut arrêté par une haute montagne. Il s’acharna sur elle, tenta de l’ébranler, de la déraciner, de l’escalader. Rien n’y fit. Il s’essouffla. Il avait donc trouvé plus fort que lui. Il souhaita être montagne.

Et par la magie du Tao, le tailleur de pierre fut un pic altier, couronné de nuages. Il était inamovible et insensible à la neige et aux rayons du soleil. Il pensait avoir atteint la félicité suprême d’un Immortel. Mais il sourcilla, manifestant une petite gêne. L’un de ses orteils le démangeait et il ne pouvait pas se gratter ! Comme c’était agaçant ! Insupportable même ! Il remarqua enfin, à travers une trouée de brume, un humain minuscule, un misérable mortel, qui tenait à la main une masse. C’était un petit tailleur de pierre, un moins que rien, qui lui sapait le moral ! Il n’y avait donc rien de plus puissant au monde que ce pauvre type…

Et après le voyage magique que lui fit faire le sage, le tailleur de pierre se retrouva dans sa carrière, au pied de la montagne. Il admira le paysage comme si ses jambes ne l’avaient jamais porté jusque-là. Puis il se mit à l’ouvrage, chantant à tue-tête. Le soir, il rentra chez lui, embrassa avec plaisir sa femme et ses enfants qu’il trouva plus beaux et plus vrais que les courtisans. Et plus jamais il ne se plaignit de son sort.

Ne cherche pas le bonheur dans le verger de ton voisin.
Creuse plutôt à l’intérieur

arabesque 2

 

 

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« Lettre à Monsieur l’instituteur »

 

Si parfois vous étiez embarrassé pour savoir jusqu’où il est permis d’aller dans votre enseignement moral, voici une règle pratique à laquelle vous pourrez vous tenir. Au moment de proposer aux élèves un précepte, une maxime quelconque, demandez-vous s’il se trouve à votre connaissance un seul honnête homme qui puisse être froissé de ce que vous allez dire. Demandez-vous si un père de famille, je dis un seul, présent à votre classe et vous écoutant, pourrait de bonne foi refuser son assentiment à ce qu’il vous entendrait dire. Si oui, abstenez-vous de le dire ; sinon, parlez hardiment : car ce que vous allez communiquer à l’enfant, ce n’est pas votre propre sagesse ; c’est la sagesse du genre humain, c’est une de ces idées d’ordre universel que plusieurs ont fait entrer dans le patrimoine de l’humanité(…) »

(Jules Ferry extrait de lettre à un instituteur)

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C I T A T I O N S

Quelques citations SOUFI

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flèche jauneCe que tu donnes est à toi pour toujours. Ce que tu gardes est perdu à jamais.
flèche jauneSi la parole que tu vas dire n’est pas plus belle que le silence, ne la dis pas.
flèche jauneLa sincérité est la perle qui se forme dans la coquille du cœur.
flèche jauneQuand le cœur pleure ce qu’il a perdu, l’esprit rit sur ce qu’il a trouvé.
flèche jauneLa magnanimité consiste à rendre justice et à ne pas demander justice.
flèche jauneL’optimisme vient de Dieu, le pessimisme est dans le cerveau de l’homme.
flèche jauneSi la parole que tu vas dire n’est pas plus belle que le silence, ne la dis pas.

flèche jauneLa sincérité est la perle qui se forme dans la coquille du cœur.
flèche jauneQuand le cœur pleure ce qu’il a perdu, l’esprit rit sur ce qu’il a trouvé.
flèche jauneLa magnanimité consiste à rendre justice et à ne pas demander justice.
flèche jauneL’optimisme vient de Dieu, le pessimisme est dans le cerveau de l’homme.
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CITATIONS de Albert EINSTEIN

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Source : radioeveil

« Ceux qui aiment marcher en rangs sur une musique : ce ne peut être que par erreur qu’ils ont reçu un cerveau, une moelle épinière leur suffirait amplement. »

« La possession de merveilleux moyens de production n’a pas apporté la liberté, mais le souci et la famine. »

« Dieu ne joue pas aux dés. »

« L’imagination est plus importante que le savoir. »

« Le culte de la personnalité reste à mes yeux toujours injustifié. »
« L’enseignement devrait être ainsi : celui qui le reçoit le recueille comme un don inestimable mais jamais comme une contrainte pénible. »
« La personnalité créatrice doit penser et juger par elle-même car le progrès moral de la société dépend exclusivement de son indépendance. »
« C’est la personne humaine, libre et créatrice qui façonne le beau et le sublime, alors que les masses restent entraînées dans une ronde infernale d’imbécillité et d’abrutissement. »
« C’est le rôle essentiel du professeur d’éveiller la joie de travailler et de connaître. »
« Celui qui ressent sa propre vie et celle des autres comme dénuées de sens est fondamentalement malheureux, puisqu’il n’a aucune raison de vivre. »
« Que chacun raisonne en son âme et conscience, qu’il se fasse une idée fondée sur ses propres lectures et non d’après les racontars des autres. »
« Rare est le nombre de ceux qui regardent avec leurs propres yeux et qui éprouvent avec leur propre sensibilité. »
« La valeur morale ne peut pas être remplacée par la valeur intelligence et j’ajouterai : Dieu merci ! »
« Se sacrifier au service de la vie équivaut à une grâce. »
« La bureaucratie réalise la mort de toute action. »
« L’effort d’unir sagesse et pouvoir aboutit rarement et seulement très brièvement. »
« L’homme évite habituellement d’accorder de l’intelligence à autrui, sauf quand par hasard il s’agit d’un ennemi. »
« Celui qui ne peut plus éprouver ni étonnement ni surprise, est pour ainsi dire mort : ses yeux sont éteints. »
« Un homme qui lit trop et qui fait trop peu d’efforts cérébraux prend vite des habitudes de paresse d’esprit. »
« Le nationalisme est une maladie infantile. C’est la rougeole de l’humanité. »
« Le plus beau sentiment du monde, c’est le sens du mystère. Celui qui n’a jamais connu cette émotion, ses yeux sont fermés. »
« La vie, c’est comme une bicyclette, il faut avancer pour ne pas perdre l’équilibre. »
« Placez votre main sur un poêle une minute et ça vous semble durer une heure. Asseyez vous auprès d’une jolie fille une heure et ça vous semble durer une minute. C’est ça la relativité. »
« Soit A un succès dans la vie. Alors A = x + y + z, où x = travailler, y = s’amuser, z = se taire. »
« N’essayez pas de devenir un homme qui a du succès. Essayez de devenir un homme qui a de la valeur. »
« Il est hélas devenu évident aujourd’hui que notre technologie a dépassé notre humanité. »
« En apparence, la vie n’a aucun sens, et pourtant, il est impossible qu’il n’y en ait pas un ! »
« L’escalier de la science est l’échelle de Jacob, il ne s’achève qu’aux pieds de Dieu. »
« Il ne faut pas faire de l’intelligence un dieu, car si celle-ci est douée de muscles puissants, elle ne possède pas de personnalité. »
« La connaissance s’acquiert par l’expérience, tout le reste n’est que de l’information. »
« Je ne dors pas longtemps, mais je dors vite. »

« Les grands esprits ont toujours rencontré une opposition farouche des esprits médiocres. »

« Je ne pense jamais au futur. Il vient bien assez tôt. »
« La théorie, c’est quand on sait tout et que rien ne fonctionne. La pratique, c’est quand tout fonctionne et que personne ne sait pourquoi. Ici, nous avons réuni théorie et pratique : Rien ne fonctionne… et personne ne sait pourquoi ! »
« Pour être un membre irréprochable parmi une communauté de moutons, il faut avant toute chose être soi-même un mouton. »
« La science sans religion est boiteuse, la religion sans science est aveugle. »
« Le monde est dangereux à vivre ! Non pas tant à cause de ceux qui font le mal, mais à cause de ceux qui regardent et laissent faire. »
« Ce qui est incompréhensible, c’est que le monde soit compréhensible. »
« La perfection des moyens et la confusion des buts semblent caractériser notre époque. »
« Il n’y a que deux façons de vivre sa vie : l’une en faisant comme si rien n’était un miracle, l’autre en faisant comme si tout était un miracle. »
« Il n’existe que deux choses infinies, l’univers et la bêtise humaine… mais pour l’univers, je n’ai pas de certitude absolue. »
« Ne t’inquiète pas si tu as des difficultés en maths, je peux t’assurer que les miennes sont bien plus importantes ! »
« La politique c’est éphémère mais une équation est éternelle. »
« Le progrès technique est comme une hache qu’on aurait mis dans les mains d’un psychopathe. »
« La politique c’est éphémère mais une équation est éternelle. »
« Ce qui compte ne peut pas toujours être compté, et ce qui peut être compté ne compte pas forcément. »
« La chose la plus difficile à comprendre au monde c’est l’impôt sur le revenu ! »
« La valeur d’un homme tient dans sa capacité à donner et non dans sa capacité à recevoir. »
« Ce n’est pas à cause de l’attraction terrestre que des gens tombent… amoureux ! »
« J’aime penser que la lune est là même si je ne la regarde pas. »
« La science est une chose merveilleuse… tant qu’il ne faut pas en vivre ! »
« J’affirme que le sentiment religieux cosmique est le motif le plus puissant et le plus noble de la recherche scientifique. »
« Il est plus facile de désintégrer un atome qu’un préjugé. »
« Le mot progrès n’aura aucun sens tant qu’il y aura des enfants malheureux. »
« Je ne sais pas comment sera la troisième guerre mondiale, mais je sais qu’il n’y aura plus beaucoup de monde pour voir la quatrième. »
« La vie est une aventure, elle doit être sans cesse disputée à la mort. »
« L’Etat est notre serviteur et nous n’avons pas à en être les esclaves. »
« Définissez-moi d’abord ce que vous entendez par Dieu et je vous dirai si j’y crois. »
« Le hasard, c’est Dieu qui se promène incognito. »
« Si l’idée n’est pas à priori absurde, elle est sans espoir. »
« La distinction entre le passé, le présent, le futur n’est qu’une illusion, aussi tenace soit-elle. »
« Rendez les choses aussi simples que possible, mais pas plus simples. »
« Le monde que nous avons créé est le résultat de notre niveau de réflexion, mais les problèmes qu’il engendre ne sauraient être résolus à ce même niveau. »
« La vraie valeur d’un homme se détermine en examinant dans quelle mesure et dans quel sens il est parvenu à se libérer du moi. »
« Les amères leçons du passé doivent être réapprises sans cesse. »
« Un problème créé ne peut être résolu en réfléchissant de la même manière qu’il a été créé. »
« C’est le devoir de chaque homme de rendre au monde au moins autant qu’il en a reçu. »
« Une personne qui n’a jamais commis d’erreurs n’a jamais tenté d’innover. »
« La folie, c’est se comporter de la même manière et s’attendre à un résultat différent. »
« Tout ce qui est vraiment grand et inspiré n’a été réalisé que par des individus travaillant librement. »
« C’est la théorie qui décide de ce que nous pouvons observer. »
« Si vous ne pouvez expliquer un concept à un enfant de six ans, c’est que vous ne le comprenez pas complètement. »
« Le problème aujourd’hui n’est pas l’énergie atomique, mais le cœur des hommes. »
« L’école devrait toujours avoir pour but de donner à ses élèves une personnalité harmonieuse, et non de les former en spécialiste. »
« Peu d’être sont capables d’exprimer posément une opinion différente des préjugés de leur milieu. La plupart des êtres sont mêmes incapables d’arriver à formuler de telles opinions. »
« Rien n’est plus proche du vrai que le faux. »
« L’homme solitaire pense seul et crée des nouvelles valeurs pour la communauté. »
« Rien ne peut être aussi bénéfique à la santé humaine et augmenter les chances de survie de la vie sur terre que d’opter pour une diète végétarienne. »
« Je sais pourquoi tant de gens aiment couper du bois. C’est une activité où l’on voit tout de suite le résultat. »
« Le mental intuitif est un don sacré et le mental rationnel est un serviteur fidèle. Nous avons créé une société qui honore le serviteur et a oublié le don. »
« Ne fais jamais rien contre ta conscience, même si l’État te le demande. »
« Un être humain est une partie du tout que nous appelons « Univers »… Une partie limitée dans le Temps et dans l’Espace. »

« Vous me demandez si je tiens un journal où je note mes grandes idées ? Je n’en ai jamais eu qu’une seule… »

« La seule chose absolue dans un monde comme le nôtre, c’est l’humour. »

« Ce n’est pas que je suis si intelligent, c’est que je reste plus longtemps avec les problèmes. »

« Le monde ne sera pas détruit par ceux qui font le mal, mais par ceux qui les regardent sans rien faire. »

 

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.Encore des citations :
mini-fleches-14SE RESSOURCER
http://www.seressourcer.net/citations.htm
mini-fleches-14CITATIONS CÉLÈBRES
http://www.citation-celebre.com/

Plutôt que de penser à ce que tu n’as pas, pense à ce que tu peux faire avec ce que tu as. » Ernest Hemingway

 

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Voir les autres articles de cette série :

SÉLECTION TEXTES COURTS/1

HISTOIRES COURTES

CONTES PHILOSOPHIQUES

MATIN BRUN/Livre-audio-théâtre

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Martin Luther King, Lettre de la geôle de Birmingham, extraits

22 juillet 2014

En ces temps de guerres et d’injustice en Palestine, en Syrie, en Ukraine, en Afrique… cette lettre de Martin Luther King, encore d’une brûlante actualité, apporte des éléments de discernement et d’éveil à nos consciences pacifistes troublées et mal informées.

 

‹‹ Nous ne sommes pas seulement responsables
de ce que nous faisons,

mais également de ce que nous laissons faire. ››

J. Müller

« La liberté commence où l’ignorance finit. »
Victor Hugo

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arts-abstrait-100 Martin Luther King, Lettre de la geôle de Birmingham, extraits

Parce que Martin Luther King n’a pas fait « qu’un rêve », voici un extrait de la magnifique lettre de la geôle de Birmingham, écrite en prison le 16 avril 1963.
Elle est disponible dans l’autobiographie De Luther King, aux éditions Bayard.

 

(…) Nous avons douloureusement appris que la liberté n’est jamais accordée de bon gré par l’oppresseur; elle doit être exigée par l’opprimé. Franchement, je ne me suis jamais engagé dans un mouvement d’action directe à un moment jugé «opportun», d’après le calendrier de ceux qui n’ont pas indûment subi les maux de la ségrégation.
Depuis des années, j’entends ce mot: «Attendez!». Il résonne à mon oreille, comme à celle de chaque Noir, avec une perçante familiarité.

Il nous faut constater avec l’un de nos éminents juristes que «justice trop tardive est déni de justice ».

Nous avons attendu pendant plus de trois cent quarante ans les droits constitutionnels dont nous a dotés notre Créateur. Les nations d’Asie et d’Afrique progressent vers l’indépendance politique à la vitesse d’un avion à réaction, et nous nous traînons encore à l’allure d’une voiture à cheval vers le droit de prendre une tasse de café au comptoir. Ceux qui n’ont jamais senti le dard brûlant de la ségrégation raciale ont beau jeu de dire: «Attendez !»

Mais quand vous avez vu des populaces vicieuses lyncher à volonté vos pères et mères, noyer à plaisir vos frères et sœurs ; quand vous avez vu des policiers pleins de haine maudire, frapper, brutaliser et même tuer vos frères et sœurs noirs en toute impunité; quand vous voyez la grande majorité de vos vingt millions de frères noirs étouffer dans la prison fétide de la pauvreté, au sein d’une société opulente; quand vous sentez votre langue se nouer et votre voix vous manquer pour tenter d’expliquer à votre petite fille de six ans pourquoi elle ne peut aller au parc d’attractions qui vient de faire l’objet d’une publicité à la télévision; quand vous voyez les larmes affluer dans ses petits yeux parce qu’un tel parc est fermé aux enfants de couleur; quand vous voyez les nuages déprimants d’un sentiment d’infériorité se former dans son petit ciel mental; quand vous la voyez commencer à oblitérer sa petite personnalité en sécrétant inconsciemment une amertume à l’égard des Blancs; quand vous devez inventer une explication pour votre petit garçon de cinq ans qui vous demande dans son langage pathétique et torturant: «Papa, pourquoi les Blancs sont si méchants avec ceux de couleur ? »; quand, au cours de vos voyages, vous devez dormir nuit après nuit sur le siège inconfortable de votre voiture parce que aucun motel ne vous acceptera; quand vous êtes humilié jour après jour par des pancartes narquoises: « Blancs », «Noirs»; quand votre prénom est «négro» et votre nom «mon garçon» (quel que soit votre âge) ou «John»; quand votre mère et votre femme ne sont jamais appelées respectueusement «madame»; quand vous êtes harcelé le jour et hanté la nuit par le fait que vous êtes un nègre, marchant toujours sur la pointe des pieds sans savoir ce qui va vous arriver l’instant d’après, accablé de peur à l’intérieur et de ressentiment à l’extérieur; quand vous combattez sans cesse le sentiment dévastateur de n’être personne; alors vous comprenez pourquoi nous trouvons si difficile d’attendre. Il vient un temps où la coupe est pleine et où les hommes ne supportent plus de se trouver plongés dans les abîmes du désespoir. J’espère, Messieurs, que vous pourrez comprendre notre légitime et inévitable impatience (…)

Vous exprimez une grande inquiétude à l’idée que nous sommes disposés à enfreindre la loi. Voilà certainement un souci légitime.
Comme nous avons si diligemment prôné l’obéissance à l’arrêt de la Cour suprême interdisant, en 1954, la ségrégation dans les écoles publiques, il peut sembler paradoxal, au premier abord, de nous voir enfreindre la loi en toute conscience. On pourrait fort bien nous demander: «Comment pouvez-vous recommander de violer certaines lois et d’en respecter certaines autres? » La réponse repose sur le fait qu’il existe deux catégories de lois: celles qui sont justes et celles qui sont injustes. Je suis le premier à prêcher l’obéissance aux lois justes. L’obéissance aux lois justes n’est pas seulement un devoir juridique, c’est aussi un devoir moral. Inversement, chacun est moralement tenu de désobéir aux lois injustes. J’abonderais dans le sens de saint Augustin pour qui «une loi injuste n’est pas une loi ».

Quelle est la différence entre les unes et les autres? Comment déterminer si une loi est juste ou injuste ? Une loi juste est une prescription établie par l’homme en conformité avec la loi morale ou la loi de Dieu. Une loi injuste est une prescription qui ne se trouve pas en harmonie avec la loi morale. Pour le dire dans les termes qu’emploie saint Thomas d’Aquin, une loi injuste est une loi humaine qui ne plonge pas ses racines dans la loi naturelle et éternelle. Toute loi qui élève la personne humaine est juste. Toute loi qui la dégrade est injuste. Toute loi qui impose la ségrégation est injuste car la ségrégation déforme l’âme et endommage la personnalité. Elle donne à celui qui l’impose un fallacieux sentiment de supériorité et à celui qui la subit un fallacieux sentiment d’infériorité. Pour employer les termes de Martin Buber, le grand philosophe juif, la ségrégation substitue à la relation entre «moi et toi» une relation entre «moi et celui-là» qui finit par reléguer des personnes au rang de choses. Aussi la ségrégation n’est-elle pas seulement malsaine du point de vue politique, économique et sociologique, elle est également mauvaise du point de vue du péché. Paul Tillich a dit que le péché c’est la séparation. La ségrégation n’est-elle pas l’expression existentielle de la tragique séparation de l’homme, une expression de son épouvantable bannissement, de son terrible état de péché? Aussi puis-je pousser des hommes à respecter l’arrêt de la Cour suprême de 1954, car il est moralement juste, et d’enfreindre les ordonnances sur la ségrégation, car elles sont moralement mauvaises (…)

Nous ne pourrons jamais oublier que tous les agissements de Hitler en Allemagne étaient « légaux» et que tous les actes des combattants de la liberté en Hongrie étaient «illégaux ». Il était «illégal» d’aider et de réconforter un juif dans l’Allemagne de Hitler. Mais je suis sûr que si j’avais vécu en Allemagne à cette époque-là, j’aurais aidé et réconforté mes frères juifs même si c’était illégal. Si je vivais aujourd’hui dans un pays communiste où certains principes chers à la foi chrétienne sont abolis, je crois que je recommanderais ouvertement la désobéissance aux lois antireligieuses.

Je dois vous faire deux aveux sincères, mes frères chrétiens et juifs.
Tout d’abord je dois vous avouer que, ces dernières années, j’ai été gravement déçu par les Blancs modérés. J’en suis presque arrivé à la conclusion regrettable que le grand obstacle opposé aux Noirs en lutte pour leur liberté, ce n’est pas le membre du Conseil des citoyens blancs ni celui du Ku Klux Klan, mais le Blanc modéré qui est plus attaché à l’« ordre» qu’à la justice; qui préfère une paix négative issue d’une absence de tensions, à la paix positive issue d’une victoire de la justice; qui répète constamment: «Je suis d’accord avec vous sur les objectifs, mais je ne peux approuver vos méthodes d’action directe»; qui croit pouvoir fixer, en bon paternaliste, un calendrier pour la libération d’un autre homme; qui cultive le mythe du «temps-qui-travaille-pour-vous » et conseille constamment au Noir d’attendre «un moment plus opportun ». La compréhension superficielle des gens de bonne volonté est plus frustrante que l’incompréhension totale des gens mal intentionnés. Une acceptation tiède est plus irritante qu’un refus pur et simple (…)

Dans votre déclaration, vous affirmez que nos actions, bien que pacifiques, doivent être condamnées car elles précipitent la violence.
Mais peut-on procéder à une telle assertion en bonne logique? Cela ne revient-il pas à condamner la victime d’un vol sous prétexte qu’en ayant de l’argent elle a poussé le coupable à commettre un acte de malhonnêteté répréhensible? Cela ne revient-il pas à condamner Socrate sous prétexte que son inébranlable attachement à la vérité et ses réflexions philosophiques ont poussé une opinion publique dévoyée à lui faire boire la ciguë? Cela ne revient-il pas à condamner Jésus, sous prétexte que son souci sans pareil de Dieu et sa soumission incessante à la volonté de celui-ci ont précipité le geste pervers de ceux qui l’ont crucifié ? Comme les juges fédéraux l’ont sans cesse affirmé et comme nous devons l’admettre: il est immoral de demander à un individu qu’il renonce à s’efforcer d’obtenir ses droits constitutionnels fondamentaux sous prétexte que sa quête précipite la violence. La société doit protéger la victime et châtier le voleur.

J’avais également espéré que les Blancs modérés rejetteraient le mythe du «temps-qui-travaille-pour-vous ». J’ai reçu ce matin une lettre d’un de nos frères blancs au Texas. Il me dit: «Tous les chrétiens savent que les personnes de couleur obtiendront un jour l’égalité des droits, mais il est possible que votre hâte religieuse soit trop grande. Il a fallu près de deux mille ans à la chrétienté pour accomplir ce qu’elle a accompli. Il faut du temps pour que l’enseignement du Christ s’impose ici-bas.» Tout ce que dit mon correspondant résulte d’une conception tragiquement erronée de l’action du temps. Prétendre que le temps, à lui seul, guérira inéluctablement tous les maux, voilà une idée étrangement irrationnelle. En réalité, le temps est neutre; il peut être utilisé pour construire ou pour détruire. J’en suis venu à penser que les hommes de mauvaise volonté l’ont mis à profit bien plus efficacement que les hommes de bonne volonté. Notre génération ne doit pas se reprocher seulement les actes et les paroles au vitriol des méchants, mais aussi l’effrayant silence des justes. Nous devons admettre que le progrès de l’humanité ne roule jamais sur les roues de l’inéluctabilité. Il n’est amené que par les efforts inlassables et persistants des hommes qui ont la volonté de collaborer à l’oeuvre de Dieu. Sans ce dur labeur, le temps lui-même devient l’allié des forces de stagnation sociale. Il nous faut user du temps dans un esprit créateur et bien comprendre que le temps est toujours venu d’agir dans le bon sens. C’est maintenant qu’il faut honorer les promesses de la démocratie et transformer notre sempiternelle élégie nationale en un psaume à la fraternité. Le moment est venu de tirer notre politique nationale des sables mouvants de l’injustice raciale pour la hisser sur le roc solide de la dignité humaine.

