Pr JOYEUX/Prévenir le cancer du sein

24 mars 2014

La Lettre du Professeur Joyeux

La Lettre du Professeur Joyeux est un service d’information indépendant sur la santé, spécialisé dans la prévention des maladies auprès du grand public et des familles. Rendez-vous ici pour vous inscrire gratuitement (vous pouvez vous désinscrire en vous rendant ici).

thumb_puce_carrée Voici comment prévenir le cancer du sein

Chère lectrice, cher lecteur,

Prévenir n’importe quelle localisation cancéreuse n’est possible que si on en connaît toutes les causes. C’est vrai pour le cancer du sein. Cette localisation cancéreuse touchera en France, rien que cette année, près de 60 000 femmes en plus – malheureusement de plus en plus jeunes. Le cancer du sein est responsable de 11 500 décès par an.

Même si nous savons bien traiter et guérir le cancer du sein, mieux vaut l’éviter, car les traitements sont lourds. Il s’agit de la chirurgie totalement ou partiellement mutilante au niveau du sein, de la radiothérapie sur la paroi thoracique et souvent l’aisselle. Il y a aussi des chimiothérapies de première, puis deuxième, troisième et « énième » ligne, responsables d’alopécie (perte de cheveux) et de nombreuses autres complications : problèmes cutanés (peau) ou perte de sensibilité aux extrémités des membres. Ces complications peuvent persister définitivement, sans parler de la stérilité souvent irréversible même chez des femmes jeunes.

En plus, ce qu’on ne dit pas aux femmes, c’est que la guérison définitive du cancer du sein ne peut être signée que 27 ans après les premiers traitements. Entre temps, une récidive est toujours possible, mais elle est évitable si l’on élimine les causes premières, qu’il est donc capital d’identifier. Pour cela il faut bien les connaître, les reconnaître et les faire découvrir à chaque femme atteinte afin qu’elle en tienne le plus grand compte pour éviter au maximum une récidive.

Les causes du cancer du sein sont multiples et parfaitement identifiées. Elles se surajoutent et leur importance varie d’une femme à l’autre selon la durée d’exposition à telle ou telle cause.

Voici les principaux risques :

1. Risque génétique

Le risque génétique n’est présent que chez 5 à maximum 8 % des femmes atteintes de cancer du sein.

Deux gènes sont en cause : BRCA 1 et BRCA 2.

BR est le sigle qui signifie BREAST, en anglais SEIN ; CA est le sigle du mot CANCER. Le premier gène, BRCA 1, augmente de 80 % les risques d’avoir un cancer du sein entre 20 et 80 ans, d’autant plus que les autres risques sont associés, d’où l’importance de les connaître. BRCA 2 augmente les risques de cancer du sein de moitié par rapport au précédent et en plus augmente les risques de cancer des ovaires de façon significative [1].

2. Risque causé par les hormones artificielles

Le deuxième facteur de risque concerne la consommation d’hormones artificielles, parfois faussement dites « naturelles ». Ce facteur de risque concerne pratiquement toutes les femmes aujourd’hui. Les seules hormones naturelles sont celles fabriquées par les glandes hormonales, c’est-à-dire l’hypophyse, les ovaires, les surrénales, la thyroïde…

Les hormones de la pilule contraceptive, quelle que soit leur génération, comme les hormones des traitements hormonaux de la ménopause, qu’ils associent ou non des estrogènes et des progestatifs, sont reconnues officiellement comme cancérigènes. Mais les laboratoires pharmaceutiques – qui ont trop à y gagner – ne le disent pas et formatent les médecins, spécialistes comme généralistes, dans le but de les tranquilliser. Les risques sont minimes, leur disent-ils, comparés aux avantages. C’est faux, et cela d’autant plus qu’existent des alternatives à ces prises hormonales qui évidemment rapportent moins d’argent et sont de ce fait le plus souvent ridiculisées ou considérées comme inefficaces.

Les informations diffusées auprès du grand public sont encore plus mensongères. On lui dit et on lui répète sans cesse que la pilule contraceptive est sans danger. On lui parle même – suprême mensonge – de protection contre le cancer que craignent de plus en plus et à juste raison toutes les femmes. Plus les femmes ont peur, plus on les tranquillise en passant très largement par les journaux spécialisés, relayés fortement par les journaux pour le grand public.