Vous qualifiez d’extrémiste l’action que nous avons menée à Birmingham. Au début, j’étais assez déçu de voir certains de mes confrères pasteurs considérer notre effort de non-violence comme une initiative émanant de milieux extrémistes (…)

Les opprimés ne peuvent demeurer dans l’oppression à jamais. Le moment vient toujours où ils proclament leur besoin de liberté. Et c’est ce qui se produit actuellement pour le Noir américain. Quelque chose, au-dedans de lui-même, lui a rappelé son droit naturel à la liberté et quelque chose en dehors de lui-même lui a rappelé que cette liberté, il pouvait la conquérir. Consciemment ou inconsciemment, il a été saisi par ce que les Allemands appellent le Zeitgeist et, avec ses frères noirs d’Afrique, ses frères bruns ou jaunes d’Asie, d’Amérique du Sud et des Antilles, il avance avec un sentiment d’urgence cosmique vers la Terre promise de la justice raciale. En observant cet élan vital qui s’est emparé de la communauté noire, chacun devrait aisément s’expliquer les manifestations qui ont lieu sur la voie publique. Il y a chez le Noir beaucoup de ressentiments accumulés et de frustrations latentes; il a bien besoin de leur donner libre cours. Qu’il manifeste donc; qu’il aille en pèlerinage prier devant l’hôtel de ville; qu’il se mue en « Voyageur de la Liberté» et qu’il comprenne pourquoi il doit le faire. S’il ne défoule pas, par des voies non violentes, ses émotions réprimées, celles-ci s’exprimeront par la violence; ce n’est pas une menace mais un fait historique. Je n’ai pas demandé à mon peuple: «Oublie tes sujets de mécontentement.» J’ai tenté de lui dire, tout au contraire, que son mécontentement était sain, normal, et qu’il pouvait être canalisé vers l’expression créatrice d’une action directe non violente. Cette attitude est dénoncée aujourd’hui comme extrémiste.

Je dois admettre que j’ai tout d’abord été déçu de la voir ainsi qualifiée. Mais en continuant de réfléchir à la question, j’ai progressivement ressenti une certaine satisfaction d’être considéré comme un extrémiste. Jésus n’était-il pas un extrémiste de l’amour – «Aimez vos ennemis, faites du bien à ceux qui vous haïssent, priez pour ceux qui vous maltraitent »? Amos n’était-il pas un extrémiste de la justice – « Que le droit jaillisse comme les eaux et la justice comme un torrent intarissable »? Paul n’était-il pas un extrémiste de l’Évangile de Jésus Christ – «.Je porte en mon corps les marques de Jésus »? Martin Luther n’était-il pas un extrémiste – «Me voici, je ne peux faire autrement, et que Dieu me vienne en aide»? John Bunyan n’était-il pas un extrémiste – «Je resterai en prison jusqu’à la fin de mes jours plutôt que d’assassiner ma conscience »? Abraham Lincoln n’était-il pas un extrémiste – «Notre nation ne peut survivre mi-libre, mi-esclave »? Thomas Jefferson n’était-il pas un extrémiste – «Nous tenons ces vérités pour évidentes par elles-mêmes: tous les hommes ont été créés égaux »? Aussi la question n’est-elle pas de savoir si nous voulons être des extrémistes, mais de savoir quelle sorte d’extrémistes nous voulons être. Serons-nous des extrémistes pour l’amour ou pour la haine? Serons-nous des extrémistes pour la préservation de l’injustice ou pour la cause de la justice?

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Source : Réflexions d’un Jeune Citoyen

 

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Quand vacances du Maître = Abandon de l’animal !

20 juin 2014

Juin, les vacances approchent.
Fidélité à nos fidèles compagnons  !
La deuxième partie de cet article est consacrée à la Campagne de sensibilisation « Vacances sans abandon », à diffuser largement auprès de vos contacts. Merci.

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029 Eté 2014

Un magnifique diaporama envoyé par Nicole.

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Nouvelle campagne ABANDON ANIMAUX

 http://www.lematin.ch/loisirs/animaux/nouvelle-campagne-abandon-animaux/story/14019845

30 Millions d’Amis
Dossier de presse/été 2014

30millionsdamis.fr

CET ÉTÉ, ON PART AVEC SON ANIMAL

ET PLEIN DE BONS CONSEILS !

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(à diffuser)

http://www.30millionsdamis.fr/journalistes/dl/Dossier-de-presse.pdf

 

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029 Juillet 2013

Ajout d’une liste des sites d’accueil, de pensions pour animaux et de conseils :

(info de M.Christine et Lilas)

VACANCES du Maître / Solutions

(PDF à imprimer et diffuser)

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Lettre d’un employé de fourrière…..

 Je crois que notre société a besoin qu’on attire son attention là-dessus.
« En tant que responsable d’une fourrière, je vais partager quelque chose avec vous… un regard de l’intérieur, si vous me le permettez.

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Tout d’abord, tous les vendeurs/éleveurs d’animaux devraient travailler au moins UN JOUR dans une fourrière. Peut-être qu’en voyant ces regards tristes, perdus… les yeux troublés, vous changeriez sur l’élevage et la vente à des personnes que vous ne connaissez même pas.
Ce chiot que vous venez de vendre finira probablement dans ma fourrière quand il ne sera plus une jolie boule de poils. Alors, comment vous sentiriez-vous si vous saviez qu’il y a 90% de chances que ce chien ne sorte jamais de la fourrière s’il y arrive seulement ?
Qu’il soit de race ou non, 50% des chiens qui entrent dans mon centre, abandonnés ou venant de la rue, sont de race pure…
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Les excuses les plus fréquentes que j’entends sont :
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« Nous déménageons et nous ne pouvons pas emmener notre chat/chien ».
– Vraiment ? Où déménagez-vous pour ne pas pouvoir prendre d’animal et pourquoi avoir choisi cet endroit et pas un autre où vous pourriez le garder ?
« Le chien est devenu plus grand qu’on pensait »
– Et quelle taille croyiez-vous qu’un Berger allemand avait ?
« Je n’ai pas de temps pour m’en occuper »
– C’est vrai ? Je travaille 10 ou 12 heures par jour et j’arrive quand même à trouver du temps pour mes 6 chiens.
« Il nous abîme toute la cour »
– Pourquoi ne le prenez vous pas à l’intérieur avec vous ?
On me dit toujours « Pas la peine d’insister pour lui trouver un foyer, nous savons qu’il sera adopté, c’est un bon chien »
– Ce qui est triste c’est que votre animal ne sera PAS adopté
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Savez-vous combien une fourrière est stressante ? Laissez-moi vous raconter :
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L’animal a 72 heures pour trouver une nouvelle famille à partir du moment où vous le laissez.
Parfois un peu plus si la fourrière n’est pas pleine et arrive à se débrouiller pour le garder en parfaite santé.
S’il prend froid, il meurt.
 Il sera confiné dans une petite cage, entouré des aboiements et des pleurs de 25 autres.
Il devra se débrouiller seul pour manger et dormir.
Il sera déprimé et pleurera constamment sur la famille qui l’a abandonné.
S’il a de la chance, et si j’ai assez de bénévoles, il pourra être sorti de temps en temps. Sinon, il ne recevra aucune attention, sauf une assiette de nourriture glissée sous la porte de la cage et quelques giclées d’eau.
Si le chien est grand, noir ou d’une race « bull » (pitbull, mastin…), vous l’avez conduit à la mort du moment qu’il a passé la porte. Ces chiens ne sont généralement pas adoptés.
Peu importe qu’il soit « doux » ou « dressé »… Si le chien n’est pas adopté dans les 72 heures suivant son entrée et que le refuge est plein, il sera sacrifié.
Si le refuge n’est pas plein et que le chien est suffisamment gentil et d’une race attractive, il est possible que son exécution soit repoussée, mais pas pour longtemps.
La plupart des chiens sont mis en cages de protection et sont sacrifiés s’ils montrent la moindre agressivité. Même le chien le plus calme est capable de changer dans un tel environnement.
Si votre chien est contaminé par la toux du chenil (trachéobronchite infectieuse canine) ou toute autre infection respiratoire, il sera sacrifié immédiatement, simplement parce que les fourrières n’ont pas les moyens de payer des traitements à 150 euros.
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Et voici quelque chose sur l’euthanasie pour ceux qui n’ont jamais été témoins de comment un animal parfaitement sain sera sacrifié :
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En premier lieu, il sera sorti de sa cage en laisse. Les chiens pensent toujours qu’ils vont se promener, ils sortent heureux, remuant la queue…
jusqu’à ce qu’ils arrivent à la « chambre », là ils freinent tous des 4 pattes. Ils doivent sentir ou capter la mort ou sentir les âmes tristes qui ont été laissées là. C’est bizarre mais ça arrive avec tous sans exception. Le chien ou chat sera tenu par 1 ou 2 techniciens vétérinaires, en fonction de sa taille et de sa nervosité. Ensuite, un spécialiste de l’euthanasie ou un vétérinaire entamera le processus de trouver une veine dans sa patte avant et il lui injectera la dose de « substance rose ».
Espérons que l’animal ne prenne pas peur en se sentant immobilisé. J’en ai vu se griffer eux-mêmes et finir couverts de leur propre sang, rendus sourds par les aboiements et les cris. Tous ne « dorment » pas immédiatement. Parfois ils sont pris de spasmes pendant un instant et se souillent. Une fois terminé, le cadavre de votre animal sera empilé comme un bout de bois, dans un grand congélateur, avec tous les autres animaux en attendant qu’on vienne les chercher comme des déchets.
Qu’arrive-t-il ensuite ? Il sera incinéré ? Ils le conduisent à la décharge ? Ils le transforment en nourriture pour animaux ?
Vous ne le saurez jamais et vous ne vous poserez probablement jamais la question.
Ce n’était qu’un animal et vous pouvez toujours en acheter un autre, non ?
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J’espère que si vous avez lu jusqu’ici, vous avez eu les yeux troublés et que vous ne pouvez pas vous sortir de la tête les images qui occupent mon esprit tous les jours quand je rentre chez moi après le travail. Je déteste mon travail, je déteste qu’il existe et je déteste savoir qu’il existera toujours à moins que vous changiez et vous rendiez compte des vies que vous gâchez, bien plus nombreuses que juste celle que vous laissez à la fourrière.
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Entre 9 et 11 millions d’animaux meurent quotidiennement dans les fourrières et vous êtes les seuls à pouvoir arrêter cela. Je fais tout mon possible pour sauver les vies que je peux mais les refuges (fourrières) sont toujours pleins et chaque jour il y a plus d’animaux qui entrent que ceux qui sortent.
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Je veux juste insister sur ce point :
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NE FAITES PAS D’ÉLEVAGE OU N’ACHETEZ PAS D’ANIMAUX
TANT QU’IL Y EN A QUI MEURENT DANS LES FOURRIÈRES.
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Détestez-moi si vous voulez. La vérité est douloureuse et la réalité est ce qu’elle est. J’espère juste qu’avec ce texte au moins une personne aura changé d’avis sur l’élevage et l’abandon de son animal dans une fourrière ou sur l’achat d’un chien.
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Espérons qu’un jour quelqu’un vienne à mon travail et me dise « j’ai lu cela et je veux adopter ». Ça vaudrait la peine. »
Si vous voulez que la situation change, renvoyez ce texte à tous vos contacts.
Un employé de fourrière
Jazz M. Onster
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CAMPAGNE DE SENSIBILISATION

VACANCES SANS ABANDON

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C’est la nouvelle campagne lancée par le Conseil National de la Protection Animale, fédération regroupant plusieurs associations de protection animale, dont la Chaîne Bleue Mondiale.

Le but de cette campagne est de sensibiliser le public à l’abandon inconsidéré d’animaux, surtout à l’approche de la période des vacances.
En effet, il y a encore beaucoup trop d’animaux abandonnés, ce qui sature les refuges.

Un chien sur sept est abandonné

En 2009, par exemple, les refuges belges ont recueilli 32.346 chiens et 36196 chats.
Un certain pourcentage d’entre eux ont dû être euthanasiés.
Malheureusement, c’est encore ainsi : tant que le chien (ou le chat) ne présente que des avantages, il est choyé et supporté. Sitôt que sa
présence devient obstacle, il est transformé en déchet et on le jette comme un vulgaire autre déchet.

C’est hélas une réalité face à laquelle nous ne pouvons fermer les yeux.
D’où cette importante campagne !

http://sosrefuges.dynamicforum.net/t35758-campagne-de-sensibilisation-2011-contre-l-abandon-30-millions-d-amis

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Sur ce site, une mine d’informations pratiques pour partir sereinement en vacances avec votre animal :

http://sauvegarde-animaux-planete.e-monsite.com/rubrique,partir-en-vacances,590628.html


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Voir les autres articles consacrés aux animaux, sur ce Blog :

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https://meyrolian.wordpress.com/category/3-nature/animaux/

https://meyrolian.wordpress.com/tag/animal/


Les plaisirs du poulailler collectif

12 juin 2014

 

Les plaisirs du poulailler collectif

A Sergeac, petite commune du Périgord Noir, les habitants du lieu-dit du Tillou se sont lancés dans un projet créateur de lien : la gestion d’un poulailler collectif. Débuté en 2011, il s’inscrit dans une envie d’air frais et de nourriture saine.

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De bonnes bases pour des poules heureuses

« Nous sommes 12 à 15 voisins, chacun de nous a exposé ce qu’il souhaitait au début. Nous avons en priorité évoqué l’envie d’œufs de provenance locale, frais et bio », raconte Thierry Chapin, membre du collectif du poulailler et agitateur local de bonnes idées. Chacun est responsable et propriétaire d’une poule au minimum, tous s’occupent des gallinacées à tour de rôle pendant une semaine. La structure du poulailler, hébergé chez une des voisines, est simple : des planches, des casiers en bois et des branches en guise de perchoirs. Une caisse commune finance le grain bio acheté à un paysan local.

« L’investissement annuel est vite rentabilisé : pour la construction du poulailler nous n’avons dépensé que 95 euros de grillage, tout le reste a été fabriqué en matériaux de récupération glanés ça et là. Les poules ont été achetées par leurs propriétaires au prix moyen de 10 euros chacune. Chaque année nous partageons les dépenses d’environ 210 euros pour 600 kilos de grain (blé et maïs mélangés) et une trentaine d’euros pour les rares traitements antiparasites. La litière se compose de cendre (recyclée de nos poêles) et d’un peu de paille (15 euros la botte pour deux ans). On estime que le prix de nos œufs, comparé à ceux du commerce, est divisé par 6 ».

L’engagement n’est pas contraignant : 5 minutes pour sortir les poules le matin, 3 minutes pour les rentrer le soir, 5 minutes pour collecter les œufs et une fois par semaine un peu de temps pour rafraîchir la litière. « L’organisation est souple. Il faut juste être prêt à se lever le matin, car les poules vivent au rythme du soleil. »

Pour se coordonner, le groupe utilise un agenda partagé sur internet, un système moderne et utile. En fin de semaine si nécessaire, la personne responsable envoie un compte-rendu et un état des stocks de nourriture. « On ne mange plus les œufs de la même façon ! Ils sont meilleurs et plus nourrissants que ceux du supermarché. Le jaune est plus orangé,car les poules courent et sont nourries au grain bio. On trouve toutes les nuances et formes, selon les pontes. En prenant soin de nos animaux, on devient plus respectueux de leurs œufs ».

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Du besoin individuel au consensus collectif

Si les voisins s’entendent bien, il leur arrive d’avoir des désirs différents. « C’est amusant, chaque poule a un caractère particulier, elle ressemble à son propriétaire », plaisante Thierry. Certains sont absents une partie de l’année et s’occupent des poules à leur retour. D’autres sont ennuyés à l’idée que les œufs soient fécondés. « Pourtant, il nous fallait un coq. Il tranquillise les poules, qui pondent mieux en sa présence. Il les prévient s’il y a un prédateur, comme un chien ou un renard. Il mange le grain en dernier, c’est un vrai gentleman ! Nous pensons avoir fait un choix plutôt judicieux pour limiter les fécondations : un petit coq et de grandes poules ».

Se pose la question des poules à la retraite. Le problème n’est pas tant de les garder que de s’assurer de leur bien-être : « Il y a une hiérarchie sociale forte chez les poules, celles qui ne pondent plus peuvent être mises à l’écart. On a décidé de faire une sorte de maison de retraite, en gardant les poules âgées. On verra comment se passent les choses, elles n’ont pour l’instant que 3 ans ». Si des poussins viennent à naître, le collectif les conserve pour avoir de nouvelles poules, mais aussi pour le bonheur des enfants : « ils les adorent ! Ils se promènent avec eux, leur lisent des histoires… ».

L’expérience du groupe

Les voisins du Tillou sont très occupés par leurs familles et activités respectives. Grâce au poulailler, ils ont quelque chose de concret à partager. « Le dimanche, on se retrouve souvent pour partager le dîner. Si au début nous n’étions là que pour les œufs frais, aujourd’hui c’est le lien social qui est devenu important pour nous ». Quand un problème se présente, comme l’indisponibilité ou le déménagement d’un voisin, ils se réunissent pour trouver des solutions. « On a besoin d’au moins 3 personnes responsables, donc 6 personnes pour que la gestion du poulailler tourne en continu. En deçà, on perd l’intérêt du collectif ».

Thierry, producteur audiovisuel,  utilise ses connaissances professionnelles pour partager cette initiative : « On a tourné un petit film pour donner à d’autres l’envie de nous imiter. Il est consulté plus de 60 fois par jour, cela montre bien qu’il y a une demande, des recherches… Un poulailler s’adapterait bien à la vie d’un village. Les poules sont attachantes, il est facile de s’en occuper. Cela plaît et convient aux personnes âgées comme aux enfants ».

Voir la vidéo

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MATIN BRUN/livre, audio, théâtre

30 Mai 2014

Un sujet toujours brûlant d’actualité…

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matinbrunEn 10 mini-pages, l’auteur  Franck PAVLOFF nous délivre une fable attisant notre vigilance face à la montée du fascisme…

Une abomination qui pourrait se renouveler aujourd’hui, sous nos yeux aveuglés par nos petites lâchetés quotidiennes, entretenues par notre égoïsme et la manipulation omniprésente orchestrée par certains intérêts.

« Résister davantage, mais comment ? ça va si vite, il y a le boulot, les soucis de tous les jours. Les autres aussi baissent les bras pour être un peu tranquilles, non ?«

Charlie et son copain vivent une époque trouble, celle de la montée d’un régime d’une politique extrême : l’ État Brun. Dans la vie, ils vont d’une façon bien ordinaire : entre bière et belote. Ni des héros, ni de purs salauds. Simplement, pour éviter les ennuis, ils détournent les yeux. Sait-on assez où risquent de nous mener collectivement les petites lâchetés de chacun d’entre nous ?

Voici le texte intégral :

Matin brun – Franck Pavloff

guillemetgauche.bmpL.bmpmatin_20brun-2.jpges jambes allongées au soleil, on ne parlait pas vraiment avec Charlie, on échangeait des pensées qui nous couraient dans la tête, sans bien faire attention à ce que l’autre racontait de son côté. Des moments agréables où on laissait filer le temps en sirotant un café. Lorsqu’il m’a dit qu’il avait dû faire piquer son chien, ça m’a surpris, mais sans plus. C’est toujours triste un clebs qui vieillit mal, mais passé quinze ans, il faut se faire à l’idée qu’un jour ou l’autre il va mourir.
– Tu comprends, je pouvais pas le faire passer pour un brun.
– Ben, un labrador, c’est pas trop sa couleur, mais il avait quoi comme maladie ?
– C’est pas la question, c’était pas un chien brun, c’est tout.
– Mince alors, comme pour les chats, maintenant ?
– Oui, pareil.
Pour les chats, j’étais au courant. Le mois dernier, j’avais dû me débarrasser du mien, un de gouttière qui avait eu la mauvaise idée de naître blanc, taché de noir. C’est vrai que la surpopulation des chats devenait insupportable, et que d’après ce que les scientifiques de l’État national disaient, il valait mieux garder les bruns. Que des bruns. Tous les tests de sélection prouvaient qu’ils s’adaptaient mieux à notre vie citadine, qu’ils avaient des portées peu nombreuses et qu’ils mangeaient beaucoup moins. Ma foi, un chat, c’est un chat, et comme il fallait bien résoudre le problème d’une façon ou d’une autre, va pour le décret qui instaurait la suppression des chats qui n’étaient pas bruns. Les milices de la ville distribuaient gratuitement des boulettes d’arsenic. Mélangées à la pâtée, elles expédiaient les matous en moins de deux. Mon coeur s’était serré, puis on oublie vite.

Les chiens, ça m’avait surpris un peu plus, je ne sais pas trop pourquoi, peut-être parce que c’est plus gros, ou que c’est le compagnon de l’homme comme on dit. En tout cas Charlie venait d’en parler aussi naturellement que je l’avais fait pour mon chat, et il avait sans doute raison. Trop de sensiblerie ne mène pas à grand-chose, et pour les chiens, c’est sans doute vrai que les bruns sont plus résistants.
On n’avait plus grand-chose à se dire, on s’était quittés mais avec une drôle d’impression. Comme si on ne s’était pas tout dit. Pas trop à l’aise.
Quelque temps après, c’est moi qui avais appris à Charlie que le Quotidien de la ville ne paraîtrait plus.
Il en était resté sur le cul : le journal qu’il ouvrait tous les matins en prenant son café crème !
– Ils ont coulé ? Des grèves, une faillite ?
– Non, non, c’est à la suite de l’affaire des chiens.
– Des bruns ?
– Oui, toujours. Pas un jour sans s’attaquer à cette mesure nationale. Ils allaient jusqu’à remettre en cause les résultats des scientifiques. Les lecteurs ne savaient plus ce qu’il fallait penser, certains même commençaient à cacher leur clébard !
– À trop jouer avec le feu…
– Comme tu dis, le journal a fini par se faire interdire.
– Mince alors, et pour le tiercé ?
– Ben mon vieux, faudra chercher tes tuyaux dans les Nouvelles Brunes, il n’y a plus que celui-là. Il paraît que côté courses et sports, il tient la route.
Puisque les autres avaient passé les bornes, il fallait bien qu’il reste un journal dans la ville, on ne pouvait pas se passer d’informations tout de même.
J’avais repris ce jour-là un café avec Charlie, mais ça me tracassait de devenir un lecteur des Nouvelles Brunes. Pourtant, autour de moi les clients du bistrot continuaient leur vie comme avant : j’avais sûrement tort de m’inquiéter.

Après ça avait été au tour des livres de la bibliothèque, une histoire pas très claire, encore.
Les maisons d’édition qui faisaient partie du même groupe financier que le Quotidien de la ville, étaient poursuivies en justice et leurs livres interdits de séjour sur les rayons des bibliothèques. Il est vrai que si on lisait bien ce que ces maisons d’édition continuaient de publier, on relevait le mot chien ou chat au moins une fois par volume, et sûrement pas toujours assorti du mot brun. Elles devaient bien le savoir tout de même.
– Faut pas pousser, disait Charlie, tu comprends, la nation n’a rien à y gagner à accepter qu’on détourne la loi, et à jouer au chat et à la souris. Brune, il avait rajouté en regardant autour de lui, souris brune, au cas où on aurait surpris notre conversation.
Par mesure de précaution, on avait pris l’habitude de rajouter brun ou brune à la fin des phrases ou après les mots. Au début, demander un pastis brun, ça nous avait fait drôle, puis après tout, le langage c’est fait pour évoluer et ce n’était pas plus étrange de donner dans le brun, que de rajouter putain con, à tout bout de champ, comme on le fait par chez nous. Au moins, on était bien vus et on était tranquilles.
On avait même fini par toucher le tiercé. Oh, pas un gros, mais tout de même, notre premier tiercé brun. Ça nous avait aidés à accepter les tracas des nouvelles réglementations.

Un jour, avec Charlie, je m’en souviens bien, je lui avais dit de passer à la maison pour regarder la finale de la Coupe des coupes, on a attrapé un sacré fou rire. Voilà pas qu’il débarque avec un nouveau chien !
Magnifique, brun de la queue au museau, avec des yeux marron.
– Tu vois, finalement il est plus affectueux que l’autre, et il m’obéit au doigt et à l’oil. Fallait pas que j’en fasse un drame du labrador noir.
A peine il avait dit cette phrase, que son chien s’était précipité sous le canapé en jappant comme un dingue. Et gueule que je te gueule, et que même brun, je n’obéis ni à mon maître ni à personne !
Et Charlie avait soudain compris.
– Non, toi aussi ?
– Ben oui, tu vas voir.
Et là, mon nouveau chat avait jailli comme une flèche pour grimper aux rideaux et se réfugier sur l’armoire. Un matou au regard et aux poils bruns. Qu’est ce qu’on avait ri. Tu parles d’une coïncidence !
– Tu comprends, je lui avais dit, j’ai toujours eu des chats, alors… Il est pas beau, celui-ci ?
– Magnifique, il m’avait répondu.

Puis on avait allumé la télé, pendant que nos animaux bruns se guettaient du coin de l’oeil.
Je ne sais plus qui avait gagné, mais je sais qu’on avait passé un sacré bon moment, et qu’on se sentait en sécurité. Comme si de faire tout simplement ce qui allait dans le bon sens dans la cité, nous rassurait et nous simplifiait la vie. La sécurité brune, ça pouvait avoir du bon.
Bien sûr je pensais au petit garçon que j’avais croisé sur le trottoir d’en face, et qui pleurait son caniche blanc, mort à ses pieds. Mais après tout, s’il écoutait bien ce qu’on lui disait, les chiens n’étaient pas interdits, il n’avait qu’à en chercher un brun. Même des petits, on en trouvait. Et comme nous, il se sentirait en règle et oublierait vite l’ancien.

Et puis hier, incroyable, moi qui me croyais en paix, j’ai failli me faire piéger par les miliciens de la ville, ceux habillés de brun, qui ne font pas de cadeau. Ils ne m’ont pas reconnu, parce qu’ils sont nouveaux dans le quartier et qu’ils ne connaissent pas encore tout le monde.
J’allais chez Charlie. Le dimanche, c’est chez Charlie qu’on joue à la belote. J’avais un pack de bières à la main, c’était tout. On devait taper le carton deux, trois heures, tout en grignotant. Et là, surprise totale : la porte de son appart avait volé en éclats, et deux miliciens plantés sur le palier faisaient circuler les curieux. J’ai fait semblant d’aller dans les étages du dessus et je suis redescendu par l’ascenseur. En bas, les gens parlaient à mi-voix.
– Pourtant son chien était un vrai brun, on l’a bien vu, nous !
– Oui, mais à ce qu’ils disent, c’est que avant, il en avait un noir, pas un brun. Un noir.
– Avant ?
– Oui, avant. Le délit maintenant, c’est aussi d’en avoir eu un qui n’aurait pas été brun. Et ça, c’est pas difficile à savoir, il suffit de demander au voisin.
J’ai pressé le pas. Une coulée de sueur trempait ma chemise. Si en avoir eu un avant était un délit, j’étais bon pour la milice. Tout le monde dans mon immeuble savait qu’avant j’avais eu un chat noir et blanc. Avant ! Ça alors, je n’y aurais jamais pensé !

Ce matin, Radio brune a confirmé la nouvelle. Charlie fait sûrement partie des cinq cents personnes qui ont été arrêtées. Ce n’est pas parce qu’on aurait acheté récemment un animal brun qu’on aurait changé de mentalité, ils ont dit. « Avoir eu un chien ou un chat non conforme, à quelque époque que ce soit, est un délit. » Le speaker a même ajouté « injure à l’État national ».
Et j’ai bien noté la suite. Même si on n’a pas eu personnellement un chien ou un chat non conforme, mais que quelqu’un de sa famille, un père, un frère, une cousine par exemple, en a possédé un, ne serait ce qu’une fois dans sa vie, on risque soi-même de graves ennuis.

Je ne sais pas où ils ont amené Charlie. Là, ils exagèrent. C’est de la folie. Et moi qui me croyais tranquille pour un bout de temps avec mon chat brun. Bien sûr, s’ils cherchent avant, ils n’ont pas fini d’en arrêter des proprios de chats et de chiens.

Je n’ai pas dormi de la nuit. J’aurais dû me méfier des bruns dès qu’ils nous ont imposé leur première loi sur les animaux. Après tout, il était à moi mon chat, comme son chien pour Charlie, on aurait dû dire non. Résister davantage, mais comment ? Ça va si vite, il y a le boulot, les soucis de tous les jours. Les autres aussi baissent les bras pour être un peu tranquilles, non ?

On frappe à la porte. Si tôt le matin, ça n’arrive jamais. J’ai peur. Le jour n’est pas levé, il fait encore brun au dehors. Mais, arrêtez de taper si fort, j’arrive.guillemet_droit.bmp

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Écoutez !

Cliquer pour accéder à matin_brun_ouvaton.pdf

2 – MATIN BRUN / Clic ! (document sonore)

Source :

Matin brun

Une autre version audio

Jacques Bonnaffé et Denis Podalydès – Matin brun (Frank Pavloff)

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https://www.youtube.com/watch?v=oQW35PYvp5c

 

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3 – MATIN BRUN / THÉÂTRE

En 2008, Aline Still, metteuse en scène, adapte la nouvelle de Franck Pavloff, Matin Brun. L’interprétation est entrecroisée de chants de luttes venus des quatre coins du monde. Voici un résumé de ce spectacle.

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Et maintenant ?

L’auteur de cet essai sur le totalitarisme  a renoncé à ses droits (ainsi que l’éditeur) afin de permettre une large diffusion de cet ouvrage pour que ce fléau ne reste pas anodin !

Idées :

  • Imprimez MATIN BRUN  (clic 1) et distribuez-le dans votre entourage.
  • Achetez plusieurs livres (1 € – pas de droits d’auteur sur cet ouvrage) et offrez-les autour de vous, joliment emballés dans un papier imprimé d’un texte en rapport avec le sujet, par exemple : JE N’AI RIEN DIT (ci-dessous) ou LA GRENOUILLE CHAUFFÉE  (CONTES PHILOSOPHIQUES / Clic !)
  • Envoyez le lien de cet article à vos amis :
    https://meyrolian.wordpress.com/2010/10/20/matin-brun/

Nouvelle de Laurent ROUSTAN
LA LOI DU PEU
http://www.frituremag.info/Les-chroniques/le-meilleur-des-mondes/La-loi-du-PEU.html

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Martin Niemöller, pasteur protestant, arrêté en 1937 fut envoyé au camp de concentration de Sachsenhausen puis transféré en 1941 au camp de concentration de Dachau, où il écrivit ces lignes …

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Je n’ai rien dit

« Quand ils sont venus chercher les communistes,

Je n’ai rien dit…
Je n’étais pas communiste.
Quand ils sont venus chercher les syndicalistes,
Je n’ai rien dit…
Je n’étais pas syndicaliste.
Quand ils sont venus chercher les juifs,
Je n’ai rien dit…
Je n’étais pas juif.
Quand ils sont venus chercher les catholiques,
Je n’ai rien dit…
Je n’étais pas catholique.
Puis ils sont venus me chercher
Et il ne restait plus personne pour protester. »

2009
Quand ils sont venus traquer les SANS-PAPIERS….
Je n’ai rien dit…

2010
Quand ils ont discriminé les Roms et exterminé leurs camps…
Je n’ai rien dit…
voir le site RESF /  Clic !   

Quelques sites sur les Roms et les Gens du voyage :
http://www.cultures-tsiganes.org/cultures_tsiganes/legislation/legislation_p3_assoc.htm/ Clic !   

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Réunir quête spirituelle et action sociale

28 Mai 2014

 

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Image Partage & Interactions

 

Source Magazine KAIZEN

070 RÉUNIR QUÊTE SPIRITUELLE ET ACTION SOCIALE

Le 29 avril dernier, j’étais invité à parler lors d’un colloque organisé par une maison d’édition québécoise très fortement orientée sur les questions de spiritualité et d’ésotérisme. En écoutant le public, très certainement constitué de lecteurs, en observant leurs réactions, il m’est alors apparu une chose : les communautés très engagées dans les questions spirituelles et celles impliquées dans le changement social (souvent farouchement laïques) partagent beaucoup de valeurs. Pourtant elles s’interpénètrent peu.

L’étude sociologique sur les « Créatifs Culturels » menée en France par Jean-Pierre Worms en 2006 mettait déjà en lumière ce paradoxe. Contrairement aux États-Unis où avait été conduite la première étude (qui avait fait apparaître ce courant sociologique et les quatre critères qui le définissent : l’ouverture aux valeurs féminines, l’intégration des valeurs écologiques et du développement durable, l’implication sociétale, le développement personnel avec une dimension spirituelle), les instigateurs de l’étude française ont découvert une réelle fracture : 17% de sujets interrogés se retrouvaient dans l’intégralité des critères, et 21% dans tous moins un : spiritualité/développement personnel.

On a coutume de dire que la France, et sa forte tradition laïque, est un pays où la spiritualité est un gros mot. Et pourtant, si l’on regarde les best-sellers des essais que lisent les français (pour ceux qui en lisent !), on trouve régulièrement des personnalités comme Matthieu Ricard, Frédéric Lenoir, Christophe André, Laurent Gounelle ou même Pierre Rabhi, qui n’hésitent pas à affirmer l’importance qu’une forme de spiritualité peut avoir dans leur existence et dans le changement de la société.

La spiritualité ?

On peut alors se demander si nous ne sommes pas face à un malentendu et ce que l’on entend exactement par spiritualité. Même si l’on a tendance à associer le mot aux religions, la spiritualité est directement liée à l’idée philosophique qu’il existe une réalité faite d’esprit et de matière. Sans développer plus avant et ouvrir le champ des controverses, on peut alors arguer que les tenants de la spiritualité (même s’ils le font de façons très différentes) s’intéressent à la partie la plus immatérielle de notre être : sa conscience, son raffinement, sa capacité à influer sur la réalité matérielle, sa potentielle persistance. Ils prônent en général une forme d’élévation de l’être humain vers des valeurs d’amour, d’altruisme, de partage, de solidarité… Le projet de construire une humanité meilleure fait donc intégralement partie de leurs objectifs, tout comme les militants écologistes, des droits de l’Homme, de l’action sociale, etc.

Peut-être est-il temps, de faire tomber barrières et préjugés, et d’engager un rapprochement entre les mouvements qui croient que la mutation de la société viendra du changement intérieur et ceux qui privilégient la transformation des structures sociales.

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Changer et agir vont de pair

Ce rapprochement me semble profondément nécessaire pour plusieurs raisons.

La grande majorité des comportements déstructurant socialement ou destructeurs écologiquement sont liés à des névroses et à des compensations. Chercher l’épanouissement des êtres humains ne peut qu’avoir une conséquence immédiatement positive sur les crises que nous traversons.

A contrario, mener une quête spirituelle, sans l’incarner dans des actions concrètes, m’apparaît aujourd’hui incohérent et anachronique. Nous ne pouvons plus nous permettre de nous retirer sur notre montagne. Le temps est à la mobilisation.

L’être humain est insatiable. Sa quête d’absolu est inhérente à la conscience de sa propre mortalité. Un projet de décroissance, de limitation, n’a aucune chance de rencontrer l’adhésion du plus grand nombre s’il n’est accompagné d’un projet de croissance intérieure. Toute la créativité, l’intelligence, la recherche que nous avons investie dans la technologie et le déploiement de notre projet matérialiste pourrait aujourd’hui être consacrée au développement de nos capacités cognitives, relationnelles, à une nouvelle approche de la santé, de l’éducation, à la connaissance et à la compréhension des éco-systèmes, à la culture de la bienveillance, de l’altruisme.

Les recherches menées par Matthieu Ricard sur l’impact de la méditation, les avancées dans les neurosciences et particulièrement sur les neurones miroirs, les recherches sur les différentes dimensions de la réalité évoquées notamment par Hubert Reeves et Ervin Laszlo, le travail sur la physique quantique sont autant de champs à explorer, susceptible d’entrainer l’humanité dans la voie de l’équilibre et de l’épanouissement. Et d’associer militants et spiritualistes.

Il nous reste très peu de temps pour agir et il est fort probable que l’action seule ne suffira pas. C’est d’un profond changement de conscience dont nous avons besoin. Et ce changement viendra tant par l’action que par la libération de nos conditionnements.

Par Cyril Dion

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Autres articles du magazine KAIZEN

070DU YOGA POUR ÉVITER LA PRISON

… Situé sous un entrelacs de routes aériennes et de rames de métros du Queens, ce centre a mis en place en programme novateur, Lineage.
L’idée est simple : apprendre à  des mineurs déclarés coupables de crimes à gérer leur stress et maîtriser leur colère. Les juges new-yorkais envoient 1400 jeunes par an s’initier aux techniques de relaxation au lieu de les condamner à croupir derrière les barreaux…

LIRE

http://www.kaizen-magazine.com/du-yoga-pour-eviter-la-prison/

 

070 IMMIGRATION, une chance pour la France ?

Interview  de E.M. MOUHOUD réalisée par Pascal Greboval.

http://www.kaizen-magazine.com/limmigration-une-chance-pour-la-france/

 

 

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Quel est le rôle spirituel de nos animaux de compagnie ?

3 Mai 2014

Source: http://lauramarietv.com/

 

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par Laura Marie

Beaucoup d’êtres humains pensent encore qu’ils sont sur Terre par hasard, et qu’il en est de même pour les animaux. Encore trop d’êtres humains pensent également que l’Homme est supérieur à l’Animal, quel qu’il soit, et qu’il a tous les droits sur lui. C’est parce que l’Homme base le degré d’intelligence et de conscience d’un animal sur sa capacité à parler ou à créer des outils, comme l’a fait l’Homme. Mais il ne peut pas être plus loin de la vérité quand il pense que l’Animal n’a pas de conscience, et qu’il est stupide et primitif.

Ce qu’il faut comprendre, c’est que la Terre est une planète « école », et qu’au même titre que les humains sont ici pour apprendre, évoluer et expérimenter, il en est de même également pour toutes les autres espèces (animales et végétales), qui elles aussi sont ici pour vivre et expérimenter. Certaines espèces animales sont plus proches de l’Homme et ont un rôle précis envers l’Homme, alors que d’autres vivent plus éloignées de l’Homme, ce qui ne veut pas dire qu’elles n’ont pas non plus un impact énergétique sur lui ni sur le reste de la planète.

Nous provenons tous (Humains, Animaux, Végétaux) du même souffle de vie, de la même conscience universelle créatrice, raison pour laquelle nous ne pouvons véritablement nous considérer comme séparés les uns des autres. Ceux qui ressentent ce lien, ressentent qu’ils ne font qu’un avec les animaux et avec la Terre, et que chaque arbre coupé les coupe aussi, et que chaque animal maltraité est une partie d’eux-mêmes que l’on arrache et que l’on fait souffrir aussi. Pour les personnes empathiques, il y a de quoi devenir fou, dans un monde qui bafoue et massacre autant l’Animal. L’Homme tue près de 470 milliards d’Animaux par an, c’est plus qu’un génocide, c’est un massacre à la chaîne qui se produit chaque jour sous nos yeux et que la plupart des humains laissent faire, soit ne se sentant pas concernés, soit se sentant impuissants, ignorant leur propre pouvoir de dire NON.

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L’article d’aujourd’hui est plus particulièrement sur nos animaux de compagnie, qui eux ont la chance, en général, d’être mieux traités que le reste des animaux peuplant notre planète (en comparaison par exemple avec ceux que l’Homme a décidé de manger ou d’utiliser pour les tests sur animaux, ou leur fourrure). Pourtant, un cochon par exemple est encore plus « intelligent » qu’un chien, y compris au niveau de ses émotions.

 

Le rôle spirituel de nos animaux de compagnie

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Si chaque espèce s’incarne dans le but d’expérimenter une certaine perspective sur la vie, les animaux de « compagnie » tels que le chien et le chat par exemple, s’incarnent, eux, dans le but de partager une expérience avec l’Homme. Ils sont là pour apporter quelque chose à l’Humain et pour vivre cette expérience du lien avec l’Humain (cela sert les deux perspectives).

La raison pour laquelle il est si facile d’aimer les animaux, c’est qu’ils sont naturellement en alignement avec eux-mêmes (sauf dans le cas d’animaux qui ont trop été influencés et contrôlés par l’Homme, par exemple un chien maltraité qui vivra dans la peur d’être lui-même et s’alignera sur la volonté de son maître en s’oubliant lui-même).

Ce que nous appelons vulgairement « l’instinct », est un en fait un haut état d’alignement avec soi-même. Que veut dire être aligné avec soi-même ? Cela veut dire aligné avec qui nous sommes réellement et ce que nous désirons et ne désirons pas à chaque instant. Cela veut dire être parfaitement aligné à nos émotions. Cela veut dire avoir suffisamment d’amour pour soi pour ne pas avoir besoin d’être sans cesse à la recherche de reconnaissance et d’amour de la part des autres, comme c’est le cas pour l’Humain.

L’humain, incapable d’écouter ses émotions, d’être lui-même, de s’aimer (car la société lui a fait croire que c’était « égocentrique »et « égoïste » de s’aimer), aura donc toute sa vie des difficultés à aimer les autres, en rejetant toujours la faute sur les autres au lieu de se demander si son incapacité à aimer ne vient pas de lui-même.

chien handicap
Pourquoi les animaux sont-ils capables d’aimer « inconditionnellement » ? L’amour inconditionnel c’est l’amour qui s’exerce sans conditions. L’amour inconditionnel  c’est l’amour qui se donne sans rien n’attendre en retour si sans exiger que la personne fasse, dise ou soit quelque chose de différent de ce qu’elle est sur le moment présent. Jamais un animal ne se dit « J’aimerai que mon maître soit plus jeune / plus riche / moins ci ou ça… qu’on habite dans une maison plus grande / qu’on habite dans un autre pays… » ou  alors faire la tête car il a trop donné d’amour comparé à ce qu’il a reçu… se vexer car il n’aura pas reçu en retour la caresse qu’il aura donné… L’Animal est toujours en parfait accord avec « ce qui est ». Il ne cherche jamais à changer les choses, comme le fait l’humain, ou à toujours vouloir que les choses soient différentes et se plaindre. Certains diront que c’est justement la preuve qu’ils ne sont pas intelligents. Mais de l’autre côté les plus grands enseignements spirituels prônent la même chose : le plus haut état d’avancement spirituel est la capacité de vivre dans le moment présent et d’accepter tout ce qui est. Alors, qui fait preuve du plus haut état d’alignement et d’avancement spirituel ? L’animal qui lorsqu’il n’est pas avec l’Homme ne se développe pas de maladies, qui est en parfait alignment avec lui-même et qui vit dans le moment présent sans jamais se soucier du futur, en étant dans le lâcher prise et dans la confiance en ses propres capacités (même malgré des conditions de vie souvent bien pires que celles de l’Homme) ? Ou alors, l’humain (supposé « plus intelligent »), qui ne vit jamais dans le moment présent, qui vit dans un état de manque, de stress, d’inquiétude, de colère, de frustration, d’attente, d’autodestruction, et souvent de désir également de nuire aux autres ? Lequel des deux est le plus « avancé » et a à apprendre de l’autre ?

humain animal pied

Les animaux sont un reflet très puissant de ce que l’Homme est loin d’arriver à faire et à être. Pourtant, c’est véritablement ce qui sauverait l’humanité et nous permettrait de nous reconnecter à notre vraie nature : consciente, connectée à nous-même, à nos émotions, à nos désirs, à nos besoins, et capables de nous aimer, afin de pouvoir être capable de donner sans rien n’attendre en retour (étant « pleins » d’amour pour nous-mêmes, le reste étant du « surplus » que nous pourrions donner sans mesurer).

Un animal ne se regardera jamais dans la glace en se disant : « Mais qu’est ce que tu es moche, regardes tes cuisses, regardes ton gros nez, regardes tes poils, regardes la couleur que tu as ». Encore une fois, est-ce un signe de bêtise ou au contraire de profonde intelligence ? Est-ce une preuve d’intelligence de la part de l’être humain que de se détester à ce point ? Combien d’êtres humains sur Terre s’aiment tels qu’ils sont ?

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Un animal se compare-t-il aux autres de son espèce ? Se compare-t-il aux autres espèces ? Un singe se demande-t-il pourquoi lui il n’a pas une trompe comme l’éléphant ? Le chat se demande-t-il pourquoi lui il doit se laver alors que les chiens non, passant ses journées à ruminer sur le fait que la vie n’est pas juste ? Se demande-t-il pourquoi le chat du voisin a plus de nourriture, ou plus de câlins, ou un panier plus douillet ?

Pourtant l’humain, lui, passe sa vie à se comparer aux autres, à son voisin, aux autres races, aux autres pays, se détruisant intérieurement en pensant à ce qu’il estime « juste » ou « pas juste » (selon ses propres critères bien souvent en plus erronés car incapable de voir « le plus grand plan » des choses, et ne jugeant bien souvent que par rapport à sa propre petite personne), au lieu de tout simplement vivre sa vie avec les moyens qu’il a et ce qu’il est et en devenir la meilleure version.

C’est donc cela que les animaux de compagnie, qui ont décidé de venir s’incarner pour aider les humains, viennent nous apporter et nous enseigner : l’Amour de soi et des autres, l’amour inconditionnel, le lâcher prise, la confiance en la vie et en ses propres capacités.

Chat-nourriture-210x210Le chat ou le chien ne se demandent pas, quand vous leur servez à manger, s’ils auront à manger demain. Ils mangent leur repas, et vont jouer ou dormir. Ils ne passent pas la nuit à se dire « Mais imagines si demain en partant au bureau mon maître a un accident ? et qu’il ne peut pas rentrer me donner à manger ? Qu’est ce que je vais devenir ? Je vais mourir de faim ! Oh non… vite, des antidépresseurs, un verre d’alcool, ou une cigarette pour me calmer ». L’animal a une parfaite confiance en la vie, et en ses aptitudes à faire face aux circonstances extérieures si jamais il en avait besoin, autrement dit en ses propres capacités.

L’animal ne va pas s’inquiéter en avance du fait de manquer de nourriture ou de quoi que ce soit dans le futur, il vit au jour le jour. Par contre, si jamais un jour il manque de nourriture, il aura encore une fois parfaitement confiance en ses propres aptitudes à trouver de la nourriture, et à se sortir de ce pétrin, jusqu’à la prochaine étape de sa vie. Et bien sûr, tout cela, sans ne jamais avoir à blâmer qui que ce soit, ni la vie, ni les humains, ni les autres chiens, ni les autres espèces, ni le gouvernement ! Il sera toujours en alignement avec lui-même et continuera simplement sa vie chaque jour, dans la joie de découvrir ce que chaque journée va lui apporter et lui faire vivre. Egalement, l’animal, recevant une caresse de son maître, ne va jamais se demander « Et si un jour il ne m’aime plus ? et si un jour il aime un autre animal ? » Il profite simplement du moment présent et du bonheur de recevoir de l’amour à ce moment là, sans exiger que cela dure toute la vie, ou que cela soit fait de telle manière ou telle manière plutôt qu’une autre.

Autrement dit, l’Animal, au contraire de l’Homme, ne se place JAMAIS en tant que victime. Il est le créateur de sa réalité et ne blâmera jamais les autres de ce qu’il a ou n’a pas, il prend l’entière responsabilité de sa vie, et ça, n’est-ce-pas le plus haut degré d’avancement spirituel ? N’est ce pas tout ce que tous les livres d’enseignants de développement personnel ou spirituels tentent de transmettre ?

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Animaux et Vibration

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Nous émettons tous une vibration, une fréquence vibratoire, un taux vibratoire (humains, animaux, plantes et mêmes objets). Tout ce qui existe a une vibration et peut être mesuré (en ce que l’on appelle « unités de Bovis »). Plus notre vibration est élevée, plus nous sommes dans les émotions dites « positives » (joie, gratitude, enthousiasme, amour…). Plus notre vibration est basse, plus nous sommes dans les émotions dites « négatives » (tristesse, impuissance, colère, frustration…). Nous comprenons donc bien que la chose la plus importante est d’avoir une vibration élevée, et cela doit être une volonté consciente et quotidienne que de travailler sur sa vibration en faisant les choix de vie et de pensée qui nous « élèvent » le plus.

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L’Animal, lui, est très souvent dans une vibration élevée par nature (sauf dans le cas où encore une fois il a trop fréquenté l’Homme à vibration négative, cela peut l’atteindre car il absorbe les émotions). Il y a également des variations de taux vibratoire selon les espèces car eux aussi sont à des stades d’évolution qui leurs sont propres. Mais les chiens et les chats ont une vibration très élevée. Avoir un animal de compagnie c’est donc véritablement détenir une énorme boule d’énergie positive chez soi qui nous déverse ses ondes positives en permanence. Bon nombre d’humains considèrent leurs animaux de compagnie comme quelque chose certes d’agréable, mais n’ont pas conscience de l’effet que ces boules d’énergie ont sur eux, sur leur corps, leur santé, et donc sur toute leur vie entière.  Puisque nous créons notre réalité extérieure en fonction de notre réalité intérieure et plus précisément de notre vibration intérieure, alors un animal de compagnie peut véritablement impacter la vie entière d’un humain. Un animal peut véritablement transformer un humain. Et cela se produit des millions de fois chaque année. Ils sont là pour ça. Ils entrent dans nos vies, et notre vie n’est plus jamais la même, sans qu’ils n’aient jamais eu besoin de prononcer un seul mot.

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La plupart des « alliances » entre animaux et humains ont été prévues d’avance, avant l’incarnation. Parfois certaines rencontres sont tellement bouleversantes que l’on sent bien que « cela devait se faire ». Le lien est tellement fort. Est-ce un hasard que vous ayez tel ou tel chat, ou tel ou tel chien ? Bien sûr que non. Nous avons l’animal qui nous correspond et l’animal qu’il nous fallait pour apprendre les leçons que nous devions apprendre et expérimenter les sentiments que nous devions expérimenter.