Ces informations fausses atteignent le milieu scolaire. Les livres de Science de la Vie et de la Terre en sont remplis et ceux qui enseignent cette discipline, ainsi que les infirmières scolaires, répètent ce qu’on leur inculque en plus dans toutes les publicités en ville ou dans les magazines féminins. Professeurs, éducateurs, infirmières et même les parents – les mères évidemment – ne savent la vérité que lorsqu’elles ont été touchées elles-mêmes par cette localisation cancéreuse. Trop tard !

Ces informations fausses sont aussi largement diffusées dans les magazines people, ceux des jeunes, comme dans les centres de planning familial qui reçoivent en échantillons des laboratoires les boîtes de pilules qu’ils délivrent à la demande, sans le moindre questionnement, hors de tout avis parental, dès l’âge de 13 ans. L’objectif des laboratoires pharmaceutiques est que les jeunes filles commencent tôt et consomment longtemps. Leurs campagnes publicitaires marchent très bien, et sont reprises par les agences de l’Etat indirectement sponsorisées.

L’Education nationale ne se doute pas de ce qui lui tombera sur la tête quand des familles l’accuseront, à juste titre, d’être responsable de cancer du sein chez des jeunes filles à peine sorties du système scolaire. Il est à parier que les distributions de pilules ne sont pas notées dans les établissements scolaires, je parle du jour de délivrance, de la marque de pilule et du nom de la personne (jeune élève) qui la reçoit. Ces lacunes d’information seront évidemment utilisées pour débouter les plaignants, et garantir l’impunité aux coupables, le jour où éclatera le scandale. Les associations de parents d’élèves sont aveuglées sur ces sujets. Elles savent surtout que leurs filles sont ainsi protégées des grossesses précoces et donc des IVG qui s’ensuivent. Là est l’essentiel, on ne veut pas voir plus loin.

Les informations scientifiques sur ce sujet sont intégralement présentes dans notre livre « La pilule contraceptive – Dangers et Alternatives » écrit avec Dominique Vialard, journaliste scientifique de haut niveau. Il est à noter qu’aucun journal scientifique ou grand public à vocation médicale et de santé n’a osé parler de ce livre. Le sujet est trop dangereux. Ces journaux risqueraient de perdre de nombreuses pages de publicité, celles des laboratoires pharmaceutiques qui les font vivre, sans lesquelles ils mettraient la clé sous la porte. Avez-vous remarqué que la pilule Diane 35 a été d’abord retirée en France, face au scandale de santé et, quelques mois plus tard, elle revient avec l’accord de l’Europe ?!

Soulignons qu’autour et après la ménopause, ce sont les THS (Traitement Hormonal Substitutif) ou THM (Traitement Hormonal de la Ménopause) qui augmentent le plus les risques de cancer du sein – jusqu’à 30 % , surtout quand ils sont prescrits jusqu’à 60 ans. Au moins pendant 10 ans, dit la publicité et répètent certains confrères médecins, très liés directement ou plus astucieusement indirectement aux labos. Ils font croire à un rajeunissement rêvé par toutes les femmes et même à la protection ou à la détection précoce du cancer du sein pour un meilleur pronostic. L’argumentaire est très bien monté, mais il est faux.

Ces THS et/ou THM pourraient être remplacés, sans aggraver le trou gigantesque de la Sécurité sociale, par le changement des habitudes alimentaires et une simple phytothérapie bien adaptée au cas par cas.

3. Risque causé par les excès alimentaires

Le troisième facteur de risques concerne les excès alimentaires, responsables de surpoids et de gras qui se stocke dans les glandes mammaires. Le gras dans les seins est en effet authentiquement cancérigène. Ce gras provient des sucres en excès, du gras caché dans les viandes animales et les produits laitiers qui contiennent encore trop de facteurs de croissance [2].

4. Risque causé par le tabac et les drogues

Le quatrième facteur est lié directement au tabagisme et à toutes les drogues, de plus en plus consommées par les jeunes filles à l’âge scolaire.

Le tabagisme est catastrophique chez les femmes, qui ont une capacité respiratoire de 30 à 50 % inférieure à celle des hommes et fument autant qu’eux.

Le haschich qui se répand partout dans les lycées et jusque dans les collèges fait des ravages. Pas question de dire aux jeunes que la teneur en THC (TétraHydroCannabinol, la molécule toxique) est concentrée jusqu’à 20 à 30 % pour les rendre addicts plus vite. On leur laisse croire qu’il faut faire ses expériences et qu’il s’agit d’une plante verte, donc très écologique. Tabac et drogues ont toutes sans exception des effets immuno-dépresseurs qui ne peuvent que préparer le corps à des catastrophes ultérieures, quand elles vont s’associer aux autres facteurs de risques.