 

Chiens versus Chats

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Souvent, nous constatons des ressemblances entre certains animaux et leurs maîtres. Que ce soit physique ou au niveau de la personnalité. C’est tout simplement parce que l’animal absorbe les émotions et la personnalité de l’Homme. Du fait de leur vibration extrêmement élevée, ils sont capables souvent d’absorber une grande quantité d’émotions négatives de leur maître pour les soulager (ils peuvent ainsi même les sauver de maladies). Quand le maître est triste, le chien le sent, et vient immédiatement se mettre contre son maître pour absorber sa tristesse et lui donner son énergie positive. L’humain se met soudainement à sourire, à se sentir mieux, par la vibration de l’amour qui le transperce encore une fois même sans un mot.

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chat lavabo

Le chat, lui, n’agit pas de la même manière, mais émet une vibration extrêmement forte également (au même titre que les dauphins, baleines, éléphants…). Le chat est un animal tellement en alignement avec lui-même (beaucoup plus que le chien qui est tout de même très dépendant de son maître), qu’il émane une vibration très puissante, vibration qui soit est un véritable bonheur divin pour ceux qui ressentent justement cette vibration extrêmement haute (en particulier quand le chat ronronne), soit rebute.

Celui qui aime les chats a compris l’enseignement du chat : s’aimer (personnellement j’aime regarder cet acte d’amour pour soi que de prendre le temps de se laver tout le corps chaque jour avec sa petite langue), dormir quand il en a envie, aller chercher des câlins quand lui en a envie. C’est une véritable leçon que de comprendre ce que c’est que de s’aimer suffisamment au point de n’attendre après personne pour satisfaire nos propres besoins et de prendre l’entière responsabilité de notre vie. Le chat ne compte sur personne. Par contre si on lui offre de l’amour il sait le rendre et le montrer aussi. Mais il n’est pas dépendant de nous et c’est ça le véritable enseignement que nous devrions en retirer (ne pas être dépendant des autres dans nos propres relations, pour déterminer notre bonheur).

L’humain qui n’aime pas les chats est un humain qui a du mal avec les personnes s’autorisant à être en alignement avec elles-mêmes avant toute chose. C’est souvent une personne qui ne s’autorise pas par exemple de s’écouter et qui fait sa vie en fonction des autres (le chat lui, faisant tout l’inverse, est un puissant miroir qu’il va donc rejeter), ou qui pense que les gens sont trop égoïstes en général et donc le chat est la représentation de tout ce qu’il déteste (et il adore en général les chiens à l’inverse car il peut s’y reconnaître ou retrouver les qualités qu’il souhaiterait plus trouver chez les humains). Cela peut être aussi le reflet de son propre égoïsme qu’il ne supporte pas chez les autres… Mais celui qui n’aime pas les chats devrait plutôt se demander : qu’y-a-t-il chez le chat qui reflète en moi quelque chose sur quoi je dois travailler ?

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Le chien, lui, nous enseigne le don de soi, à l’inverse pour les personnes qui sont trop dans la restriction et l’amour conditionnel, ils sont de profonds enseignants sur ce que c’est que de donner sans rien n’attendre en retour, et sans conditions, et d’aimer tout le monde, ainsi que d’être dans l’enthousiasme, la joie, et le bonheur de toutes petites choses (une baballe envoyée, une sortie avec son maître, une friandise…).

Bien sûr, il y a tellement d’autres espèces extraordinaires d’enseignement pour l’Homme, mais je ne peux pas toutes les citer, l’article serait trop long, j’ai donc évoqué les deux principaux animaux de compagnie de l’Homme à l’heure actuelle. Chaque animal a sa particularité et chaque animal est une profonde source d’enseignements pour l’Homme. Certains hommes l’ont compris mais encore beaucoup ne considèrent l’animal que comme un objet sans conscience, et incapable de ressentir, mais le jour où l’Homme réalisera ces joyaux que sont les animaux, pour la Terre (ils envoient en permanence leurs hautes vibrations sur la Terre pour contrebalancer l’énergie négative envoyée par les Humains), et pour eux-mêmes, la leçon sera très dure… Nous réaliserons tout ce que nous leur avons fait subir et cela sera très dur pour la conscience. En attendant, si vous lisez cet article, il y a de fortes chances pour que justement vous ayez conscience de ces merveilles que sont les animaux, et à quel point nous devons les honorer, les respecter et les chérir, nous qui avons justement la capacité de développer des outils, des refuges, des moyens de soigner, ce n’est pas pour détruire mais pour protéger.

Comme le disait Gandhi « Toute âme qui s’élève, élève le Monde »… et c’est véritablement à cela que l’animal contribue chaque jour, en côtoyant l’Humain. Il l’aide à élever sa vibration, pour qu’à son tour l’Humain soit une force positive pour le reste de la planète…

human animal

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Source: http://lauramarietv.com/

Rédigé par : Laura Marie

Bienvenue sur mon blog http://lauramarietv.com et sur ma page facebook: https://www.facebook.com/lauramarietvfrance

 

ligne bleugris

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Lettre ouverte aux enfants de la terre

15 décembre 2013

Source :
http://lesbrindherbes.org/2013/12/14/et-pourtant-nous-vous-aimons-pardon/

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ET POURTANT NOUS VOUS AIMONS.

PARDON!

Avertissements
« Il n’y a dans ce texte ni auto-flagellation, ni culpabilité doloriste, mais un simple et terrible état des lieux de notre planète et de la situation que nous offrons à nos enfants, ainsi qu’une reconnaissance claire et de responsabilité. »MMP
« Je recommande ce texte aux adultes avertis et suggère de ne pas le mettre à la disposition d’enfants ou d’adolescents dont l’état émotionnel pourrait en être perturbé. » JH

 

Lettre ouverte aux Enfants de la Terre.

A vous qui êtes notre futur et notre fierté,
nous vous laissons un monde dément,
nous vous demandons pardon.

Pardon de vous laisser une terre ravagée par notre inconscience,
notre  égoïsme et notre courte vue.
D’avoir pollué les mers, les fleuves, les montagnes.
D’empester chaque jour l’air de nos fumées nauséabondes.
De remplir vos sols de pesticides, de poisons violents et de déchets toxiques.
De l’avoir truffé de mines tueuses d’une lâcheté innommable.

De vous avoir privés pour toujours d’espèces merveilleuses, irremplaçables.
D’avoir massacré des animaux magnifiques et intelligents, dauphins, baleines, phoques ou  éléphants pour le simple plaisir de l’ivoire, du cosmétique ou de la fourrure.
D’utiliser dans nos laboratoires des singes qui, comme nous,
peuvent communiquer, mentir,  rire et dessiner.

D’avoir détruit des territoires entiers, saccagé des forêts primaires
et exterminé tant de vies animales si splendides et si précieuses.
De vous avoir fait perdre des paysages, des monuments végétaux,
des arbres pluri-centenaires, des coraux inestimables.

De vous laisser un climat bouleversé, avec des tempêtes, des inondations,
des sécheresses qui vous font mourir par milliers.

Pardon de vous priver de parole, de respect, de vos droits les plus élémentaires.
De méconnaître vos désirs et vos aspirations.

Pardon de vous laisser tomber dans notre échec scolaire
et de vous en imputer la responsabilité.

Pardon, en d’autres lieux, de vous priver d’école et de jeux.
De vous baigner d’informations sinistres, violentes
et de séries télévisées pleines de sadismes, de meurtres ou de perversité.

De vous montrer comme unique modèle social l’appât du gain, la concurrence,
le manque d’humanité et  l’écrasement des plus faibles.

Pardon pour ce système économique qui vous oblige, dès cinq ans,
à travailler comme esclaves dans des fabriques de briques, dans des mines,
dans des usines à jouets ou dans des industries textiles pour nos achats inutiles. de vous violer sans vergogne, de vous priver d’enfance et d’insouciance,
de vous briser.

Pardon de vous offrir des cités de béton, sans âme, sans verdure et sans structures.
De vous laisser vivre sous la tente en plein hiver, dans d’immenses bidonvilles
ou des mégapoles dangereuses.
De vous laisser le chômage comme unique avenir.

Pardon de n’être pas capables de vous nourrir,
de vous obliger de ramasser nos poubelles
ou des os de poulet sur les marchés pour survivre.
De vous laisser la drogue et la colle comme unique réconfort.

Pardon de vouloir privatiser l’eau des nuages,
de vous priver de soins et d’aliments sains,
niant ainsi le droit de votre corps à se construire en bonne santé.

Pardon de vous laisser crever de froid et de faim sur les routes de l’exil,
de vous offrir la pluie de nos bombes
pour enrichir nos industries d’ armement et nos produits intérieurs bruts.
De tuer vos parents par racisme ou pour de simples enjeux économiques.

D’avoir créé le terrorisme et de l’ utiliser comme prétexte bien pratique
pour partir encore en guerre afin de mettre la main sur vos richesses et vos territoires.
De ne pas respecter des frontières sécurisantes où vivre en paix.
De vous envoyer nos escadrons de la mort, juste pour nous amuser.

Pardon de jouer en bourse pour nous enrichir sans rien faire
et de détruire ainsi vos monnaies locales, vos économies et l’emploi de vos parents.

Pardon de laisser aux mains des seuls pays riches les médicaments
qui vous sauveraient de la lèpre, du Sida, du paludisme ou de la tuberculose.
Pardon de vous laisser croupir dans de sordides orphelinats
au lieu de vous tendre des bras aimants et chaleureux où grandir sereinement.

Pardon, petites filles de la Terre, de vous obliger à jouer voilées,
de vous vendre, de vous marier de force, de vous exciser.

Pardon d’avoir détruit votre héritage culturel porté par d’anciennes civilisations,
qui recelaient tant de sagesse et de richesses, contre le règne uniforme du hamburger.

Pardon d’oser penser que nous sommes assez intelligents
pour rivaliser avec la Nature et de lâcher pour toujours des OGM,
des formes de vie démentes que nous ne pourrons contrôler.
Pardon de vous laisser nos poubelles nucléaires pour des milliers d’années.
De vous faire naître dans les faubourgs de Tchernobyl
avec des malformations irréversibles
et de vous laisser en cadeau maléfique des cancers radioactifs.

Nous vous devions la Vie, et nous vous offrons la Mort.

Pour tout cela,
pour vous avoir privé de l’avenir joyeux que vous étiez en droit d’avoir,
au nom de l’humanité adulte,
nous vous demandons pardon.

Nous sommes simplement fous, la civilisation que nous avons acceptée,
produite, encouragée, est profondément pathologique.
Vous aviez le droit de vivre en paix sur une planète superbe,
vous aviez le droit de devenir des êtres humains épanouis,
capables d’utiliser vos dons et toutes vos capacités,
vous aviez le droit, comme n’importe quel être vivant
de combler vos besoins fondamentaux.

Vous étiez faits pour le bonheur.

A tous ceux dont nous avons sciemment détruit l’avenir,
nous n’avons qu’une chose à offrir en réalité,
c’est notre pleine et entière responsabilité,
avec notre bêtise, notre totale inconséquence et notre manque de cœur.

Maintenant, vous, nos enfants, nos fils, nos filles,
vous avez le plus formidable des challenges qui se puisse relever :
celui de réparer nos erreurs et tous les dégâts que nous avons provoqués.

Celui de restaurer une  Terre en bonne santé, riche et superbe,
de choisir enfin la Vie plutôt que les vaines chimères de la société de consommation,
de privilégier enfin l’entraide et la solidarité.
Celui d’établir partout, des droits justes et égalitaires,
de faire respecter le droit à une existence enrichissante pour tous :
de créer un système social planétaire respectueux de chaque être vivant.

Vous pouvez faire enfin de ce monde un monde meilleur :
ce ne sont ni les moyens, ni l’intelligence qui vous manquent.
Seule votre volonté le pourra.
Votre tâche est immense, gigantesque et pour survivre, vous devrez l’assumer.

Ne faites pas comme nous : ne baissez pas les bras d’impuissance.
Unissez-vous, utilisez votre fougue, votre énergie, votre jeunesse,
toutes  vos forces vives à prendre soin,
mieux que nous avons su le faire,
de votre planète, de vos petits frères et de vos futurs enfants.
Que demain s’ouvrent enfin, grâce à vous, des lendemains qui chantent.

Marie Martin-Pécheux
27/11/2001
Mouvement Citerrien

http://www.citerre.org/sommairemct.htm

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Quel avenir leur préparons-nous ?

Celui-ci InterrogTêtejaune

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OU

Celui-là InterrogTêtejaune

Danse sacrée petite fille

Choisissons… ET VITE AU TRAVAIL !

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Déclaration universelle des DROITS de la TERRE

12 avril 2013

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Je vous invite à prendre connaissance de ce document qui m’a touchée profondément, tellement il semble venir parler à notre âme, du fond de la sagesse universelle oubliée…  source d’équilibre et d ‘harmonie entre tous les règnes.

Les solutions aux problèmes écologiques actuels se trouvent dans l’homme et précisément dans le regard qu’il porte sur la vie.  L’homme doit retrouver un véritable respect pour chaque être vivant. Ainsi par sa prise de conscience individuelle, il peut contribuer à la véritable écologie globale.

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Déclaration Universelle

des Droits de la Terre

Préambule

Considérant que nous faisons tous partie de la Terre, communauté de vie indivisible composée d’êtres interdépendants et intimement liés entre eux par une destinée commune ;

Considérant que notre Terre est source de vie, de subsistance, d’enseignement et qu’elle nous prodigue tout ce dont nous avons besoin pour bien vivre ;

Considérant que l’humanité est un élément déterminant de ces conditions essentielles à l’évolution de la vie ;

Considérant que la méconnaissance et le mépris des droits de la vie, ainsi que toutes les formes de prédation, d’exploitation et de pollution ont causé d’importantes dégradations et modifications des conditions de vie qui mettent en danger les équilibres fondamentaux nécessaires au développement et à la préservation de la vie sur la Terre;

Considérant qu’il est impossible de reconnaître des droits aux seuls êtres humains sans provoquer de déséquilibres au sein de la Terre ;

Considérant que pour garantir les droits humains il est nécessaire de reconnaître et de défendre les droits de la Terre et de tous les êtres vivants qui la composent ;

Considérant qu’il est urgent d’entreprendre des actions collectives décisives pour transformer les structures et les systèmes qui génèrent d’importantes destructions sur la Terre ;

Nous, habitants de la Terre, proclamons la présente Déclaration Universelle des Droits de la Terre comme l’idéal commun à atteindre par tous les peuples et toutes les nations afin que tous les individus et tous les organes de la société, ayant cette Déclaration constamment à l’esprit, s’efforcent, par l’enseignement et l’éducation, de développer le respect de ces droits et libertés et d’en assurer, par des mesures progressives d’ordre national et international, la reconnaissance et l’application universelles et effectives.

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Article premier

La Terre est un être vivant.

Article 2

Tous les êtres vivants qui peuplent la terre représentent une partie de la diversité constitutive de la Terre.

Le terme “être” intègre les écosystèmes, les espèces et toutes les autres entités naturelles qui existent comme partie de la Terre.

Article 3

Toute vie doit être honorée, respectée et préservée quelle qu’en soit l’utilité pour l’homme.

Tous les êtres ont le droit à la dignité, au bien-être et à vivre libres de tortures ou de traitements cruels infligés par les êtres humains.

Article 4

Tout comme les êtres humains jouissent des droits humains, tous les autres êtres de la Terre ont également des droits spécifiques à leurs conditions et propres au rôle et à la fonction qu’ils exercent au sein de la Terre.

Article 5

La Terre et tous les êtres qui la composent sont titulaires de tous les droits inhérents et reconnus dans cette Déclaration, sans aucune distinction selon les espèces, l’origine ou toute autre catégorie.

Article 6

Les droits de chaque être sont limités par les droits des autres êtres, et tout conflit impliquant ces droits doit être résolu de façon à ce que soient préservés l’intégrité, l’équilibre et la santé de la Terre.

Article 7

La Terre et tous les êtres qui la composent possèdent le droit de vivre et d’exister, le droit à la régénération de leurs capacités biologiques et à la bonne continuité de leurs cycles et processus vitaux ;

Tous les êtres ont le droit à l’eau comme source de vie, à la pureté de l’air, à la pleine santé, à être libres de contamination, de pollution et de déchets toxiques ou radioactifs ;

Tous les êtres ont le droit de ne pas être génétiquement modifiés et transformés dans leur structure, ce qui menacerait leur intégrité et leur fonctionnement vital et sain.

Article 8

Tous les êtres humains ont le devoir de respecter la Terre et de vivre en harmonie avec les vies qui la constituent.

Article 9

Les êtres humains ont le devoir d’agir en accord avec les droits et les obligations reconnus dans cette Déclaration, de s’assurer que la recherche du bien-être humain contribue au bien-être de la Terre, à présent et à l’avenir.

Article 10

Les êtres humains ont le devoir de promouvoir et de prendre part à l’apprentissage, à l’analyse, à l’interprétation et à la transmission des modes de vie en harmonie avec la Terre en accord avec cette Déclaration.

Article 11

Les êtres humains ont le devoir d’investir les institutions d’un pouvoir de défense des droits de la Terre, d’établir et de rendre effective l’application des normes et des lois pour la défense, la protection et la préservation des Droits de la Terre.

Article 12

Les êtres humains ont la responsabilité de respecter, de protéger, de préserver et là où ce sera nécessaire, de restaurer l’intégrité des cycles et équilibres vitaux de la Terre, de mettre en place des mesures de précaution et de restriction pour éviter que les activités humaines ne conduisent à l’extinction d’espèces, à la destruction d’écosystèmes ou à la modification des cycles écologiques.

Article 13

Les êtres humains ont le devoir de promouvoir des modes de vie, des modèles économiques et des politiques de développement qui respectent la Terre et les droits reconnus dans cette Déclaration.

Fichier à télécharger

Déclaration Universelle des Droits de la Terre

 

 Une version en images (Source Terree-Mère Mother Earth)

La Déclaration Universelle des Droits de la Terre Mère a été proclamée en avril 2010 à Cochabamba, en Bolivie, par le Président Evo Morales lors de la Conférence mondiale des peuples sur le changement climatique et les droits de la Terre Mère, qui a rassemblé 35 000 personnes venues de 140 pays.
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(à suivre)

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Déclaration Universelle des Droits de la Terre

Foire aux Questions

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Qu’est-ce que la Déclaration Universelle des Droits de la Terre ?

La Déclaration Universelle des Droits de la Terre est un appel énonçant des principes fondamentaux et universels qui a pour vocation de :

  1. ‣Faire reconnaître mondialement des droits à la Terre et à tous les êtres vivants qui la peuplent, comme le fondement d’une culture du respect, indispensable au développement durable et commun de l’humanité et de la terre.
  2. ‣Fédérer tous les habitants de la Terre autour d’un intérêt commun et universel : la Terre est vivante, elle est notre maison commune et nous devons la respecter pour le bien de tous et des générations futures.

D’où vient la Déclaration Universelle des Droits de la Terre ?

Dans un contexte écologique mondial particulièrement alarmant à l’aube du troisième millénaire, un premier “projet de Déclaration Universelle des Droits de la Terre Mère” a été élaboré en Avril 2010 en Bolivie lors de la Conférence Mondiale des Peuples pour le Changement Climatique et les Droits de la Terre Mère.

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NOEL/SURCONSOMMATION

15 décembre 2012

La SURCONSOMMATION est un sujet peu lumineux ! Il est pourtant urgent de se poser des questions sur nos comportements irrationnels.

Qui dirige nos besoins, nos appétits, nos désirs… nos caddies ?
Qui pense à notre place ? Qui éteint notre discernement ?
Qui enchaîne notre volonté ?
Nous nous sommes laissés dévorer de notre substance, nous avons fermé la porte des étoiles…

 Ouvre le ciel, honore la terre !
Accueille NOËL et son Mystère !

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arrowo4SURCONSOMMATION
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Image Terre sacrée

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La simplicité volontaire, est-ce être pauvre?

Non ! La simplicité volontaire, c’est choisir !

Bien sûr, personne ne choisit de vivre dans la pauvreté.

Mais nous pouvons choisir d’acheter moins de choses inutiles

Et de partager avec les autres

Afin de faire notre part pour l’environnement.

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Père Noel caddie_w

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Xthumb_puce_carrée Quelques articles relatifs à la SURCONSOMMATION de NOËL

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Consommation responsable : Noël solidaire

Noël n’est pas forcément synonyme de jouets en plastique, fabriqués en Chine dans des conditions de travail déplorables. De nombreux acteurs du commerce équitable comme Au-delà des frontières, Artisans du monde, Artisanat Sel, etc. proposent des jouets fabriqués dans des conditions décentes et dans des matériaux respectueux de l’environnement. De son côté, Ritimo propose un agenda de la solidarité internationale qui donne les informations et les dates clés sur ce thème au fil des mois. Autant de cadeaux qui peuvent être déposés devant un sapin qui sera emballé ultérieurement dans un sac à sapin « 100% biodégradable et compostable » proposé par Handicap international. Sur son prix de 5 euros, 1,30 euros sont reversés à l’association pour ses actions d’aide aux personnes handicapées dans 60 pays.

Pour que ces jours de fête n’oublient personne, plusieurs associations, dont le Secours catholique et Les petits frères des pauvres recherchent des bénévoles pour organiser des réveillons et des veillées de Noël destinées aux personnes isolées.

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[LIRE ICI]

http://www.alternatives-economiques.fr/consommation-responsable—noel-solidaire_fr_art_642_34187.html

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La surconsommation de Noël
…/…
 Si vous voulez aller plus loin, distribuer à l’avance aux membres de votre famille des certificats d’exemption de cadeau. Loin de vouloir être radin, cette option permet de replacer les relations humaines au centre de la fête de Noël plutôt que les biens matériels. Surtout conseillée pour réformer les cadeaux entre adultes, cette idée permet d’officialiser cette phrase que chacun a déjà prononcé «cette année, on ne se fait pas de cadeaux!». Une phrase qui semble être passée aux oubliettes lorsque chacun déballe ses présents le soir de Noël et se retrouve gêné d’être le seul à l’avoir pris au mot! En échange, proposer plutôt des cadeaux immatériels (une promenade en nature, un repas fait à plusieurs, un massage, une heure de baby-sitting) ou pour les plus entreprenants, des cadeaux faits soi-même. …/…

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[LIRE ICI]

http://blogs.nyon.ch/ville-durable/2012/11/la-surconsommation-de-noel/

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Comment concilier Noël et environnement ?

À Noël, nos habitudes éco-citoyennes sont mises à rude épreuve. Pourtant, l’impact environnemental des fêtes est indéniable puisqu’elles constituent une période de surconsommation (alimentaire, énergétique, en termes de cadeaux offerts…). Sans gâcher la fête, il est possible de prendre en compte ces impacts environnementaux et de tenter de les réduire, en sachant quelques choses simples.

…/…

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[LIRE ICI]

http://www.notre-planete.info/actualites/actu_3573_impact_Noel_environnement.php

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Père Noël 2

Un bon investissement, ma foi !

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arrowo4 INDUSTRIE DU JOUET

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Hélas ! Dans l’industrie du jouet, ce qui est caché est loin d’être SYMPATHIQUE…

Cette enquête parue dans BASTA pourrait faire pendant à l’article publiée sur MEY*RO*LIANe, en décembre 2011.

[LIRE ICI]

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Révélation : Jouets de Noël « made in China »

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thumb_puce_carrée La poupée Barbie aurait-elle des penchants esclavagistes ?

Par Ivan du Roy, Nolwenn Weiler (3 décembre 2012)

Salaires de misère, heures supplémentaires excessives, exposition à de multiples produits toxiques… Les conditions de travail dans les usines chinoises fabriquant des jouets pour le groupe Mattel – Barbie ou Fisher Price – sont jugées indignes par des organisations chinoises et européennes, qui ont enquêté sur place. Ce qui n’empêche pas le leader mondial du secteur de prétendre que ses produits sont conçus dans des conditions socialement responsables. Visite virtuelle dans une usine chinoise.

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[LIRE LA SUITE …/…]

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Danger1JOUETS, TEXTILES… DANGER !

thumb_puce_carrée RETARDATEURS DE FLAMME (PBDE)

Dans quelques jours ce sera Noël et vous avez envie de gâter vos enfants ou petits-enfants. Bravo !

Savez-vous toutefois que la quasi totalité des jouets sont imbibés de retardateurs de flamme. Forcément oui, vous le savez, et peut-être même vous réjouissez-vous de cette précaution. Sauf que…

Sauf que l’on sait maintenant que la plupart des retardateurs de flamme employés par les industriels aujourd’hui (dans le secteur du jouet, mais aussi dans le textile, l’ameublement et même l’électronique) peuvent avoir de graves conséquences sur la santé.

Ces retardateurs font partie de la famille des polybromodiphényléthers (PBDE). Or, une étude américaine publiée il ya quelques jours affirme que les enfants exposés régulièrement aux PBDE n’ont pas un développement cérébral normal. Cette étude conduite par l’université de Californie à Berkeley auprès de plus de 270 femmes enceintes et 270 enfants âgés de 7 ans montre chez ces derniers un déficit d’attention et un manque de coordination des mouvements.

En Californie, une pétition circule maintenant pour demander l’interdiction des retardateurs de flamme qui, pour couronner le tout, dégagent des fumées hautement toxiques en cas d’incendie !

Cette année, je pense que vous n’échapperez pas aux PBDE dès lors que vous achèterez un ours en peluche, une poupée, un vêtement… Mais c’est aujourd’hui qu’il faut commencer à militer pour obtenir un changement de réglementation et un encadrement strict des retardateurs de flamme employés (on en recense plus d’une centaine de différents). Nous allons donc nous y employer.

Source : Alexandre Imbert, Alternative santé

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lettre lutins

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arrowo4UNE NOUVELLE CAMPAGNE

CONTRE LE GAVAGE

Suivre en s’abonnant à la lettre d’info

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[LIRE ICI]

http://www.frituremag.info/Actualites/Une-nouvelle-campagne-contre-le.html

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Père Noël 3

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arrowo4CONTE DE NOËL RÉALISTE

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Bon, ce conte un peu spécial ne fera pas rêver les enfants… mais pourrait désenchanter les consommateurs endormis !

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[LIRE ICI]

http://infobart.com/wp-content/uploads/2010/09/conte.pdf

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mains bougies

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 LE PÈRE NOËL AUTREMENT…

C’est à nous de le créer !

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Noël Monde 1

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Terminons cet article par un espace positif,

ouvert à la véritable douce joie de NOËL !

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thumb_puce_carrée Voici des exemples de cadeaux pas chers et intelligents.
Eh oui ! Ça existe.

arrowo4JEUX COOPÉRATIFS

Encore un jeu Ecolo-sympathico-original :

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Jeu ECO’ LANDI ®

thumb_puce_carrée ECO’LANDI

Le Memory du Potager est un jeu éducatif et coopératif pour adultes et enfants dès 8 ans qui peut se jouer en famille, entre amis ou dans votre établissement scolaire.
Il propose l’acquisition de techniques et de savoirs-faire en jardinage écologique, offrant ainsi aux joueurs la possibilité de réaliser un potager respectueux de l’environnement et devenir de véritables jardiniers…

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http://www.millevarietesanciennes.com/index.php/jeu-eco-landi

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thumb_puce_carrée PÉDAGOGIE JEUX COOPÉRATIFS

http://ww2.ac-poitiers.fr/ia16-pedagogie/spip.php?article596

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arrowo4 JEUX ÉDUCATIFS

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Sur le beau site  » L’échappée Belle » :

thumb_puce_carrée Magnifique jeu pour apprendre l’EGYPTE ANCIENNE

jeu de société Egyptians

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http://lecollegealamaison.blogspot.fr/2011/04/legypte-ancienne-comment-lapprehender.html

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thumb_puce_carrée Pour toute la famille, ce jeu TOPWORD acheté d’occasion.
Une sorte de scrabble original, en 3 D, qui favorise également les enfants dyslexiques !

Jeu Topword_w

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http://lecollegealamaison.blogspot.fr/2010/12/idee-de-jeu-pour-noel-topword.html

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Voir l’article :

JEUX et JOUETS Ecolo-sympathico-originaux

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arrowo4 CADEAUX FAITS MAISON

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thumb_puce_carrée Retrouvez une myriade de petits cadeaux exclusifs et originaux :

puce étoile1à confectionner avec des bouts de laine dans l’ATELIER DE NOËL DROPS

puce étoile1des gourmandises (Bredele, pain d’épices, vin chaud, boisson sans alcool…)

Dans notre article

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En attendant NOËL…

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arrowo4 IDÉES GÉNIALES à collecter !

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puce étoile1Amis lecteurs,
Avez-vous imaginé ou construit une atmosphère de NOËL dans la simplicité, la générosité… sans dégrader personne… sans souffrance pour aucun être ?
Partagez donc votre expérience dans les commentaires ! MERCI.

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arrowo4Un nouveau Tag « NOËL » 

regroupe les plus belles réalisations du Blog

pour célébrer cette fête familiale.

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  Tag NOËL/Clic !

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Cliquez sur les liens :

LUMIÈRE DE NOËL/Joie, Paix… en images

Révélation : Jouets de Noël “made in China

En attendant NOËL…

JEUX et JOUETS Ecolo-sympathico-originaux

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SELECTIONS/Textes courts 1

23 octobre 2012

 

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Tels des petits bonbons croqués  parfois en rêvant, ces textes courts  -sélectionnés par nos lecteurs- vous apporteront douceur et réflexion.

Certains documents vous proposent une présentation à imprimer.

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Envoi de Magay

AVOIR et ÊTRE

Loin des vieux livres de grammaire,
Écoutez comment un beau soir,
Ma mère m’enseigna les mystères
Du verbe être et du verbe avoir.

Parmi mes meilleurs auxiliaires,
Il est deux verbes originaux.
Avoir et Être étaient deux frères
Que j’ai connus dès le berceau.

Bien qu’opposés de caractère,
On pouvait les croire jumeaux,
Tant leur histoire est singulière.
Mais ces deux frères étaient rivaux.

Ce qu’Avoir aurait voulu être
Être voulait toujours l’avoir.
À ne vouloir ni dieu ni maître,
Le verbe Être s’est fait avoir.

Son frère Avoir était en banque
Et faisait un grand numéro,
Alors qu’Être, toujours en manque.
Souffrait beaucoup dans son ego.

Pendant qu’Être apprenait à lire
Et faisait ses humanités,
De son côté sans rien lui dire
Avoir apprenait à compter.

Et il amassait des fortunes
En avoirs, en liquidités,
Pendant qu’Être, un peu dans la lune
S’était laissé déposséder.

Avoir était ostentatoire
Lorsqu’il se montrait généreux,
Être en revanche, et c’est notoire,
Est bien souvent présomptueux.

Avoir voyage en classe Affaires.
Il met tous ses titres à l’abri.
Alors qu’Être est plus débonnaire,
Il ne gardera rien pour lui.

Sa richesse est tout intérieure,
Ce sont les choses de l’esprit.
Le verbe Être est tout en pudeur,
Et sa noblesse est à ce prix.

Un jour à force de chimères
Pour parvenir à un accord,
Entre verbes ça peut se faire,
Ils conjuguèrent leurs efforts.

Et pour ne pas perdre la face
Au milieu des mots rassemblés,
Ils se sont répartis les tâches
Pour enfin se réconcilier.

Le verbe Avoir a besoin d’Être
Parce qu’être, c’est exister.
Le verbe Être a besoin d’avoirs
Pour enrichir ses bons côtés.

Et de palabres interminables
En arguties alambiquées,
Nos deux frères inséparables
Ont pu être et avoir été.

 Oublie ton passé, qu`il soit simple ou composé,
Participe à ton présent pour que ton futur soit plus-que-parfait…

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Avoir et Etre-  Présntaton 1 …/…

Avoir et être/Présentation 2

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Envoi de Nathalie

LE JOUR OÙ JE ME SUIS AIMÉ POUR DE VRAI

Kim & Alison McMillen

Le jour où je me suis aimé pour de vrai,
j’ai compris qu’en toutes circonstances,
j’étais à la bonne place, au bon moment.
Et alors, j’ai pu me relaxer.
Aujourd’hui je sais que cela s’appelle…
l’Estime de soi.

Le jour où je me suis aimé pour de vrai,
j’ai pu percevoir que mon anxiété et ma souffrance émotionnelle
n’étaient rien d’autre qu’un signal
lorsque je vais à l’encontre de mes convictions.
Aujourd’hui je sais que cela s’appelle…
l’Authenticité.

Le jour où je me suis aimé pour de vrai,
J’ai cessé de vouloir une vie différente
et j’ai commencé à voir que tout ce qui m’arrive
contribue à ma croissance personnelle.
Aujourd’hui, je sais que cela s’appelle…
la Maturité.

Le jour où je me suis aimé pour de vrai,
j’ai commencé à percevoir l’abus
dans le fait de forcer une situation ou une personne,
dans le seul but d’obtenir ce que je veux,
sachant très bien que ni la personne ni moi-même
ne sommes prêts et que ce n’est pas le moment…
Aujourd’hui, je sais que cela s’appelle…
le Respect.

Le jour où je me suis aimé pour de vrai,
j’ai commencé à me libérer de tout ce qui n’était pas salutaire,
personnes, situations, tout ce qui baissait mon énergie.
Au début, ma raison appelait cela de l’égoïsme.
Aujourd’hui, je sais que cela s’appelle…
l’Amour propre.

Le jour où je me suis aimé pour de vrai,
j’ai cessé d’avoir peur du temps libre
et j’ai arrêté de faire de grands plans,
j’ai abandonné les méga-projets du futur.
Aujourd’hui, je fais ce qui est correct, ce que j’aime
quand cela me plait et à mon rythme.
Aujourd’hui, je sais que cela s’appelle…
la Simplicité.

Le jour où je me suis aimé pour de vrai,
j’ai cessé de chercher à avoir toujours raison,
et je me suis rendu compte de toutes les fois où je me suis trompé.
Aujourd’hui, j’ai découvert …
l’Humilité.

Le jour où je me suis aimé pour de vrai,
j’ai cessé de revivre le passé et de me préoccuper de l’avenir.
Aujourd’hui, je vis au présent, là où toute la vie se passe.
Aujourd’hui, je vis une seule journée à la fois.
Et cela s’appelle…
la Plénitude.

Le jour où je me suis aimé pour de vrai,
j’ai compris que ma tête pouvait me tromper et me décevoir.
Mais si je la mets au service de mon coeur,
elle devient une alliée très précieuse !
Tout ceci, c’est…
le Savoir vivre.

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 Le jour où je me suis aimé pour de vrai- Présentation  

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Envoi de Jack et Émilie


Vieillir en beauté,
c’est vieillir avec son cœur.
Sans remords, sans regret,
sans regarder l’heure.
Aller de l’avant, arrêter d’avoir peur.
Car, à chaque âge, se rattache un bonheur.

Vieillir en beauté,
c’est vieillir avec son corps.
Le garder sain en dedans, beau en dehors.
Ne jamais abdiquer devant un effort.
L’âge n’a rien à voir avec la mort.

Vieillir en beauté,
c’est donner un coup de pouce
à ceux qui se sentent perdus dans la brousse.
Qui ne croient plus que la vie peut être douce et…
qu’il y a toujours quelqu’un à la rescousse.

Vieillir en beauté,
c’est vieillir positivement.
Ne pas pleurer sur ses souvenirs d’antan.
Être fier d’avoir les cheveux blancs,
Car, pour être heureux, on a encore le temps.

Vieillir en beauté,
c’est vieillir avec amour.
Savoir donner sans rien attendre en retour.
Car, où que l’on soit, à l’aube du jour,
Il y a quelqu’un à qui dire bonjour.

Vieillir en beauté,
c’est vieillir avec espoir.
Être content de soi en se couchant le soir.
Et lorsque viendra le point de non-recevoir,
Se dire qu’au fond, ce n’est qu’un au revoir.

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VIEILLIR en BEAUTÉ – Présentation

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Envoi de Claudine

Une question posée au Dalai Lama…
« Qu’ est ce qui vous surprend le plus dans l’ humanité? »

Le Dalai Lama répond :
« Les hommes…
Parce qu’ ils perdent la santé pour accumuler de l’ argent, ensuite ils perdent de l’ argent pour retrouver la santé.
Et à penser anxieusement au futur, ils en oublient le présent de telle sorte qu’ ils finissent par ne vivre ni le présent ni le futur.
Ils vivent comme s’ ils n’ allaient jamais mourir…..
Et meurent comme s’ ils n’ avaient jamais vécu. »

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L’ARGENT

Il peut acheter une maison
Mais pas un foyer

Il peut acheter un lit
Mais pas le sommeil

Il peut acheter une horloge
Mais pas le temps

Il peut acheter un livre
Mais pas la connaissance

Il peut acheter une position
Mais pas le respect

Il peut payer le médecin
Mais pas la santé.

Il peut acheter du sang
Mais pas la vie

Il peut acheter du sexe
Mais pas de l’amour

Précepte chinois

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DE PASSAGE

Un vieil homme sage,
Très vénéré par ceux qui l’approchaient
Et par ceux qui l’écoutaient, vivait très simplement
Dans une maison des plus rudimentaires.
Un certain jour, il reçut la visite
D’’un homme très riche de la ville voisine.
Celui-ci fut très étonné de voir le sage logé
Dans une pièce meublée seulement
D’’un tapis, d’une table basse et d’une paillasse
L’’homme riche s’exclama :
« Mais où sont vos meubles ! »
L’homme sage répondit :
« Mais où sont les vôtres ? »
« Voyons, maître… je suis en visite…
Je suis simplement de passage ! »
« Moi  aussi, voyez-vous  ! »
Répondit le vieil homme en souriant.

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Envoi de Guy

« Les souvenirs sont nos forces, ils dissipent les ténèbres et, quand la nuit essaie de revenir, il faut toujours allumer les grandes dates comme on allume des flambeaux. » Victor Hugo

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N’ayez jamais peur de l’inhabituel !


Rappelez-vous :

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« Ce sont des amateurs qui ont bâti l’Arche…

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et des professionnels qui ont construit le Titanic. »

LA PERLE

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  « L’huître forme une perle
à partir d’un grain de sable qui la dérange.

Ainsi, d’un problème dans sa vie, elle fait une œuvre d’art
Qui est plus grande que sa vie physique.

Le message est grand et c’est la nature qui le transmet.
ll ne faut pas fuir les problèmes, mais s’en emparer et les sublimer.
Fuir les problèmes, c’est les augmenter. »

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« Percevoir la bêtise d’une façon juste revient à augmenter le pouvoir de la sagesse. »

« Que le désir d’apprendre soit plus grand que vos certitudes ! »

« L’imprévu ne viendra pas forcément là où vous l’attendez ! »

« Si l’homme était sage, cela se saurait car il aurait engendré un monde de sagesse ! »

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LA LÉGÈRETÉ

« Apprenez à faire le ménage dans votre vie intérieure afin de marcher avec légèreté sur la terre. »

« Cessez d’accumuler ce qui encombre, ce qui complique et engendre le désagréable dans la vie. »

«  »Bien souvent l’homme accumule l’inutile parce qu’il ne sait pas se satisfaire de l’essentiel. Se sentant vide à l’intérieur, il cherche alors à se remplir par toutes sortes de moyens farfelus, sans discernement ni intelligence ; il essaie tout ce qui lui fait envie et passe à côté de lui pour le solliciter. »

« L’homme inconscient est sans cesse influencé par des idées, des envies, des besoins qui lui soufflent ce qu’il doit faire pour satisfaire son moment présent. Alors il consomme tout et n’importe quoi, accumulant et entassant dans sa maison jusqu’à ne plus avoir de place, ne plus pouvoir se mouvoir et ne plus rien gérer dans sa vie. Le mécontentement remplace alors le sentiment de plénitude qui habite naturellement la vie de l’homme uni avec l’essentiel. »

« Arrêtez d’accumuler les dettes inutiles et de vivre dans une bêtise permanente ! »

« Soyez conscients de cette vérité pour apprendre à vous en dégager. »

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LIBERTÉ

« La liberté ne peut pas être un monde ou un être qui s’imposent par la force. Elle est comme la fleur qui éclot dans la simplicité de son être parce qu’un univers l’accueille. » 

« La liberté ne vient que si vous l’accueillez en la désirant suffisamment pour lui préparer un endroit, un espace, un corps, un environnement, un monde dans lesquels elle pourra s’épanouir, vivre, enseigner et apporter son royaume. »

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LA VIE… ÉTERNEL SOLEIL…

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« Si vous arrivez à ne plus dépendre de la présence physique de ceux que vous aimez, vous conserverez pour toujours votre amour et votre joie. Vous ne serez plus soumis aux circonstances, parce que vous vivrez dans le seul monde véritablement réel : votre monde intérieur avec lequel vous ne faites qu’un. Dès que vous sortez de votre monde intérieur, vous sentez que les êtres et les choses vous échappent, vous êtes à la merci des événements.

Savez-vous combien de temps l’être que vous aimez restera près de vous ? Non, peut-être qu’un jour il s’en ira. Alors, efforcez-vous de placer votre conscience dans les régions élevées où les circonstances n’ont aucun pouvoir sur vous, là où le soleil de l’amour ne se couche jamais. Élancez-vous dans la lumière de cet éternel soleil. Aussi longtemps que ceux que vous aimez sont au-dedans de vous, aucune force au monde ne pourra vous les enlever. »
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« D’une certaine façon, la mort n’existe pas : elle est contenue dans la vie, elle n’est qu’un changement de plan et de vêtements, afin que nous progressions dans la compréhension de la vie. Chaque fois qu’un comédien doit interpréter un nouveau rôle, il change de costume, mais aussi de partenaires, et ce nouveau rôle lui apprend quelque chose de plus sur lui-même et sur les autres.
Eh bien, nous non plus, nous ne pouvons pas nous éterniser dans un rôle et, après un certain temps, nous devons quitter la scène du monde. On appelle cette sortie de scène la mort, mais en réalité seule existe la vie ininterrompue. Le comédien continue à vivre après le spectacle… Il faut s’habituer à voir l’existence comme une continuité.
Les humains ont la mauvaise habitude de tracer partout des frontières : frontières entre le spirituel et le matériel, entre la veille et le sommeil, entre la vie et la mort… Non, l’existence est une. »
O M Aïvanhov

ESSAIE !

«C’est impossible ! s’exclame l’orgueil.
C’est très dangereux, réplique la crainte.
C’est trop difficile, dit la méfiance.
C’est très risqué, riposte l’expérience.
C’est trop fou, dit la convenance.
C’est inutile, rajoute la raison.
Essaie ! susurre le cœur…»

(Source : murmurmefunambule.unblog.fr)

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CHOIX DE CITATIONS

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« Traitez les gens comme s’ils étaient ce qu’ils pourraient être
et vous les aiderez à devenir ce qu’ils sont capables d’être. »
Goethe

« Attachez deux oiseaux ensemble : ils sont incapables de voler.
Pourtant ils ont deux fois plus d’ailes ! »  Proverbe Soufi

 « Ne te laisse pas distraire par le vacarme des hommes, par leur quête insatisfaite, désordonnée. Ils sont comme l’animal emprisonné dans l’enclos, qui tourne sans comprendre et cherche une issue qui n’existe pas.»  Sagesse Amérindienne »

« O homme, tu as en toi le ciel et la terre, fais de ce monde un ciel sur la terre ! » Hildegarde von Bingen

« Ce qui rend l’égalité difficile, c’est que nous la désirons seulement avec nos supérieurs ». — Henry Becque

« Il y a pire que le bruit des bottes : le silence des pantoufles ! »

« Cesse de chercher ta place dans la vie. Ta place te cherche. »
Kalif Ali

« La richesse consiste bien plus dans l’usage qu’on en fait que dans la possession ».
Aristote

« Vous devez apprendre à vos enfants que le sol qu’ils foulent est fait des cendres de nos aïeux. Pour qu’ils respectent la terre, dites à vos enfants qu’elle est enrichie par les vies de notre race. Enseignez à vos enfants ce que nous avons enseigné aux nôtres, que la terre est notre mère. Tout ce qui arrive à la terre, arrive aux fils de la terre. Si les hommes crachent sur le sol, ils crachent sur eux-mêmes. »   Chef Indien Seattle

« La véritable sagesse consiste à ne pas s’écarter de la nature, mais à mouler notre conduite sur ses lois et son modèle »  Sénèque

« Pour savoir quel est ton chemin, regarde l’étoile, respire, et fais le premier pas…» Yankun

« Le nuage est sombre mais ce qui en tombe est de l’eau pure »  Proverbe afghan

« Agissez pour le monde comme si vous deviez vivre mille ans, et pour l’autre comme si vous deviez mourir demain »  Mahomet

« Ce qui est passé a fui ; ce que tu espères est absent ; mais le présent est à toi »   Proverbe Arabe

« Quand quelqu’un désire la santé, il faut d’abord lui demander s’il est prêt à supprimer les causes de sa maladie… Alors seulement il est possible de l’aider »  Hippocrate

« Un chemin de mille km commence toujours par un pas » Tao te King

« Pour avoir de la connaissance, ajouter des choses chaque jour. Pour avoir de la sagesse, enlever des choses chaque jour. »   Tao Te King

« Ce que tu gardes est perdu à jamais. Ce que tu donnes est à toi pour toujours. »  Proverbe Soufi

« Le courage du faible est d’une autre qualité souvent meilleure que celui du fort »  Yi King

« Lorsque dans votre cour vous rencontrez un homme trop las pour vous donner un sourire, laissez-lui le vôtre. Car nul n’a plus besoin d’un sourire que celui qui n’en a plus à offrir »  Maxime chinoise

« Dans la vie il y a deux catégories d’individus : ceux qui regardent le monde tel qu’il est et se demandent pourquoi.
Ceux qui imaginent le monde tel qu’il pourrait être et se disent : pourquoi pas ? « 
Georges Bernard Shaw

« Malgré l’attirance naturelle qu’on éprouve envers ceux qui nous ressemblent, c’est souvent avec eux qu’on a le plus de déceptions. »
Mikhaïl Wadimovitch Ramseier

« Un homme qui a réussi est un homme qui se lève le matin et se couche le soir, et qui entre les deux a fait ce qu’il aimait. »
Bob Dylan

« Ne pas sacrifier l’essentiel à l’urgence mais obéir à l’urgence de l’essentiel. »
Edgar Morin

 « Alors que nous essayons d’enseigner la vie à nos enfants, nos enfants nous montrent ce qu’est la vie. »   Angela Schwindt

« Si le problème a une solution, il ne sert à rien de s’inquiéter. Mais s’il n’en a pas, alors s’inquiéter ne change rien »  Proverbe Tibétain

« Si tu ne sais pas quoi faire de tes mains, transforme-les en caresses »  Jacques Salomé

« Soyez vous-même. Et si cela ne vous satisfait pas, cherchez à vous améliorer… »


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à suivre…

Voir les autres articles de cette série :

HISTOIRES COURTES

CONTES PHILOSOPHIQUES

MATIN BRUN/Livre-audio-théâtre

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ESPACE VIDEO / Sélection du mois

10 février 2012

 Des sujets incontournables -parfois difficiles- compensés par des plages de détente, beauté, douceur…

Envoi de Danielle C.

SOUS LA MER

Comme si vous y étiez !

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Cancion a Pachamama


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Paroles PACHAMAMA  (Traduction)

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Rencontre avec KESH

Graffiti Humour Bon sens !


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Voir son site : http://www.kesh.ch/
Kesh a déjà conquis nos Ados dans  l’ESPACE JEUNES
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Vidéo à faire circuler

http://institut-protection-sante-naturelle.eu/

SANTE en DANGER

 Voir la vidéo


I C I
Santé en danger / Clic !
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Plusieurs vidéos autour d’un même dossier :

 1 – Olivier CLERC
nous parle en paraboles sur Repère TV
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VOIR

La parabole de la grenouille
/ Clic ! sur l’image

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Le Metaphorum d’Olivier Clerc

Lire  « La grenouille chauffée » dans  CONTES PHILOSOPHIQUES / Clic !

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 2 – HITLER et l’UE / L’Histoire se répète
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Le maître de conférence, François Asselineau, candidat aux présidentielles de 2012,  revient sur l’Europe au temps d’Hitler. Démonstration superbe que l’histoire se répète. Qui étaient vraiment les ennemis? Les USA et l’Allemagne? Ils étaient pourtant bien de connivence et les enjeux ne sont pas forcément ceux qui nous sont enseignés dans les livres d’histoire. À voir absolument!!!

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En savoir +

Entretien avec François ASSELINEAU

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3 – Charlie Chaplin / LE DICTATEUR

(Extrait)
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4 –  LE CONTRAT « J’ACCEPTE » ?
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Un contrat à résilier d’urgence !
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Pierre PERRET / JE SUIS VERT

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Source : Blog sity.net

COLLAPSE – l’effondrement

Michael Rubbert est un « whistleblower », l’une de ces personnes qui ont travaillé au cœur du « système ». Il choisit d’en révéler les sombres secrets au public. Il parle de l’effondrement en cours des économies occidentales, une chute prévisible depuis longtemps…
http://blog.syti.net/video.php?id=457

voir le film / Clic !