5. Risque causé par le stress chronique

Le cinquième concerne les stress chroniques, beaucoup plus importants à prendre en considération que les chocs psychologiques auxquels nous sommes tous plus ou moins soumis : perte d’un être cher, éclatement familial, traumatismes de toute nature, burn-out…

C’est un risque important, mais un risque parmi d’autres (le cinquième). Je le précise car nombre de psychologues peu compétents en cancérologie diffusent l’idée que les stress chroniques ou aigus sont quasiment seuls responsables des cancers du sein. Ces informations sont d’ailleurs régulièrement reprises, plutôt de manière indirecte, par les laboratoires pharmaceutiques, ce qui leur permet de se déculpabiliser à bon compte et de continuer d’inonder la planète de leur contraception chimique cancérigène. Si les femmes savaient [3] !

6. Autres risques

Les autres risques sont :

  • l’absence d’activité physique souvent associée au surpoids. La femme dit qu’elle marche pour aller au travail et aller chercher enfants ou petits-enfants à l’école, mais il ne s’agit en aucun cas d’une activité physique qui soit réductrice des risques de cancer du sein ;
  • la pollution atmosphérique, les pesticides, insecticides…, les souffrances sociales en tout genre : précarité, monoparentalité des femmes ne profitant pas des dépistages et suivis… [4]

Un test en ligne gratuit pour évaluer votre risque

Pour vous permettre d’évaluer précisément votre propre risque de cancer du sein, vous pouvez vous rendre sur la rubrique « Cancer-Risks » de notre blog www.professeur-joyeux.com. Vous pourrez, gratuitement, sans publicité, et sans être poussée à acheter quoi que ce soit, y évaluer votre risque. Ce test est conçu pour déterminer les risques de cancer du sein de n’importe quelle femme, quel que soit son âge. Nous avons présenté tous les risques les affectant d’un coefficient positif d’augmentation ou négatif de réduction de risques.

Remplir ce questionnaire demande moins de 10 minutes et permet à toute femme de savoir où elle en est et quels sont les efforts qu’elle doit réaliser pour réduire sans tarder ses propres risques. Ce test est évidemment renouvelable autant de fois que nécessaire et toujours gratuitement.

Faites profiter votre entourage de ce message

Vous avez lu, n’hésitez pas à relire, à diffuser à toutes vos amies. Vous pouvez aussi offrir cette lettre à votre gynécologue et à votre généraliste, même si je sais bien qu’elle a de grandes chances de finir rapidement à la poubelle, – avec une moue ou une explication du style « il est contre, ce n’est pas démontré » – sauf si votre gynécologue ou généraliste est homéopathe, ou si malheureusement elle sait elle-même en son corps de quoi il s’agit.

Mais elle contient tout ce que les femmes jeunes ou moins jeunes, toutes les mères de famille devraient savoir.

Bien à vous,

Professeur Henri Joyeux

PS : À noter que nous avons aussi publié un gros travail au CESE (Conseil Economique Social et Environnemental, dont je suis membre), en 2013, « Femmes et précarité » à la Délégation aux droits des femmes et à l’égalité, réalisé avec notre collègue Evelyne Duhamel, où les risques santé sont analysés et même chiffrés. Ce rapport est disponible ici.


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Sources :

[1] Tous les pourcentages de risque sont explicités dans le livre écrit avec mon excellente collègue gynécologue de Bordeaux, le Docteur Bérengère Arnal : « Comment enrayer l’épidémie des cancers du sein et des récidives », Editons du Rocher, 2013.

[2] Toutes ces informations sont analysées en détail dans notre livre « Changez d’alimentation » paru pour sa 7e édition fin 2013 (Editions du Rocher).

[3] Nous avons largement traité ce sujet dans notre petit livre à la portée de toutes les femmes « Stress et cancer du sein » Editions du Rocher, 2012.

[4] Ces risques sont traités dans nos livres sur la prévention des cancers du sein : « Comment enrayer l’Epidémie des cancers du sein et des récidives », L’oeil F.x. De Guibert, 2010.