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BONNE POSITION

Pour une relation harmonieuse avec notre ordi…

Clic ! sur l’image
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Une belle histoire

Le petit garçon et le routier

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 Voir TOUS LES ESPACES VIDEOS 

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COMMENT VA NOTRE MONDE ???

24 janvier 2012

Tantôt au bout du rouleau… souvent triste… absurde ou désespéré,
NOTRE MONDE a tenté de répondre à cette question à l’aide d’images et de rubriques décrivant la folie de l’homme, l’injustice… l’outrage à la Terre…

Et pourtant nous aimons NOTRE MONDE…
Et nous voulons lui rendre l’ESPOIR en une HUMANITÉ qui ne baisse pas les bras mais œuvre pour que LA LUMIÈRE ne s’éteigne pas !
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Notre monde en plein tourbillon !

Voilà à quoi pourrait ressembler la commande d’une pizza en 2015…

Standardiste : – Speed-Pizza, bonjour.
Client : – Bonjour, je souhaite passer une commande s’il vous plaît.

Standardiste : – Oui, puis-je avoir votre NIN, Monsieur ?
Client : – Mon Numéro d’Identification National ? Oui, un instant, voilà, c’est le 6102049998-45-54610.

Standardiste : – Je me présente…

 LIRE la SUITE …  Allo ! Speed Pizza

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INJUSTICE

Reportage

L’iPhone et l’enfant de 13 ans
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Il est possible qu’un enfant chinois de 13 ans, travaillant 16h par jour pour 0,70 dollars de l’heure, se cache dans votre magnifique iPhone ou iPad…

[LIRE la SUITE… ]

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Voir autre article paru sur ce Blog :
Révélation / Jouets de Noël made in China /

CLIC !       I C I

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Italie: des lettres de démission signées au moment de l’embauche

LIRE l’article / Clic !

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C’est de la FOLIE !

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H5N1 : des scientifiques interrompent des tests dangereux…

Comme si nous n’étions pas assez menacés, il ne manque plus que des virus mutants, manipulés dans les laboratoires… Ils n’en sont pas à leur coup d’essai, et 60 jours de réflexion c’est peu, pour décider de continuer les recherches..
[LIRE la SUITE… ]

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NUCLÉAIRE / Un rapport terrifiant

LIRE l’article / Clic !

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Encore un rapport terrifiant ! Centrale de CIVAUX
LIRE l’article de La Nouvelle République/ Clic !

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MONDIALISATION

La mondialisation par les Nuls
Voir la vidéo
http://blog.syti.net/video.php?id=460

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6 Signes qui nous avertissent
http://lesmoutonsenrages.fr/2012/01/23/6-signes-qui-nous-avertissent/

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ÉPUISEMENT des RESSOURCES

Un article publié sur le site Le Devoir :
par Louis-Gilles Francoeur

Vive la décroissance planifiée !

Depuis hier, le gratin politique de la planète veut se faire voir à Davos. Pas pour réfléchir, comme le veut la philosophie de cette initiative, mais pour des objectifs «ciblés», savamment préparés par les états-majors politiques de chaque État. Le tout dans une atmosphère détendue, avec des artistes à qui l’on coupe les subventions et menace les droits d’auteur le reste de l’année, et des philosophes dont on lira le nom sur les programmes, faute d’avoir lu leurs livres. Nos premiers ministres Harper et Charest disent carrément qu’ils y vont pour attirer des capitaux.Certainement pas pour méditer sur les impacts de leurs politiques sur les futures générations…

[ LIRE la SUITE de l’article ]

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NOURRITURE

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Sans commentaire !

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TOUS FICHéS… TOUS PUCéS

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Un article du Nouvel Observateur

Tous fichés à 15 ans / La loi votée dans l’indifférence générale

LIRE l’article / Clic !

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Un article de Georges Vigneaux

Les imbéciles ont pris le pouvoir/Vers une société sous contrôle total

LIRE l’article / Clic !

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Une puce comestible pour bien prendre ses médicaments

LIRE l’article / Clic !

Commentaire de Rolie :
Je suis choquée, qu’est-ce qu’ils vont encore inventer pour nous voler le peu de liberté qui nous reste. Les Allemands le définissent avec le terme « der gläserne Mensch » = l’homme en verre (transparent = on voit tout en travers) …. On pourra nous surveiller mieux que si nous étions dans une prison …..

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Voir d’autres points de vue :
Dans le Blog ou la Revue de Presse de Syti-net (Liens utiles)
Le défilé permanent des modules de SOS PLANETE  (Barre latérale)
Dans l’Espace Sagesse
Les Américains seront pucés dans un an/Clic !

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HUMOUR

Rien de tel que la dérision pour barrer la route à la bêtise !

Envoi de Danielle C
Excellent !!!
à dispatcher à vos amis, sans faute…

En fait, ce n’est qu’une histoire de CUL DE CHEVAL !

Question_de_largeur

Diaporama pps
Ouvrir ou télécharger

Et la blague de la Porsche Turbo, vous connaissez ?

La PORSCHE et le BANQUIER
Humour / Clic !

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NOUS AIMONS LE MONDE

ESPOIR dans les INITIATIVES

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Les LOCAVORES
Le Mouvement des Locavores / Clic !

Marinaleda

Un modèle d’auto-gestion unique en Europe

Liens :

http://au-bout-de-la-route.blogspot.com/2012/01/marinaleda-un-modele-dauto-gestion.html

http://alternatifs81.free.fr/?p=2545

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Heureusement, les initiatives positives sont nombreuses et exaltantes.
Pour initier une force de redressement, elles devront se placer dans une vision plus subtile, dans l’universel, unir le Ciel et la Terre-Mère…
Harmonie entre tous les règnes (humain, animal, végétal, minéral).
Qu’aucun être ne soit abandonné, asservi, dégradé !
C’est le BIEN COMMUN… L’écologie globale.

Voir :
La déclaration universelle des Droits de la Terre /

CLIC !     I C I

LE MOUVEMENT COLIBRI de Pierre Rabhi (Barre latérale)

http://www.colibris-lemouvement.org/

« Nous devons définir ensemble les techniques nous permettant de construire un monde meilleur. » 
Jean-Luc Henry, président de la Fondation Ékopédia

http://fr.ekopedia.org/Portail:Colibris

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LA BEAUTÉ DU MONDE

Splendides diaporamas

Une offrande à l’univers !

(Cliquez pour ouvrir ou télécharger)

Oiseaux du Paradis

Belle et Indomptable

Tombe-la-neige

NATURE MAGNIFIQUE.1

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Merci pour vos envois.

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Rétrospective / 2011 in review

1 janvier 2012

Pour fêter la nouvelle année 2012,
WordPress nous convie à nous retourner vers 2011,
l’année qui s’en va…

Arrêtons un instant le sablier du temps
pour englober d’un regard ému
tous les mots écrits sur ce sable virtuel…

qui s’écoule au gré des  de nos amis lecteurs !

à qui nous adressons nos meilleurs vœux.
(Voir BLOG INFO)

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Les lutins statisticiens chez WordPress.com ont préparé un rapport annuel 2011 pour ce blogue.

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Voici un extrait:

La salle de concert de l’Opéra de Sydney contient 2 700 personnes. Ce blog a été visité environ 13 000 fois en 2011. Si c’était un concert à l’Opéra de Sydney, il faudrait environ 5 représentations à guichets fermés pour pour qu’autant de personnes le voient.

Cliquez ici pour voir le rapport complet.

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Etat d’âme :
Au cours des mois passés, je me suis parfois interrogée sur la place qu’occupait ce p’tit Blog dans ma vie.

Ne valait-il pas mieux consacrer plus de temps à mon cheminement vers l’essentiel ? Plutôt que de m’occuper à des recherches (oiseuses ?), à un bla-bla de communication souvent maladroite…

C’est la page d’accueil qui m’a apporté la réponse, en relisant ce texte d’ Olivier Manitara :


Ce p’tit Blog sans prétention, né d’une intention simple et claire, sera donc le seul héritage qu’il me sera permis d’offrir !
Eh bien ! Je continue cette année encore.
meyrosa

La page MENU LIKE* présente Le PALMARÈS des articles les plus consultés pour la totalité de l’année 2011 :

PALMARES ARTICLES 2011

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Révélation : Jouets de Noël « made in China »

24 décembre 2011

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Image Ovni

Source : La Revue de Presse de Syti.net

Noël « made in China »

 mardi 6 décembre 2011

Aujourd’hui, c’est la St Nicolas, le jour de noël des pays anglo-saxons…
Vous aimez la période de Noël ?
Moi pas et depuis longtemps.

Ce qui m’étonne toujours, c’est que les personnes à qui je pose la question sont la plupart du temps d’accord avec moi, mais  » Bon, il y a les enfants, il faut bien fêter Noël et leur offrir des cadeaux ! »

Les cadeaux, parlons-en.

Non seulement la fable du père Noël, avec sa belle tenue rouge Coca-Cola, est un mensonge et une trahison pour les petits, mais d’où viennent les cadeaux bon marché (et moins bon marché) sur lesquels se ruent les gens pour faire plaisir à leurs enfants et engraisser les multinationales du jouet ?

Je ne résiste pas à ajouter ce qu’a dit Pierre Desproges :

« La naïveté grotesque des enfants fait peine à voir, surtout si l’on veut bien la comparer à la maturité sereine qui caractérise les adultes. Par exemple, l’enfant croit au Père Noël. L’adulte non. L’adulte ne croit pas au Père Noël. Il vote. »

Cet article de Gethin Chamberlain, traduit du Guardian va vous éclairer sur les conditions de travail et les salaires des esclaves chinois qui pour un bref instant de joie procuré par un cadeau qui sera vite remisé, triment souvent 7 jours sur 7 et 14 heures par jour pour un salaire de misère.

Alors, vous faites quoi à Noël ?

Révélation :

Le vrai coût des jouets de Noël

achetés aux usines chinoises

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Ouvriers à l’usine Hung Hing

Avec l’arrivée de Noël d’ici trois semaines, une investigation clandestine a révélé la sinistre réalité de la vie dans les usines de jouets chinoises générant un marché de 2,8 milliards de livres par an dans la seule Grande-Bretagne.

De grandes marques comme Disney, Lego et Marks & Spencer ne paient qu’une fraction du prix magasin des produits aux usines qui fabriquent leurs jouets. L’été dernier – les usines se préparant à faire face à la demande pour la période de Noël – des enquêteurs ont passé trois semaines dans les cités industrielles de Shenzhen et Dongguan. Dans plusieurs cas, ils ont trouvé que les employés :

¤ arrivaient à faire 140 heures d’heures supplémentaires par mois;
¤ étaient payés un mois en retard;
¤ prétendaient qu’on attendait d’eux un travail avec de dangereux appareils et machines sans entraînement ni sécurité;
¤ devaient travailler en silence et étaient condamnés à une amende de 5 livres s’ils allaient aux toilettes sans permission.

L’effet peut-être les plus insidieux des longues heures de travail pour un maigre salaire est la déchirure familiale, séparant en permanence les parents de leurs enfants sauf quelques jours par an. De nombreux ouvriers avaient trop peur de parler aux enquêteurs, mais deux femmes acceptèrent, à condition que leurs noms soient changés

Wang Fengping, 27 ans, a deux filles de 7 et 5 ans. Ils habitent à 10 heures de train de l’usine de jouets On Tai. Elle et son mari gagnent 200 livres par mois (un peu plus de 233 €) en faisant des jouets pour Disney et d’autres, mais ne peuvent se permettre de faire venir leurs enfants à la ville. Les fillettes sont donc gardés par leurs grand-parents. Wang les appelle deux ou trois fois par semaine. La plus jeune lui demande toujours quand elle revient à la maison.  »Bientôt », répond toujours Wang.

La réalité est qu’ils ne se rencontrent qu’une seule fois par an, au nouvel an chinois. Elle garde le moral en racontant à ses collègues ce que font ses filles à l’école. Elle leur chante parfois des chansons que les filles ont appris à l’école et qu’elles lui ont chanté par téléphone.  »Notre famille ne mourra pas de faim, mais ne peut se nourrir avec ce salaire », a-t-elle dit.

Ma Hui, 25 ans, travaille pour le groupe Hung Hing Printing, qui fabrique des articles pour M&S, Lego et Disney. Elle a une fille de 2 ans, qu’elle a dû abandonner quand l’enfant n’avait que 3 mois dans l’espoir qu’elle pourrait gagner assez pour un jour rentrer à la maison et mettre en place sa propre affaire et réunir la famille. Elle aussi ne voit son enfant qu’une fois par an et elle a accroché une photo de sa fille sur le mur du dortoir près de son lit.

L’association Sacom qui a mené cette enquête accuse les grandes marques mondiales de ne pas payer suffisamment les usines, avec des ouvriers qui en souffrent parce que les usines font des coupes à leur détriment pour tenter de sécuriser les contrats. Le rapport critique aussi le propre régulateur de l’industrie qui ne se soucie pas de réprimer les abus.

La porte-paroles Debby Chan Sze Wan disait : »Dans la période qui précède Noël, les jouets sont des cadeaux courants pour les enfants. Ils apportent probablement de la joie aux consommateurs et aux sociétés de jouets, mais les ouvriers n’ont pas les moyens d’acheter des livres ou des jouets à leurs enfants bien-aimés.

 »La détresse des ouvriers est due à l’exploitation des chaînes d’approvisionnement mondiales. Si les marques n’augmentent pas le prix unitaire ni ne change leurs pratiques d’achat, aucun changement structural dans les conditions de travail de l’industrie du jouet n’est faisable. »

Les enquêteurs ont ciblé trois usines, y compris la société On Tai Toys, qui fabrique pour Disney et un certain nombre d’autres marques internationales, et Hung Hing. Toutes les usines sont certifiées manufactures de jouet décentes par le Conseil International des Industries du Jouet, qui est supposé contrôler l’application des normes éthiques dans plus de 2400 usines qui emploient environ 1,7 millions de gens dans le monde.

Mais Sacom a accusé le Conseil d’autoriser  »des violations permanentes des droits du travail » dans des usines certifiées.

À l’usine Hung Hing un chercheur a trouvé que les 8000 ouvriers affichaient jusqu’à 100 heures supplémentaires par mois, dépassant de loin le maximum légal. Les ouvriers disent qu’ils ont signé un document consentant à un travail d’heures supplémentaires dépassant le maximum légal.

Le salaire de base était de 132 livres (154 €) par mois (jusqu’à 250 livres [292 €] en comptant le maximum d’heures supplémentaires) mais les salaires ont été payés avec 3 semaines de retard.

Les ouvriers se plaignaient de formation inadéquate pour les machines de l’usine et l’année dernière un ouvrier est mort en tombant dans une machine. Ils ont dit qu’il y avait souvent des blessures et des problèmes avec les produits chimiques utilisés. Ils se plaignaient aussi des normes des dortoirs, où l’eau pour la toilette et les chasse d’eau est coupée à 22h

À la société On Tai Toy un chercheur a trouvé que la plupart des 1500 ouvriers étaient âgés entre 30 et 50 ans, bien qu’on fasse venir environ 300 étudiants pour aider à s’en sortir avec les pics saisonniers

Un chercheur a passé trois semaines dans l’usine et a trouvé des ouvriers qui effectuaient 140 heures d’heures sup chaque mois, presque quatre fois la limite légale des 36 heures mensuelles.

Le salaire de base est de 110 livres (129 €) par mois, mais les salaires ont été payés un mois en retard, enfreignant les lois du travail. Pendant le pic saisonnier les ouvriers peuvent se faire 240 livres (280 €) par mois, y compris les heures supplémentaires, mais cela tombe à 140 livres (164 €) en basse saison.

Une journée typique de travail en pic saisonnier démarre à 8h et ne se termine pas avant 22h. Les ouvriers travaillent habituellement 6 jours par semaine, mais si l’usine est débordée il n’y a pas de jour de repos.

Les ouvriers se sont plaints qu’on les empêchait de se parler sur la chaîne de production et qu’ils avaient une amende de 5 livres (presque 6 €) s’ils allaient aux toilettes sans autorisation.

Ils rapportaient de fréquentes brûlures par des fers à souder et des décharges électriques par de vieux sèche-cheveux qui servent pour mettre de la colle, ainsi que des problèmes de santé à cause de produits chimiques sans étiquetage avec lesquels ils doivent travailler. La loi demande que les produits chimiques soient identifiés et que les ouvriers sachent quoi faire en cas d’accident.

Il y a plus de 10 ouvriers qui se partagent 20 m² de dortoir, aménagé avec des lits superposés. Ils sont douze à se partager une toilette et l’extérieur du bâtiment est envahi par les poubelles abritant un paradis pour les rats.

En réponse aux allégations des chercheurs de la Sacam, Disney a dit : »La société Walt Disney et ses affiliées prend très au sérieux les revendications d’un travail injuste, et enquête à fond sur toutes ces allégations. »

Lego a dit que l’enquête dans la pratique du travail à l’usine avait soulevé de très sérieux problèmes, qu’il les prenait très au sérieux et qu’il avait demandé à son partenaire de licence, Dorling Kindersley, de mener une enquête.

 »S’assurer que les droits des ouvriers sont respectés est très important pour le groupe Lego et tous nos partenaires sont d’accord pour adhérer à de strictes directives – notre code de conduite. Le groupe Lego demande à tous ses partenaires de licence de donner une assurance écrite que leurs vendeurs, également, se conforment au code de conduite du groupe Lego, et que leurs fournisseurs fassent un audit une fois par an. L’adhésion au code de conduite est une priorité dans l’engagement avec nos partenaires. Il semble que dans ce cas le code a pu être rompu et nous nous en occupons instamment. Une fois que nous aurons une vision totale des faits, nous prendrons une décision. »

Dorling Kindersley a déclaré qu’il était profondément concerné par les allégations et qu’il avait contacté Hung Hing pour qu’il exprime ses vues :  »Nous avons des normes éthiques strictes d’approvisionnement qui ont été recoupées par toutes les questions identifiées dans cette enquête. Les allégations, si elles sont exactes, démontreraient une infraction à ces normes ». Il disait que l’usine avait récemment passé un audit, mais que cela serait désormais revu, ajoutant :  »Nos termes en affaires sont absolument clairs, tout fournisseur en infraction à nos normes d’éthique est sollicité pour changer ses pratiques ou à envisager une rupture de contrat. »

Un porte-paroles de Marks & Spencer a dit :  »Nous sommes un tout petit client du groupe Hung Hing – moins de 0,5% de son chiffre. Nous tenons toute allégation qui suggère une infraction à nos strictes normes d’éthique très au sérieux et nous travaillons très étroitement avec nos fournisseurs, y compris cette usine, pour s’assurer qu’ils adhèrent à nos normes stricts. »

Hung Hing a fait répondre une lettre de quatre pages par son manager général Dennis Wong dans laquelle il a admis qu’on pouvait demander aux ouvriers de faire des heures supplémentaires jusqu’à 92 heures par mois en juillet et août. La lettre disait que le mois dernier les heures supplémentaires s’étalaient de 23 à 77 heures. La société a dit que les ouvriers qui refusaient de faire du supplément n’étaient pas pénalisés.

Il a attribué le retard de paiement des salaires à la complexité des calculs de salaires pour plus de 8000 ouvriers, et a argumenté que c’était une pratique industrielle normale. Il a insisté sur la formation de sécurité que recevraient les ouvriers, mais a averti que les managers seraient tenus responsables de futurs manquements et verraient une déduction sur leur salaire .

La société a dit que procurer de l’eau pour les toilettes après 22h était du gaspillage et que des barils d’eau étaient disponibles pour servir de chasse d’eau.

Traduit par Hélios

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Autres articles sur le même sujet :

Les chinoiseries des fabricants de jouets

Mattel, Lego ou Disney profitent allègrement des terribles conditions de travail imposées dans les usines chinoises où leurs jouets sont fabriqués. Mais pas question que leur responsabilité soit engagée. Officiellement, le problème moral incombe aux sous-traitants

[LIRE la suite…/… ICI ]

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MATTEL et DISNEY fêtent Noël en Chine 

Salaires de misère, amendes punitives, quatorze heures de travail par jour, six jours par semaine. Discrimination et harcèlement banalisés. En Chine, c’est le salaire des forçats de Noël qui garnissent les hottes de Disney et Mattel. Deux ONG dénoncent.

[LIRE la suite…/… ICI ]

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Infographie (Source OWNI)
Clic ! sur l’image pour l’agrandir

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Meyrosa dit :

Malgré la dureté des articles de cette page, je veux souhaiter

JOYEUX NOËL

à TOUS les ENFANTS du MONDE

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En attendant NOEL…

1 décembre 2011

Depuis quelques jours, je me creusais la tête, ne sachant comment animer ce sujet …
Pas question d’entrer dans le consumérisme des sites marchands, ni dans la mièvrerie bedonnante des « papanoël ».

Voilà. Ce sera juste une touche de douceur, tel un calendrier de l’Avent ouvrant à chacun sa petite lucarne pour y découvrir une Idée-Bonheur à préparer, à partager…

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Envoi de Jean-Claude :

1 –Marché de Noël de Strasbourg

comme si vous y étiez…

Strasbourg, capitale de Noël

Superbe vidéo

Clic ! sur l’image

http://www.kizoa.fr/diaporama/d3527819k4765567o1/strasbourgcapitale–de–noeldiaporama%20kizoa

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2 – CADEAUX FAITS MAISON :

INVITATION à L’ ATELIER DE NOËL « DROPS »

Un excellent choix de modèles gratuits pour de magnifiques décorations de Noël et des idées amusantes de cadeaux de Noël.


Entrez dans l’atelier de Noël…

→ I  C  I  / C L I C !

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3 – RECETTES de NOËL

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TERRINE VÉGÉTALE façon FOIE GRAS

Commençons par ce met emblématique sans qui de nombreuses personnes n’imaginent pas leurs réveillons et qui est pourtant un aliment si cruel qu’il est aujourd’hui interdit dans plusieurs pays.
Et si cette année vous optiez plutôt pour un réveillon végétal, raffiné et sans cruauté ?

Pour 8 personnes
100 g de marrons au naturel
200 g de Tofu Soyeux (ici Soy)
60 g de Tofu Nature (ici Soy)

4 c à s d’huile de noix
40 g de shitakés poêlés
3 c à s de miso blanc (ici Lima)

1/4 de c à c de poivre noir moulu
1/4 de c à c de muscade moulue

1/2 c à c de graines de coriandre moulues
1/8 de c à c de clous de girofle moulus

1/2 c à c de sel
60 ml d’armagnac
100 ml d’eau

100 ml de crème Soja Cuisine (ici Soy)
2,5 c à c d’agar-agar

070 Voir la suite :
http://www.100-vegetal.com/2014/12/terrine-vegetale-facon-foie-gras.html#.VIcpf8lYg4W

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Les BREDELE

En alsacien, un Bredele (ou Bredle) est un petit gâteau de noël sucré.
Découvrir la tradition du Bredele ainsi que de nombreuses recettes :

La légende des « bredele » /

Clic ! I C I

Recettes de Bredele

http://recette.bredele.free.fr
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LE VIN CHAUD


NOËL SANS ALCOOL :

Lorsque j’étais enfant, en rentrant de la messe de minuit, nous nous réchauffions en dégustant un vin chaud parfumé, flambé puis mitonné très doucement par Opapa au coin du feu pour éliminer l’alcool. Quel délice !

Une autre recette VIN CHAUD SANS ALCOOL :

Vin chaud pour les enfants

Ingrédients :

  • Un litre de jus de raisin blanc
  • 4 cuillères à soupe de sirop de framboise
  • 2 cuillères à soupe de jus de citron
  • 80 grammes de raisins secs
  • un bâton de cannelle
  • quelques clous de girofle

Préparation :

Mélanger les ingrédients et faire chauffer le tout sans porter à ébullition. Filtrer et verser dans des tasses.

D’autres recettes :

Six recettes de vin chaud pour tous les goûts

http://www.suite101.fr/content/du-vin-chaud-pour-tous-les-gouts-a1908

Voir également sur notre Blog :

BOISSONS NATURE/La Fête SANS alcool /clic !

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REPAS de NOËL
bon, original… et pas cher !

Si votre budget, cette année, ne vous permet pas d’acheter de la langouste et des huitres à Noël, laissez donc ces animaux vivre leur vie dans l’océan et offrez à vos enfants un chaleureux réveillon composé, par exemple :

  • d’un odorant potage aux légumes frais de saison renforcé de pois cassés (ou autre légumineuse et d’un céréale complète (le millet, c’est vraiment bon !)
  • Et pourquoi pas un dessert « comme autrefois » exhalant cannelle, vanille,  cardamone, bergamote… :

→ pain perdu
→ Tergoule

Recette Bio :
→ Pain d’épices Gourmandise de Noël
A l’approche des fêtes de fin d’année, le pain d’épices est la petite douceur à savourer en famille.  La vraie recette : de la farine, beaucoup de miel et des épices… un point c’est tout !

→ Le fameux Kabinet Pudding au pain et raisins secs.
En attendant l’authentique recette de Opapa (je vais la retrouver…)
voici une version modernisée (c’est vraiment pas pareil, enfin !)

*Ingrédients achetés en magasin Bio, c’est ça le meilleur goût !

C’est trop frugal ? Pas de souci… Voici d’autres idées pour réjouir vos papilles sans dévaliser votre porte-monnaie :

2 menus festifs pour Noël ou une autre occasion…concoctés par Pascale :

nouvellecuisinebio.com/idees menus de Fêtes / Clic !

Catégorie: Recettes de fête

Au lieu d’un repas trop copieux…un ventre trop lourd, préparez une soirée familiale où chacun joue,  chante, danse, raconte une histoire… (à la fin de cet article, quelques contes et chansons de Noël, à mémoriser puis à mimer, c’est plus vivant !)

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LA CUISINE des ENFANTS

Maman, prête-moi ton tablier !
Quelques recettes à réaliser  en famille, avec les enfants :
Tartines du Père Noël, la bûche à la banane, le nougat-cadeau

C’est certain, ils vont nous surprendre !

Recettes de desserts de Noël par les enfants

→ / Clic  I C I

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4 – NOËL POUR TOUS

Un regard ouvert  nous dictera des gestes simples et justes pour contribuer à l’équilibre des mondes, à l’éveil des consciences… à la joie, à la paix.

Aidons nos enfants à trier leurs jouets et à donner au moins leur surplus à des associations caritatives qui les redistribueront à d’autres enfants… Cela leur fera plaisir et, en plus, cette récup c’est bon pour la planète !

Idée : LA BOUGIE de LUMIERE

Chaque soir avant Noël, chaque membre de la famille concentre des pensées d’amour sur la flamme d’une grosse bougie naturelle (cire d’abeille, cire végétale bio…) – à l’intention des  autres membres  de  la famille, proches ou lointains, les invités au réveillon, les voisins, les cousins, les amis… et aussi pour tous les êtres qui peuplent la terre…

Le jour de Noël, cette BOUGIE DE LUMIÈRE sera placée au centre de la table et nourrira de joie petits et grands…

Une pomme, quelques noix, une parole, un sourire,une visite… un petit quelque chose… pour les plus démunis, les esseulés, les sans-papiers-sans-famille-sans-espoir…
Pas un « acte-de-charité » mais comme une source vive qui coule de cœur en cœur.

   JOUETS POUR TOUS

   JEUX ET JOUETS ECOLO-SYMPATHICO-ORIGINAUX

Des idées originales de jeux et jouets « intelligents » :
Vélo en bois sans pédales… Châteaux et carrosses en carton…
Maquettes -fonctionnant aux énergies renouvelables- à monter soi-même…
Jeux collectifs pour familles…

Pour les enfants exceptionnels :
Poupées en fauteuil roulant,
Albums tactiles pour déficients visuels,
Le loto de l’Hôpital…

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https://meyrolian.wordpress.com/2009/12/08/jeux-et-jouets-ecolo-sympathico-originaux/
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Le NOËL des ANIMAUX

Responsabilité :

chat cadeau vie.

Je dis STOP à la cruauté, à l’inconscience, à la barbarie…
Le plaisir (?) gustatif des uns au prix d’horribles souffrances des autres…

Et si on commençait simplement à refuser de manger du FOIE GRAS à NOËL ?

070(Voir la recette ci-dessus :
TERRINE végétale façon FOIE GRAS)

Le foie gras est le foie malade d’un oiseau atteint de stéatose hépatique.
Rapport scientifique de la Commission Européenne

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MANIFESTE contre le GAVAGE

Clic sur ces liens :

http://www.stopgavage.com/index.php.

http://www.lepost.fr/article/2010/11/13/2303113_foie-gras-saint-martin-droit-absolu-sur-la-vie-des-autres.html

One Voice :

Le gavage : source de souffrances et de maladies

Des conditions d’élevage contre-nature

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Le Film d’investigations :

Du temps d’Escoffier, le mot « gastronomie » évoquait la noblesse du sens du goût. Aujourd’hui, c’est souvent une alliance inconsciente et intolérable  avec la souffrance animale.

Que nos consciences s’éveillent, sans jugement, mais dans la justesse : Il ne s’agit pas de promouvoir un faux foie gras, élaboré avec de l’huile de palme !

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Voir aussi L’HOMME E(s)T LA BÊTE / Clic !

Idée :
Lire LA PRIERE DES ANIMAUX  devant la crèche, le sapin…


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5 – CONTES & CHANTS de NOËL

On associe à l’image du Christkindel une jeune femme douce tout de blanc vêtue et représentant la féerie des nombreuses légendes alsaciennes.

Le NOËL de LOUIS

Le Noël du petit joueur de violon

Des contes et des chansons de Noël

Bach – Christmas Oratorio – Schlafe, mein Liebster

Le Bonhomme de neige Jacques Prévert/par Jacques Douai

Des chants de Noël de tous pays à écouter en ligne
/ pour tous les goûts / Clic !

José Carreras, Plácido Domingo & Luciano Pavarotti
Chorales Strasbourg, Londres, etc.
Chants russes avec Yvan Rebroff, chants bulgares, Tyrol..

portée1

Et SPOTIFY que je viens de découvrir. Un site riche, facile, convivial.

spotify.com

Des Millions de Chansons en Streaming.

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BONNE PRÉPARATION !

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Sur ce blog, d’autres articles  Thème NOËL :

Tag  NOËL / Clic !

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Contes philosophiques

18 novembre 2011

Voici quelques contes dits « philosophiques » pour alimenter nos thèmes de réflexion..

Astuce : Si au cours d’un repas de famille ou d’un réveillon entre amis, les esprits s’échauffent autour d’un débat houleux, glissez candidement une de ces fables dans la discussion… Sagesse !

Arnaque financière

Histoire simple pour expliquer comment la finance
arnaque les particuliers, les entreprises et les États

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Un homme portant costume et cravate se présente un jour dans un village.

Monté sur une caisse, il crie à qui voulait l’entendre qu’il achète cash, 100 euros l’unité, tous les ânes qu’on lui propose.
Les paysans le trouvent bien un peu étrange mais son prix est très intéressant et ceux qui concluent avec lui repartent le portefeuille rebondi, la mine réjouie.

Il revient le lendemain et offre cette fois 150 € par tête et là encore une grande partie des habitants lui vendent leurs bêtes.

Les jours suivants, il offre 300 € et ceux qui ne l’ont pas encore fait vendent les derniers ânes existants. Sachant qu’il n’en reste plus du tout, il dit qu’il en cherche d’autres et revient dans huit jours acheter des ânes à 500 €.

Le lendemain, il confie à son associé le troupeau qu’il venait d’acheter et l’envoya dans ce même village avec ordre de revendre chaque âne à 400 €. Face à la possibilité de faire un bénéfice de 100 € dès la semaine suivante, tous les villageois rachètent leurs ânes quatre fois le prix qu’ils les ont vendus et pour ce faire, tous empruntent !

Les deux hommes d’affaire ayant gagné suffisamment d’argent en revendant les ânes ne reviennent pas ; et tous les villageois se retrouvent avec des ânes sans valeur, endettés jusqu’au cou, ruinés.

Les malheureux tentent vainement de les revendre pour rembourser leurs emprunts. Le cours de l’âne s’effondre. Les animaux sont saisis puis loués à leurs précédents propriétaires par le banquier. En plus celui-ci explique au maire que s’il ne rentre pas dans ses fonds, il est ruiné lui aussi et doit exiger le remboursement immédiat de tous les prêts par ailleurs accordés à la commune.

Pour éviter ce désastre, le Maire, au lieu de donner de l’argent aux habitants du village pour qu’ils paient leurs dettes, le donne au banquier. Or celui-ci, après avoir rétabli sa trésorerie, ne fait pas pour autant un trait sur les dettes des villageois ni sur celles de la commune et tous se trouvent proches du surendettement.

Voyant sa capacité de remboursement dégradée et pris à la gorge par les taux d’intérêts, la commune demanda l’aide des communes voisines, mais ces dernières lui répondent qu’elles ne pouvaient en aucun cas l’aider car elles connaissent les mêmes difficultés.

Sur les conseils avisés et désintéressés du banquier, toutes décident de réduire leurs dépenses : moins d’argent pour les écoles, pour les programmes sociaux, la voirie, la police municipale… On repousse l’âge de départ à la retraite, on supprime des postes d’employés communaux, on baisse les salaires et parallèlement on augmente les impôts.

C’était, dit-on, inévitable…

Mais on promet de moraliser ce scandaleux commerce des ânes.

Cette histoire n’est toutefois pas finie car on ignore ce que firent les villageois.

Et vous, qu’auriez-vous fait à leur place ?

Que faites-vous pour l’endettement actuel ? Le vôtre, celui des entreprises, celui de l’État ? Tous les trois victimes de l’escroquerie des financiers.

Source : Intelligence verte

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.LA GRENOUILLE CHAUFFÉE

Petit conte d’Olivier CLERC, écrivain et philosophe

dessin de jean pierre Petit

Imaginez une marmite remplie d’eau froide dans laquelle nage tranquillement une grenouille. Le feu est allumé sous la marmite, l’eau chauffe doucement. Elle est bientôt tiède.

La grenouille trouve cela plutôt agréable et continue à nager.
La température continue à grimper.
L’eau est maintenant chaude.

C’est un peu plus que n’apprécie la grenouille, ça la fatigue un peu, mais elle ne s’affole pas pour autant.

L’eau est cette fois vraiment chaude. La grenouille commence à trouver cela désagréable, mais elle s’est affaiblie, alors elle supporte et ne fait rien.

La température continue à monter jusqu’au moment où la grenouille va tout simplement finir par cuire et mourir.

Si la même grenouille avait été plongée directement dans l’eau à 50°, elle aurait immédiatement donné le coup de patte adéquat qui l’aurait éjectée aussitôt de la marmite.

Sommes-nous TOUS des GRENOUILLES CHAUFFÉES ???

Cette expérience montre que, lorsqu’un changement s’effectue d’une manière suffisamment lente, il échappe à la conscience et ne suscite la plupart du temps aucune réaction, aucune opposition, aucune révolte.

Si nous regardons ce qui se passe dans notre société depuis quelques décennies, nous subissons une lente dérive à laquelle nous nous habituons.

Des tas de choses qui nous auraient horrifiés il y a 20, 30 ou 40 ans, ont été peu à peu banalisées, édulcorées, et nous dérangent mollement à ce jour, ou laissent carrément indifférents la plupart des gens.

AU NOM DU PROGRÈS et de la science, les pires atteintes aux libertés individuelles, à la dignité du vivant, à l’intégrité de la nature, à la beauté et au bonheur de vivre, s’effectuent lentement et inexorablement avec la complicité constante des victimes, ignorantes ou démunies.

Les noirs tableaux annoncés pour l’avenir, au lieu de susciter des réactions et des mesures préventives, ne font que préparer psychologiquement le peuple à accepter des conditions de vie décadentes, voire DRAMATIQUES.

Le GAVAGE PERMANENT d’informations de la part des médias sature les cerveaux qui n’arrivent plus à faire la part des choses…

Lorsque j’ai annoncé ces choses pour la première fois, c’était pour demain. Là, C’EST POUR AUJOURD’HUI.

Alors si vous n’êtes pas, comme la grenouille,
déjà à moitié cuits,
donnez le coup de patte salutaire
avant qu’il ne soit trop tard.

Voir aussi :

MATIN BRUN/livre, audio, théâtre
https://meyrolian.wordpress.com/2010/10/20/matin-brunlivre-audio-theatre/

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Le PÉCHEUR MEXICAIN

Pour en finir une bonne fois pour toutes
avec le syndrome du « toujours plus »…

(Source Blog Bernard Lamailloux)

Au bord de l’eau dans un petit village côtier mexicain, un bateau rentre au port, ramenant plusieurs thons. L’Américain complimente le pêcheur mexicain sur la qualité de ses poissons et lui demande combien de temps il lui a fallu pour les capturer :

 » Pas très longtemps « , répond le Mexicain.

 » Mais alors, pourquoi n’êtes-vous pas resté en mer plus longtemps pour en attraper plus?  » demande l’Américain. Le Mexicain répond que ces quelques poissons suffiront à subvenir aux besoins de sa famille.

L’Américain demande alors :  » Mais que faites-vous le reste du temps? « 

 » Je fais la grasse matinée, je pêche un peu, je joue avec mes enfants, je fais la sieste avec ma femme. Le soir, je vais au village voir mes amis. Nous buvons du vin et jouons de la guitare. J’ai une vie bien remplie « .

L’Américain l’interrompt :  » J’ai un MBA de l’université de Harvard et je peux vous aider. Vous devriez commencer par pêcher plus longtemps. Avec les bénéfices dégagés, vous pourriez acheter un plus gros bateau. Avec l’argent que vous rapporterait ce bateau, vous pourriez en acheter un deuxième et ainsi de suite jusqu’à ce que vous possédiez une flotte de chalutiers. Au lieu de vendre vos poissons à un intermédiaire, vous pourriez négocier directement avec l’usine, et même ouvrir votre propre usine. Vous pourriez alors quitter votre petit village pour Mexico City, Los Angeles, puis peut-être New York, d’où vous dirigeriez toutes vos affaires. « 

Le Mexicain demande alors :  » Combien de temps cela prendrait-il? « 

 » 15 à 20 ans « , répond le banquier américain.

 » Et après? « 

 » Après, c’est là que ça devient intéressant « , répond l’Américain en riant.

 » Quand le moment sera venu, vous pourrez introduire votre société en bourse et vous gagnerez des millions « .

 » Des millions? Mais après ?  »

 » Après, vous pourrez prendre votre retraite, habiter dans un petit village côtier, faire la grasse matinée, jouer avec vos petits-enfants, pêcher un peu, faire la sieste avec votre femme et passer vos soirées à boire et à jouer de la guitare avec vos amis. « 

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Ce court dialogue humoristique entre un simple pêcheur mexicain et un financier américain nous révèle tout le sens de la vie en quelques lignes.

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Le gros capitaliste

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DANS un petit village indien de l’Etat d’Oaxaca apparut un beau jour un Américain soucieux d’étudier le pays et les gens.

En fouinant à droite et à gauche, il se retrouva devant la hutte d’un petit paysan indien qui profitait du temps libre que lui laissait la culture de son champ de maïs pour augmenter son modeste revenu en tressant de petits paniers.

Ces petits paniers étaient faits de fibres de sisal que l’Indien colorait de teintures que lui fournissaient diverses plantes et écorces dont il les extrayait.

Cet homme avait un tel talent pour tisser les brins de fibres multicolores qu’une fois achevé, le petit panier paraissait constellé de personnages, de motifs, de fleurs et d’animaux. Même sans être versé dans cet art, on pouvait voir que ces paniers n’étaient pas peints mais que leurs motifs étaient savamment entrelacés dans leur texture même : il suffisait de regarder à l’intérieur pour constater que ces décorations se retrouvaient à la même place sur leur surface externe. On pouvait s’en servir comme corbeilles à couture ou comme objets d’ornement.

Chaque fois que l’Indien avait confectionné une vingtaine de ces petits chefs-d’œuvre et qu’il pouvait quitter son champ pour la journée, il se levait à deux heures du matin pour se rendre à la ville où il allait les vendre au marché. La taxe pour avoir une place sur le marché lui coûtait dix centavos.

Quoiqu’il passât plusieurs jours à travailler sur chacun de ses petits paniers, il n’en réclamait que cinquante centavos. Mais quand un acheteur lui reprochait d’être beaucoup trop cher et se mettait à marchander, l’Indien descendait à trente-cinq, à trente et jusqu’à vingt-cinq centavos, sans savoir que c’est là le lot de la plupart des artistes.

Il arrivait assez souvent que l’Indien ne puisse pas vendre tous les petits paniers qu’il avait apportés au marché ; car beaucoup de Mexicains se croient obligés de souligner le fait qu’ils sont civilisés et préfèrent de loin acheter un objet manufacturé qu’on produit à vingt mille exemplaires par jour mais qui porte l’estampille de Paris, de Vienne ou d’un atelier d’art de Dresde au lieu de savoir apprécier dans toute son originalité le travail d’un Indien de leur propre pays, qui n’en faisait pas deux qui fussent identiques.

Quand donc l’Indien n’avait pas réussi à vendre tous ses paniers, il allait les proposer de porte en porte où l’accueil qu’on lui réservait était empreint, selon les cas, de brusquerie, d’indifférence, de mépris ou d’ennui, traitement habituel envers les colporteurs, les représentants en livres ou en cadres.

L’Indien le supportait comme tous les artistes, seuls à être conscients de la valeur de leur travail, supportent pareils traitements. Il ne s’en formalisait pas et le prenait sans tristesse, sans aigreur et sans irritation.

Lors de cette tournée de porte en porte, on ne lui offrait souvent que vingt, voire même quinze ou dix centavos du panier. Et lorsqu’il lui arrivait d’en céder pour cette misère, c’est fréquemment que, sous ses yeux, la femme prenait le petit panier, y jetait à peine un coup d’œil, et le jetait négligemment sur la première table avec l’air de dire : « C’est bien de l’argent jeté par les fenêtres, mais bon, je vais faire gagner quelques sous au pauvre Indien qui a fait une si longue route. D’où es-tu donc ?

– Ah, de Tlacotepec. Ecoute, ne pourrais-tu pas m’apporter deux ou trois dindes ? Mais il faudra qu’elles soient bien grasses et très bon marché, sinon je ne te les prendrai pas. »

Mais les Américains ne sont, à propos de petites merveilles de ce genre, pas aussi difficiles que les Mexicains qui, à quelques exceptions près, ne savent pas apprécier ce qu’ils ont sous la main dans leur pays. Même si l’Américain moyen est inapte à évaluer l’incomparable beauté de tels ouvrages, il ne manque pas de s’apercevoir immédiatement qu’il s’agit là d’art populaire et il est d’autant plus vite porté à l’identifier et l’apprécier qu’il n’existe pas chez eux.

Accroupi sur le sol devant sa hutte, l’Indien tressait ses petits paniers.

L’Américain lui demanda : « Combien coûte un panier, l’ami ?

– Cinquante centavos, señor, répondit l’Indien.

– Bon, j’en achète un, je connais quelqu’un à qui ça fera plaisir. »

Il s’était attendu à ce que le panier coûtât deux pesos. Lorsqu’il eut pleinement pris conscience de cela, il pensa aussitôt aux affaires. Il questionna l’Indien : « Si maintenant je vous achetais dix de ces petits paniers, à combien me les feriez-vous pièce ? »

L’autre réfléchit un moment et dit : « La pièce vous coûterait alors quarante-cinq centavos.

– All right, muy bien, et si j’en achetais cent, combien la pièce ? »

De nouveau, l’Indien prit un moment pour faire ses calculs : « La pièce vous coûterait alors quarante centavos. »

L’Américain acheta quatorze paniers, tout ce que l’Indien avait en stock.

Lorsque l’Américain fut convaincu d’avoir vu le Mexique et de connaître dans les moindres détails tout ce qui était digne d’intérêt à propos du pays et des Mexicains, il regagna New York. Puis, retourné à ses affaires, il repensa aux petits paniers.

Il se rendit chez un grand négociant en confiserie en lui disant : « Je suis en mesure de vous fournir en petits paniers de cette sorte. Regardez quel emballage cadeau des plus originaux cela ferait pour présenter vos chocolats de luxe. »

Le confiseur examina le panier avec la plus grande compétence. Il appela son associé, puis finalement son gérant aussi. Après avoir conféré, le confiseur déclara : « Je vous dirai demain le prix que je suis disposé à en donner. A moins que vous ne m’indiquiez le vôtre ?

– Je vous ai déjà dit que je ne me réglerai que sur votre offre, si vous êtes preneur. Je vendrai ces paniers en exclusivité à la maison qui m’en offrira le plus. »

Le lendemain, l’expert en objets mexicains revint voir le confiseur, qui lui confia : « Je pourrais tirer quatre, peut-être même cinq dollars d’un panier de bonbons au chocolat des plus fins. C’est l’emballage le plus joli et le plus original qu’on puisse présenter sur le marché. Je vous en offre deux dollars et demi pièce, fret et douane pour la marchandise rendue au port de New York à ma charge, expédition à la vôtre. »

Le voyageur de retour du Mexique se fit ses calculs. L’Indien lui avait fait une offre de vente à quarante centavos pièce s’il lui en prenait cent. Quarante centavos, cela faisait vingt cents. Il revendait le panier à deux dollars et demi. Il y gagnait deux dollars trente cents pièce, soit à peu près mille deux cents pour cent.

« Je pense que je peux le faire à ce prix-là », dit-il.

Sur quoi le confiseur répondit : « Mais à une condition. Il faut que vous nous livriez au moins dix mille de ces petits paniers. A moins, le jeu n’en vaudrait pas la chandelle, car la réclame que j’aurai à faire pour cette nouveauté ne se justifierait plus. Et sans réclame, je ne saurais en tirer ce prix-là.

– D’accord », opina l’expert en objets mexicains. Il venait de gagner vingt-quatre mille dollars, revenu dont il n’avait à soustraire que le coût du voyage et du transport jusqu’à la première gare de chemin de fer.

Il partit aussitôt pour le Mexique et alla trouver son Indien.

« Je vous amène une fameuse affaire, dit-il. Pensez-vous pouvoir me fabriquer dix mille de ces petits paniers ?
– Bien sûr. Autant que vous voudrez. Il me faudra pas mal de temps, évidemment. Il faut consacrer beaucoup d’attention au traitement des fibres, ça prend du temps. Mais je peux faire autant de paniers que vous en désirerez. »

L’Américain s’était attendu à voir l’Indien devenir fou de joie en apprenant la grosse affaire qu’il lui proposait, à peu près comme un marchand de voitures américain devant une commande de cinquante Dodge Brothers d’un coup. Mais l’Indien ne s’émut pas. Il n’interrompit même pas son travail. Il continua de tresser tranquillement le panier qu’il avait entre les mains.

On pouvait peut-être gagner cinq cents dollars de plus, ce qui couvrirait les frais du voyage, pensa l’Américain ; car pour un si gros contrat, le prix du petit panier à l’unité pourrait sûrement faire l’objet d’un rabais supplémentaire.

« Vous m’avez dit que vous pourriez me vendre le panier quarante centavos pièce si je vous en commandais cent, avança-t-il.

– Oui, c’est bien ce que j’ai dit, confirma l’Indien. Ce que j’ai dit reste valable.

– Bien, poursuivit l’Américain, mais vous ne m’avez pas dit à combien vous me feriez le panier si je vous en commandais mille.

– Vous ne me l’avez pas demandé, señor.

– C’est vrai. Mais maintenant, j’aimerais savoir à combien vous me les feriez pièce si je vous en commande mille et si je vous en commande dix mille. »

L’Indien interrompit alors son travail, pour tâcher de calculer. Au bout d’un moment, il dit : « C’est trop, je ne peux pas calculer ça aussi vite. Il faut d’abord que j’y réfléchisse à tête reposée. Je vais dormir là-dessus et demain je vous dirai. »

L’Américain revint voir l’Indien le lendemain pour prendre connaissance de sa proposition.

« Avez-vous calculé le prix pour mille et pour dix mille paniers ?

– Oui, señor. Mais cela m’a coûté beaucoup de peine et de souci, pour être sûr, en calculant le plus justement possible, de ne pas vous tromper. Si j’avais à faire mille pièces, le prix serait de deux pesos pièce, et si j’avais à en faire dix mille, la pièce reviendrait à quatre pesos. »

L’Américain était persuadé d’avoir mal entendu. Il pensa que sa mauvaise connaissance de l’espagnol lui jouait un mauvais tour. Pour conjurer l’erreur, il demanda : « Deux pesos pièce pour mille et quatre pesos pour dix mille ? Vous m’avez pourtant bien dit que si j’en achetais cent, ce serait quarante centavos pièce ?

– C’est la vérité. Je vous en vendrais cent à quarante centavos pièce. »

L’Indien parlait calmement, car il avait pesé tous les aspects du problème et il n’y avait pas de raison de se disputer.

« Señor, vous allez vous-même comprendre que mille demandent beaucoup plus de travail que cent, et que dix mille encore beaucoup plus de travail que mille. Voilà à coup sûr qui est clair pour tout homme raisonnable.