Les informations de cette lettre d’information sont publiées à titre purement informatif et ne peuvent être considérées comme des conseils médicaux personnalisés. Aucun traitement ne devrait être entrepris en se basant uniquement sur le contenu de cette lettre, et il est fortement recommandé au lecteur de consulter des professionnels de santé dûment homologués auprès des autorités sanitaires pour toute question relative à leur santé et leur bien-être. L’éditeur n’est pas un fournisseur de soins médicaux homologués. L’éditeur de cette lettre d’information ne pratique à aucun titre la médecine lui-même, ni aucune autre profession thérapeutique, et s’interdit formellement d’entrer dans une relation de praticien de santé vis-à-vis de malades avec ses lecteurs. Aucune des informations ou de produits mentionnés sur ce site ne sont destinés à diagnostiquer, traiter, atténuer ou guérir une maladie.

La Lettre du Professeur Joyeux est un service d’information gratuit de SNI Editions. Pour toute question, merci d’adresser un message à contact@santenatureinnovation.com

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Santé naturelle/La révolution biologique d’André Gernez

20 janvier 2014

Récemment, nos familles ont subi la douleur de voir nos enfants et nos proches emportés par ce monstre dévorant, le cancer. Les thérapies lourdes m’ont horrifiée…  A chacun son choix !

Une info et un hommage :

Institut pour la Protection de la Sante Naturelle  

La révolution biologique d’André Gernez

Le 8 janvier dernier, le Docteur André Gernez nous a quittés.

Selon le réalisateur Jean-Yves Bilien, la référence en matière de documentaire scientifique dans le domaine de la santé naturelle, qui lui a consacré un documentaire remarquable, André Gernez était l’un des dix plus grands scientifiques du XXe siècle.

Et en effet, bien que méconnues par le grand public et volontairement écartées par les pouvoirs publics, les thèses de ce grand scientifique pourraient révolutionner la médecine si seulement on les appliquait.

Je n’ai pas eu la chance de connaître personnellement le Dr Gernez, mais je m’associe par la pensée à la tristesse de la famille et de ceux qui l’entouraient et l’aidaient dans la diffusion de ses travaux. A ce titre, je tiens à souligner l’excellent travail réalisé par l’APAG (Association pour André Gernez : http://www.gernez.asso.fr/), dont j’avais rencontré plusieurs membres il y a quelques mois, qui continue à se battre pour faire avancer les idées défendues par André Gernez afin qu’elles puissent profiter au plus grand nombre.

Le Dr Jacques Lacaze, collaborateur de longue date et ami d’André Gernez, lui a rendu hommage en ces termes : « Nous pensons qu’honorer cet immense chercheur, qui a introduit en biologie et en médecine des concepts majeurs parfaitement opérationnels, c’est œuvrer pour que d’une part, ses propositions soient connues de l’ensemble de la communauté scientifique d’aujourd’hui, et pour que d’autre part des chercheurs, des médecins s’emparent de sa méthode de travail, de ses concepts, de ses propositions, pour qu’enfin une politique publique de prévention des maladies dégénératives puisse voir le jour. C’est de l’intérêt de tous, car nous sommes tous concernés. »

1967 : une révolution biologique

1967, c’est l’année où parait le mémoire d’André Gernez intitulé Néopostulats biologiques et pathogéniques, qu’il soumet avec son collaborateur Pierre Delahousse à l’Académie des Sciences et l’Académie de Médecine. Dans ce document, André Gernez explique le mécanisme de la cancérisation, c’est-à-dire de la multiplication de cellules mutantes, et remet en cause le dogme du double cycle cellulaire.

Pendant deux siècles (depuis 1840 et les premiers microscopes), on a cru que les cellules étaient tour à tour ouvrières et reproductrices. En réalité, comme les abeilles d’un essaim, elles sont soit reproductrices – ce sont les cellules souches – soit ouvrières – les cellules fonctionnelles. Selon les travaux du Dr Leonard Hayflick (1961), chaque cellule génératrice (souche) peut se renouveler de 50 à 100 fois.

La cellule est l’unité physiologique et anatomique de l’organisme. Elle nous permet de vivre.

Mais nous ne gardons pas le même lot de cellules pour la vie ; elles se renouvellent à des rythmes différents selon les organes. Par exemple, une cellule de foie vit 400 à 500 jours alors qu’un globule rouge vit 120 jours. En 1970, André Gernez et son équipe ont même montré que, contrairement à ce que pensent encore de nombreux scientifiques, les neurones aussi se régénèrent.

Nos cellules se multiplient en se divisant en deux. C’est la mitose. Les interrogations de Gernez sont parties de ce constat. Si les cellules se multiplient, pourquoi les organes gardent-ils la même masse cellulaire, le même nombre de cellules ? C’est parce que, quand une cellule se divise en deux, elle donne naissance à une cellule reproductrice et une cellule fonctionnelle. La cellule fonctionnelle vivra sa vie d’ouvrière le temps qu’il faudra et sera remplacée par une nouvelle ouvrière, créée par la cellule reproductrice. Ainsi, le nombre de cellules n’augmente pas.

Nous mourons lorsque les cellules mères ont épuisé leur potentiel de division. Mais parfois une cellule génératrice mute. Elle crée alors deux cellules génératrices. Ces deux-là, à leur tour, créeront quatre génératrices (deux chacune), puis huit, puis seize et ainsi de suite. C’est la cancérisation. La cellule lésée devient mutante et transmet sa lésion à ses filles, toutes mutantes. Les causes de la mutation sont multiples : produits chimiques, carences alimentaires, infections, radiations etc.

Mais là n’est pas l’essentiel.

Ce qui compte, c’est qu’à ce stade les cellules cancéreuses sont très fragiles. Dans un corps sain, ces cellules lésées sont détruites par la concurrence que les cellules saines leur feront. Mais dans un corps fragilisé par les agressions, la micro tumeur, au lieu de mourir se développe, devient un cancer et atteint le million de cellules après plusieurs années. C’est le point de non-retour.

Le point de détection, lui, n’est cependant pas encore atteint. Il arrivera avec un milliard de cellules cancéreuses et 8 années de développement du cancer. C’est là qu’apparaît le nodule dans le sein, ou le premier crachat de sang (cancer du poumon). Mais à ce moment-là, il est difficile de se passer d’une thérapie lourde et invasive pour espérer guérir.

La prévention active

Le dépistage précoce, si cher aux autorités de santé, ne présente donc que peu d’intérêt sur le plan biologique, car nous sommes très loin d’être capables de découvrir le cancer avant son stade d’irréversibilité (1 million de cellules).

Il faut donc envisager de s’attaquer au cancer bien avant ce stade, c’est-à-dire à l’aveugle. André Gernez disait : « Le sens commun veut qu’il soit plus facile d’écraser un gland qu’un chêne ».

Entre 1969 et 1970, le médecin rédige trois mémoires dans lesquels il pose les bases d’un protocole de prévention active. Il préconise, outre une diététique particulière (notamment un jeûne annuel à base de légumes ou de jus de légumes), la prise d’un médicament anti-mitotique (anticancéreux), l’hydrate de chloral, à petite dose tous les ans. Ce médicament, quoique chimique et dangereux à haute dose, est inoffensif à petite dose et efficace dans la lutte contre le cancer. (Ce produit toutefois n’est pas à prendre sans une prescription spécifique et un suivi médical !)

Triomphe éphémère, ostracisme et silence

Il va sans dire que les découvertes du Dr André Gernez ont fait l’effet d’une bombe dans le monde scientifique en France et ailleurs.

Dès 1969, une étude sur la base du protocole Gernez est lancée à l’Institut de Toxicologie de l’Université de Paris dans le but de valider ou non sa théorie. Le Dr Gak, en charge de l’étude, annonce à André Gernez que les résultats sont positifs. Mais personne ne le saura jamais. Les résultats ne sont pas rendus publics.

Aux Etats-Unis, un ambitieux programme de prévention du cancer est mis en place en 1971, ce qui pousse Richard Nixon à prédire une victoire sur le cancer dès 1976. Mais le scandale de Watergate emportera le président et son audacieux plan cancer.

En France, si Alain Poher, président de la République par intérim à la suite de la mort de Georges Pompidou (d’un cancer) s’intéresse au dossier et convoque le Dr André Gernez, son successeur Valéry Giscard d’Estaing enterre le sujet sous l’influence du Pr Jean Bernard, membre de l’Académie de Médecine.

Très vite les événements s’enchaînent et Gernez se trouve ostracisé par la classe scientifique malgré le soutien officiel et courageux du président de l’Ordre régional des médecins, le Pr Gellé qui, en 1971, dans un appel solennel repris par La Voix du Nord déclarait : « (…) Il n’est pas question d’un traitement curatif, mais uniquement d’une prévention de ce fléau [le Cancer]. (…) Il ne s’agit pas de proposer ou de défendre une thèse, mais de rompre un silence volontairement érigé, concerté et maintenu sans aucune justification d’ordre éthique (…). »

Le Dr Gernez est médaillé en Autriche et reconnu par de nombreux scientifiques dans le monde entier, mais la France et ses médias refusent de lui rendre hommage. Aujourd’hui encore personne ne parle de cet immense chercheur visionnaire.