Pour mille paniers j’aurai besoin de beaucoup plus de sisal, il me faudra chercher beaucoup plus longtemps pour trouver les teintures et les faire en décoctions. Il ne s’agit pas de fibres quelconques. Ensuite, on doit les faire sécher avec soin.

Et puis, si je dois faire tant de paniers, qu’adviendra-t-il de mon champ de maïs et de mes bêtes ?

De plus, pour en tresser autant, il me faudra demander l’aide de mes fils, de mes frères, de mes neveux et de mes oncles. Que deviendront alors leurs champs et leurs bêtes ? Tout deviendra très cher.

Je vous assure que j’ai pensé à vous être le plus agréable et le meilleur marché possible. Mais c’est là mon dernier mot, señor, verdad, última palabra, deux pesos pièce les mille et quatre pesos pièce les dix mille. »

L’Américain discuta et marchanda avec l’Indien la moitié du jour, essayant de lui faire comprendre qu’il s’agissait d’une erreur de calcul. Il se servit d’un épais bloc-notes tout neuf qu’il couvrit de chiffres feuille après feuille pour prouver à l’Indien combien il serait en mesure d’accroître sa fortune en faisant un prix de quarante centavos la pièce, et comment on comptabilise les frais, le prix de revient des matériaux et les salaires.

L’Indien observait les chiffres avec admiration, il lui semblait prodigieux que l’on pût aussi vite aligner des chiffres, les additionner, les diviser et les multiplier. Mais au fond, cela ne l’impressionnait guère, car il ne savait lire ni chiffres ni lettres, et le seul bénéfice qu’il retira de la subtile conférence à haute signification économique de l’Américain fut d’apprendre qu’un homme est capable de parler pendant des heures pour ne rien dire.

Lorsque l’Américain crut avoir convaincu l’Indien de son erreur de calcul, il lui tapa sur l’épaule et demanda : « Alors, mon cher ami, quel prix me faites-vous ?

– Deux pesos pièce pour mille et quatre pesos pièce pour dix mille. » L’Indien s’accroupit de nouveau avant d’ajouter : « Il faut maintenant que je me remette au travail ; excusez-moi, señor. »

L’Américain s’en retourna à New York furieux, et tout ce qu’il put dire au négociant en chocolat pour se libérer de son contrat fut : « On ne peut pas traiter d’affaire avec les Mexicains, il n’y a rien à tirer de ces gens-là. »

C’est ainsi qu’il fut épargné à New York d’être submergé de milliers de ces petits chefs-d’œuvre si charmants.

Et c’est ainsi qu’il fut possible d’éviter que ces merveilleux petits paniers, où un paysan indien avait, avec une habileté sans pareille, tissé le chant des oiseaux qui l’entouraient, les somptueuses couleurs des fleurs qu’il contemplait chaque jour dans la brousse, ainsi que les chansons inédites qui résonnaient dans son âme, finissent déchirés et chiffonnés dans les poubelles de Park Avenue, après avoir perdu toute valeur une fois croqués les chocolats.

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à suivre


L’été en vrac

15 septembre 2011

Voici, regroupés dans un méli-mélo extravagant, quelques idées, vos envois et autres ressources, en attente durant l’été…
Je vous invite à sauter du coq-à-l’âne en triant ce qui vous intéresse !
meyrosa

Envoi d’Andrée

Cantate de Bach 147…

Une balle en bois joue la Cantate de Bach 147, dans une forêt, juste en roulant sur une piste.
Le son que vous entendez est le son qui a été enregistré pendant le tournage.

http://www.flixxy.com/musical-wood.htm

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Envoi de Danielle

LES RECETTES DE PLANTES DES CHEFS

Danielle est une amie pharmacienne, passionnée et érudite du monde végétal. Si vous avez le bonheur de la croiser en rando ou même le matin en allant acheter votre baguette, elle trouvera toujours sous vos pieds un petit brin vert, une corolle parfumée, une tige cachée, un tapis fleuri… dont elle vous initiera aux mystères !

Elle m’avait envoyé ce site pour mon plaisir personnel et je le gardais précieusement. L’idée m’est venue de le partager sur le Blog mais il est tellement riche, je ne sais pas comment vous le présenter… Essayons.

Chaque fiche donne accès à la fois à l’herbier et aux recettes.

Clic ! sur les images.

C’est magnifique !

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Mon Herbier Gourmand


Mon Herbier Japonais


Recettes de Plantes

Clic ! sur les images

Liens :

LES RECETTES DE PLANTES DES CHEFS
http://yoann.hue.free.fr/recettes.htm

MON HERBIER GOURMAND
htt
p://yoann.hue.free.fr/herbier.html

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Voir aussi le site de François COUPLAN

http://www.couplan.com/

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Envoi de Marie-Christine et Lilas, de Belgique

DOSSIER CORRIDA

« L’honneur » ( !) de la Tauromachie, ce n’est pas du tout ce que l’on nous a fait croire !

 Source : http://www.alliance-essenienne-de-sauvegarde-des-animaux.org/

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Savez-vous que la corrida est un duel inégal !

Le taureau est  rendu affaibli et agressé bien avant son entrée dans l’arène.

Le matador tire sa gloire d’une victoire usurpée sur un animal effrayé, souffrant et rendu volontairement malade.

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[LIRE la SUITE…/… I C I !]

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Un dossier très complet à consulter :

http://www.alliance-essenienne-de-sauvegarde-des-animaux.org/categorie,dossier-anti-corridas,4943844.html

Vidéos

FADJEN

Fadjen est un taureau espagnol dit «de combat», qui était destiné à mourir lors d’une corrida, après plusieurs dizaines de minutes d’agonie, sous les applaudissements du public.
C’est en croisant le chemin de Christophe Thomas, que Fadjen a pu suivre une toute autre destinée. Celle d’un taureau calme et sociable, évoluant en toute quiétude dans un environnement adapté à ses besoins.
Devenu aujourd’hui un symbole puissant de non-violence, Fadjen le «taureau de combat» renverse avec force les préjugés, véhiculés par le monde tauromachique notamment.

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TAUREAU QUI PLEURE

http://www.i-services.com/newsbox/151229-97380-1643-73088/taureau-qui-pleure-lors-dune-corrida-de-noriko.php?show=search

Autres sites

http://veterinaires-anticorrida.over-blog.fr/

http://www.allianceanticorrida.fr/

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NOUVELLES BREVES

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DES PANNEAUX SOLAIRES EN SPRAY INVENTES AU JAPON

Panneaux solaires
http://www.i-services.com/newsbox/151229-97380-1643-74813/des-panneaux-solaires-en-spray-inventes-au-japon.php?show=new

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L’accident de MARCOULE révèle la faillite du modèle nucléaire

Source Le Monde

http://www.lemonde.fr/planete/article/2011/09/14/l-accident-de-marcoule-revele-la-faillite-du-modele-nucleaire-francais_1571971_3244.html#ens_id=1504462&xtor=RSS-3208

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VACCINS / Le sommet de l’absurdité !

REQUIEM POUR UN GASPILLAGE MONSTRE

Cout total pour ces vaccins: 400 millions d’euros !!!

http://lesmoutonsenrages.fr/2011/09/12/la-france-detruit-ses-vaccins-contre-la-grippe-a/

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MENSONGE ENCRE IMPRIMANTE

« Plus d’encre » ? Votre imprimante vous ment, voici pourquoi…

[LIRE la SUITE…/…]

Par Farhad Manjoo

http://eco.rue89.com/2008/08/25/plus-dencre-votre-imprimante-vous-ment-voici-pourquoi

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REVENU UNIVERSEL / UTOPIE ?

LIRE :

http://utopia-terre.fr/img/upload/File/Contribution-UTOPIA-Revenu-Universel.pdf

Voir la VIDÉO

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PLANET EARTH

Cette vidéo nous présente différents visages de notre Mère-Terre.
Arrêtons de la faire pleurer…

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La chanson des indignés

 Hissez-haut, Indignado !

Une vidéo pour donner du courage aux marcheurs indignés en route pour Bruxelles et de passage à Paris le 17 septembre.

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Notre école chérie / à tous les temps…à tous les vents…

9 septembre 2011

C’est ma façon de vous souhaiter une BONNE RENTRÉE
meyrosa

1 – CHÈRE VIEILLE ÉCOLE !


Émotion pour les Anciens… à partager avec nos petits-enfants, forçats du cartable trop lourd et d’un savoir parfois léger !

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LES OUTILS INDISPENSABLES

de l’élève


Plumes et plumiers

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Fidèle ardoise. C’est comme l’ordi, on efface quand c’est faux !

Le luxe suprême

Les porte-plumes à vues « Le Dagron » 

Voir la documentation / CLIC !

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Livres et cahiers

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L’ENCRE et les ENCRIERS

à remplir chaque matin…

 

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Ça faisait parfois de gros pâtés !

Heureusement, le buvard était là pour sauver la situation !

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MORALE :

Récompense ou punition ?

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ou le redouté Bonnet d’âne

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Le Bulletin de notes

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LA RÉCRÉATION


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Les jeux : Toupie, osselets, billes…

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Et le lance-pierre, symbole d’adresse mais aussi de cruauté, parfois…

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L’ÉCOLE AUTREFOIS

Entrez dans la classe !

Ces sites remarquables vous invitent…

http://www.ac-nancy-metz.fr/ia57/ecolesdescoteselementaire/ce1_fichiers/ecole_autrefois.htm

http://ecolesormonne.pagesperso-orange.fr/nouvelle6.htm

http://ecoleautrefois.chez-alice.fr/mu.htm

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Voici quelques extraits :

Les leçons

Géographie :

Une particularité « franco-chauvine » pour étudier l’Alsace/Lorraine !

La connaissance de la géographie tenait du réflexe conditionné ! On pouvait même demander aux enfants de réciter la liste des départements, avec préfecture et sous-préfectures bien sûr.

La qualité des cartes est remarquable.

On notera comment l’Alsace et la Lorraine, allemande de 1871 à 1918, sont traitées : le pointillé de la frontière officielle exclut bien les deux provinces du territoire français, mais les deux provinces sont coloriées de telle sorte que l’on retrouve l’hexagone !

http://ecoleautrefois.chez-alice.fr/lec.htm

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Diplômes

http://ecoleautrefois.chez-alice.fr/dip.htm

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Qui joue encore à ces jeux ?

La toupie de bois ? Saute-Mouton ? Les osselets ?

Et le JEU des PIQUETS ?
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Le jeu des piquets

Règles du jeu :
( 5 joueurs )
Quatre enfants sont chacun à un piquet. Quand le cinquième joueur frappe dans ses mains, tous les enfants doivent changer de piquet. Celui qui n’a pas réussi à attraper un piquet a perdu.

http://ecolesormonne.pagesperso-orange.fr/

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LIRE  :

« L’encre violette », de Louis Tamain

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Résumé de « L’encre violette »

Louis est l’aîné d’un couple d’instituteurs : Paul et Marie-Thérèse.

Lui, qui a passé toute son enfance dans une campagne généreuse et toujours ensoleillée, sait toutes les manières de s’amuser au grand air. Avec son frère, il a toujours quelque tour à jouer à ses proches, au grand dam de ses parents.

Ceux-ci ont pourtant bien des raisons d’être fiers de ces deux infatigables galopins.

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http://www.chapitre.com/CHAPITRE/fr/BOOK/tamain-louis/l-encre-violette,32190500.aspx

Les Limousins peuvent réserver ce livre (Trilogie) à la Médiathèque de Limoges
http://catalogue.bm-limoges.fr/cgi-bin/koha/opac-detail.pl?biblionumber=369

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ÉCOUTER :

Nostalgie (Poème)
http://open.spotify.com/track/5S5Xi6ALDovOrT58CHkhlf

La vieille école – Gilles Vigneault
http://open.spotify.com/track/6mdfWTYqAwfyP10j2vBqSy

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2 – INSTIT’ DEPUIS 24 ANS,

JE SUIS VENU VOUS DIRE QUE JE DÉMISSIONNE

    Éditeur de l’actualité : Rue89

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Un ancien directeur d’école nous a fait parvenir la lettre de démission qu’il vient d’envoyer à l’inspecteur d’académie de l’Essonne. Il y explique ne plus avoir sa place au sein d’un système éducatif qui n’a que faire d’une pédagogie respectueuse de l’enfant.

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« Je souhaite par ce courrier, monsieur l’inspecteur, vous présenter ma démission. Depuis la fin des années 80, je n’ai pu qu’assister à la dégradation de la liberté éducative et pédagogique de l’enseignant, et à l’appauvrissement du champ éducatif à l’école.

Sous couvert d’un « recentrage » perpétuel vers l’acquisition de « fondamentaux », de socle, l’école primaire s’est appauvrie, s’est repliée sur elle-même ; elle s’est coupée des ressources de son environnement naturel, à la fois urbain, familial et social.

Le temps et le champ de l’enseignement se sont retrouvés de plus en plus quadrillé d’objectifs, d’injonctions et de contrôles. Les possibilités pour les enseignants comme pour les élèves, de faire preuves d’initiative et d’autonomie sont progressivement et toujours plus rognées par des injonctions dans tous les domaines et une inflation de règlementations dissuasives.

Restriction de la liberté éducative

Le plan Vigipirate, l’alourdissement des procédures d’autorisation de sortie, ou d’intervention de tiers, la règlementation des activités physiques […] ont constitué autant d’entraves au développement d’un climat éducatif souhaitable, dans les classes et dans les écoles.

Qui peut encore en effet, dans sa classe et dans son école, sortir en toute simplicité, faire la cuisine, utiliser les transports en commun, faire participer les parents au quotidien de la classe, faire une sortie vélo avec ses élèves ou organiser un séjour avec eux ?

Sans que l’on y prenne garde, c’est toute la liberté éducative nécessaire à l’apprentissage de l’autonomie et au développement des relations éducatives de base qui se sont retrouvées progressivement rejetée hors de l’école.

Inflation des évaluations en tous genres

A la place, nous avons connu une inflation des évaluations en tous genres, nationales, de circonscription ou exceptionnelles, qui prennent de plus en plus de temps, de plus en plus de place et qui déterminent lourdement le quotidien des élèves, comme celui des enseignants.

Cette tendance est allée si loin, que l’on peut se demander si l’enseignement à l’école n’est pas en train de perdre tout sens en se réduisant à la simple préparation… de ses propres évaluations.

En vingt-quatre ans, je n’ai observé également aucun progrès dans la formation ou l’accompagnement des jeunes enseignants.

La formation éducative, l’accès à une formation consistante dans les domaines de la connaissance du développement psycho-affectif de l’enfant, de la connaissance des réalités sociales et contraintes des familles les plus précaires, sont toujours refusés aux jeunes enseignants qui subissent de plein fouet les peurs, les préjugés, auxquels les expose leur impréparation.

Des relations d’autoritarisme et de servilité

Membre de l’Icem pédagogie Freinet [pédagogie fondée fondée sur l’expression libre des enfants, ndlr] de longue date, j’aurais souhaité contribuer à l’intérieur de l’Education nationale au développement d’une pédagogie respectueuse de l’enfant, de ses besoins et de ses aspirations.

Je suis malheureusement aujourd’hui forcé de constater que de telles pratiques pédagogiques n’ont plus de place dans l’Education nationale, telle qu’elle est devenue.

Les sanctions, ou plus banalement les brimades et dénis de reconnaissance pleuvent sur nos collègues et camarades qui, partageant nos principes, refusent les modes d’évaluation néfaste, l’absurdité du » soutien scolaire » obligatoire, ou le fichage des enfants dans Base Élèves.

La relation avec la hiérarchie s’est tellement dégradée qu’il n’y a plus de place aujourd’hui dans notre institution que pour des relations d’autoritarisme et de servilité qui empêchent le développement de toute créativité nécessaire à l’acte d’éduquer. Aujourd’hui, Monsieur l’Inspecteur, il devient clair que c’est en dehors de l’école que peuvent se développer de véritables innovations pédagogiques et éducatives.

Mon attachement profond à l’éducation et à la pédagogie

C’est pour cette raison, que dans le cadre de l’action associative, je contribue à promouvoir de nouvelles formes de travail éducatif qui, répondant à des besoins sociaux pressants, ne trouvent pas de place à l’école.

C’est également pour cette raison que dans le cadre de la formation professionnelle, je contribue à développer des actions de formation propres à aider les éducateurs d’aujourd’hui à devenir les véritables promoteurs et ingénieurs de leur pratique professionnelle et éducative.

Constatant que ces objectifs n’ont plus aujourd’hui de place dans l’Education nationale, je vous prie donc de prendre en compte ma démission. Dans cette perspective, je vous prie de croire en mon attachement profond à l’éducation et à la pédagogie. »

De Laurent Ott, publié par Rue89

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3 – UN ECOVILLAGE POUR ELEVER LES ENFANTS

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Un écovillage pour élever les enfants
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Une cabane d’argile, construite par les parents et les enfants.
Photo: Marco Campanozzi, La Presse

Les enfants vont à l’école par un sentier tracé exprès pour leur éviter de marcher sur la route. Les parents travaillent dans l’édifice d’à côté. À l’heure du dîner, élèves, travailleurs et résidents partagent un repas bio gratuit dans la grande salle à manger.

Une centaine de membres vivent dans la Cité écologique, établie sur près de 700 acres de terre agricole, dans la municipalité de Ham-Nord, à 70 kilomètres au nord-est de Sherbrooke.

L’histoire de la Cité commence en 1983, année du mémorable camp d’été du professeur Michel Deunov Cornellier, basé sur l’apprentissage dans la nature.

M. Cornellier rêvait d’une école où les enfants apprendraient les mathématiques et le français en menant des activités en forêt.

«Les parents voyaient bien la petite flamme qui brillait dans les yeux des jeunes, relate Marie-Josée Vaillant, directrice générale de la Cité, qui avait 14 ans à l’époque. Ma mère a contacté Michel : ça nous intéresserait vraiment de bâtir cette école.»

La meilleure éducation possible

«L’année suivante, six familles achètent plusieurs lots et démarrent une entreprise agricole, relate Marie-Josée Duval, avocate et résidante de la Cité écologique depuis 1986. Aujourd’hui, les choses se feraient différemment. La Caisse d’économie solidaire Desjardins n’existait pas encore.»

À l’époque, on parlait davantage de «communauté d’intention» que d’écovillage. Et l’intention des fondateurs de la Cité écologique, c’était de donner aux enfants la meilleure éducation possible.

La pédagogie par projets – Rudolf Steiner, Omraam Mikhaël Aïvanhov, etc.- inspire les fondateurs. Au début, les classes ont le statut d’enseignement à domicile. En 1989, le Pavillon Cité écologique est reconnu comme une école publique alternative par la Commission scolaire des Bois-Francs.

L’école d’abord, le travail ensuite

Tout le village s’est construit à partir de l’éducation des enfants, souligne Marie-Josée Duval. «L’alimentation bio, c’est pour eux, de même que la protection de l’environnement et l’interdiction de fumer, décrétée chez nous bien avant que ce soit à la mode.»

Et surtout, pour les parents, du travail sur place, ce qui permet de côtoyer étroitement enfants et professeurs, et d’être de retour plus tôt à la maison. «Ici, on trouve l’école d’abord, le travail ensuite», résume Mme Vaillant.

La création d’entreprises est un trait marquant de la Cité écologique. «On apprend ça à l’école, dit Marie-Josée Vaillant, elle-même fondatrice en 1990, de Kheops international, qui fabrique des objets d’art et des articles cadeaux. Alors ça donne le goût…»

Kheops international affiche 2 millions$ de chiffre d’affaires et emploie 25 personnes. «Si notre siège social était dans la grande ville, nous vendrions sans doute plus, dit Marie-Josée. Mais c’est ici que je veux vivre. On a créé cet endroit pour être proche de l’école et de la maison.»

Un autre fleuron de la Cité, RespecTerre, œuvre dans la confection de vêtements éthiques, réalise un chiffre d’affaires de 350 000$ et emploie six personnes, cinq de la Cité et une de Ham-Nord. «Les employés apprécient le goûter et le dîner fournis, ainsi que la souplesse d’horaire pour les mamans et… l’heure gratuite de traitement d’ostéopathie par semaine!», relate Karen Veilleux-Dutil, coprésidente.

Deuxième génération

La Cité écologique est maintenant menée par la deuxième génération de résidants. «Il a fallu des réajustements, confie Marie-Josée Duval. Les aînés ont tendance à être plus puristes que les jeunes.»

Quelques jeunes adultes de La Cité écologique démarrent un second écovillage, avec la même philosophie, au New Hampshire. Motivée par cette nouvelle aventure, Marie-Josée Duval, membre du barreau du Québec, est également devenue membre de celui du New Hampshire.

Un article de Carole Thibaudeau, publié par Montoit.Cyberpresse

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Ces médicaments qui menacent de tuer les seniors

9 juillet 2011

Prenons soin de nos Seniors !

 Article paru sur le site « Les Moutons enragés » :

Ces médicaments
qui menacent de tuer les seniors

Publié  par Benji dans Médical et alimentation

Que dire de plus… Je vous mets l’information, c’est assez dingue!
Mais nous sommes ici dans un monde où le meurtre des ainés est légal, aucune condamnation, rien, affligeant complet !

Ces médicaments qui menacent de tuer les seniors

De nombreux médicaments, largement consommés par les personnes du troisième âge, entraînent une dégénérescence cognitive, décuplant ainsi la mortalité des aînés. Selon les conclusions d’une étude anglo-américaine, les molécules incriminées, dont certaines sont disponibles sans ordonnance, seraient au nombre de 70.

On attribue généralement les symptômes tels que raisonnement altéré, perte de mémoire, propos incohérents et perte d’équilibre au temps qui passe. Pourtant, à en croire une étude anglo-américaine financée par the Medical Research Council et révélée le 6 juillet par Le Figaro, les fonctions cognitives des seniors seraient pour une grande partie altérées par plus de 70 médicaments.

Ces effets secondaires avaient déjà été pointés par une équipe du CHU de Saint-Étienne en 2009 : la présente étude vient confirmer les soupçons. Les personnes d’un grand âge consomment dans leur majorité de façon abondante ces médicaments, prescrites -parfois sans ordonnance- en raison de leur effet anticholinergique.

Cette réaction, précise le quotidien, est due à « une substance appartenant à une classe pharmacologique de composés visant à réduire les effets de l’acétylcholine, un neurotransmetteur cérébral qui joue un rôle de médiateur dans le système nerveux ».

Mais la résultante de ce « passage » de l’influx nerveux entre deux neurones, en fin de compte, est loin d’être sans conséquence : Les médicaments en question occasionnent chez les patients des troubles de l’équilibre, de la mémoire, de la vision, une faiblesse musculaire ou même un discours incohérent.

Pour arriver à ces observations, des équipes universitaires britanniques et américaines ont suivi 13 000 patients âgés de plus de 65 ans sur une période de deux ans.

Et les chercheurs, qui ont publié leur rapport dans le Journal of the American Geriatrics Society, livrent des chiffres qui font froid dans le dos : 20 % des patients qui ont pris des médicaments à l’effet anticholinergique, sont décédés durant les deux années de l’étude contre seulement 7 % des patients ne prenant aucun médicament contenant cette molécule.

En réaction, le Docteur de Ladoucette, psychiatre et gériatre à la Pitié-Salpêtrière à Paris, a estimé dans une interview au Figaro que « les gériatres doivent être attentifs face aux ordonnances pléthoriques et ne doivent pas hésiter à supprimer tous les produits contenant des anticholinergique »

Dominique Maraninchi, directeur de l’Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps), a quant à lui indiqué qu’ « il n’est pas raisonnable de laisser sur le marché des molécules aux effets possiblement dangereux ».

POST-SCRIPTUM

Le quotidien à l’origine de l’information précise que les médicaments sont :

  • des antidépresseurs comme Elavil, Laroxyl, Tofranil,
  • des tranquillisants comme Largactil, Terfluzine,
  • des antitussifs comme Broncalene, Broncorinol,
  • des antihypertenseurs Atenolol,
  • des diurétiques comme Aldalix, Furosemide,
  • des antiashmatiques comme Asmabec, Beclojet,
  • des antiépileptiques comme leTegretol.

Source: carevox.fr

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En l’honneur de nos ainés, voici un DOSSIER intéressant  du magazine « CLE ».

L’âge d’or :

Une formidable vieillesse
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L I R E

http://www.cles.com/dossiers-thematiques/psychologies/l-age-d-or-une-formidable/

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AIDE AUTONOMIE

http://www.aidautonomie.fr/

Ce site nous guide vers diverses solutions lorsque nous devons prendre une décision d’aide pour une personne en perte d’autonomie.

http://www.aidautonomie.fr/

(en provenance du site Aidelive. Merci.)

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En final, cette  peinture, riche en surprises :
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http://www.lespasseurs.com/

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