En 1988, lors d’une conférence citée par Pierre Lance dans son deuxième tome des Savants maudits, chercheurs exclus, André Gernez a dit avec un peu d’amertume : « puisque c’est simple, bénin et efficace, pourquoi le ministère de la Santé n’introduit-il pas cette procédure dans le public ? – La réponse est que le cancer n’est pas qu’une maladie, il est aussi une activité sociale avec des implications multiples auxquelles même un ministre ne peut pas échapper. »

Le meilleur hommage que nous pouvons lui rendre est donc de parler de ses découvertes qui ont révolutionné la biologie et la médecine qui nourrissent de nombreux fantasmes (exploitation des cellules souches) mais ne sont guère utilisées dans le sens où l’entendait André Gernez, à savoir la prévention à laquelle il tenait tant.

Naturellement vôtre,
Augustin de Livois

PS : Rappel pour les parisiens, l’IPSN organise le 30 janvier prochain, à Paris, une conférence sur le thème : Ostéopathie et logique émotionnelle : écouter les maux du corps autant que les mots de l’esprit. (19h30, au Centre Sèvres, 35 bis rue de Sèvres). La conférence sera donnée par Anne-Béatrice Leygues, ostéopathe, conférencière et écrivain. Pour réserver, rendez-vous ici.

Sources :

Revue Nexus, n°49 et 50, articles de Jean-Yves Bilien

Pierre Lance, Savants Maudits, Chercheurs Exclus Tome 2, Ed. Guy Trédaniel 2e Ed, 2005, p63ss

Revue les propositions du Docteur Gernez, Editions de la Nouvelle Renaissance, 2 Ed, Jacques Lacaze et Jean-Claude Meuriot

Pourquoi change-t-on de corps tous les quinze ans ?



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002Voir autres articles de la série « Thérapies naturelles » sur ce Blog :

https://meyrolian.wordpress.com/category/6-series/therapies-naturelles/

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ESPACE VIDEO / Sélection du mois

10 février 2012

 Des sujets incontournables -parfois difficiles- compensés par des plages de détente, beauté, douceur…

Envoi de Danielle C.

SOUS LA MER

Comme si vous y étiez !

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Cancion a Pachamama


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Paroles PACHAMAMA  (Traduction)

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Rencontre avec KESH

Graffiti Humour Bon sens !


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Voir son site : http://www.kesh.ch/
Kesh a déjà conquis nos Ados dans  l’ESPACE JEUNES
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Vidéo à faire circuler

http://institut-protection-sante-naturelle.eu/

SANTE en DANGER

 Voir la vidéo


I C I
Santé en danger / Clic !
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Plusieurs vidéos autour d’un même dossier :

 1 – Olivier CLERC
nous parle en paraboles sur Repère TV
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VOIR

La parabole de la grenouille
/ Clic ! sur l’image

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Le Metaphorum d’Olivier Clerc

Lire  « La grenouille chauffée » dans  CONTES PHILOSOPHIQUES / Clic !

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 2 – HITLER et l’UE / L’Histoire se répète
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Le maître de conférence, François Asselineau, candidat aux présidentielles de 2012,  revient sur l’Europe au temps d’Hitler. Démonstration superbe que l’histoire se répète. Qui étaient vraiment les ennemis? Les USA et l’Allemagne? Ils étaient pourtant bien de connivence et les enjeux ne sont pas forcément ceux qui nous sont enseignés dans les livres d’histoire. À voir absolument!!!

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En savoir +

Entretien avec François ASSELINEAU

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3 – Charlie Chaplin / LE DICTATEUR

(Extrait)
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4 –  LE CONTRAT « J’ACCEPTE » ?
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Un contrat à résilier d’urgence !
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Pierre PERRET / JE SUIS VERT

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Source : Blog sity.net

COLLAPSE – l’effondrement

Michael Rubbert est un « whistleblower », l’une de ces personnes qui ont travaillé au cœur du « système ». Il choisit d’en révéler les sombres secrets au public. Il parle de l’effondrement en cours des économies occidentales, une chute prévisible depuis longtemps…
http://blog.syti.net/video.php?id=457

voir le film / Clic !

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BONNE POSITION

Pour une relation harmonieuse avec notre ordi…

Clic ! sur l’image
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Une belle histoire

Le petit garçon et le routier

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 Voir TOUS LES ESPACES VIDEOS 

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Primpéran : des risques pour la santé des moins de 18 ans …

21 octobre 2011

Pour faire pendant, si j’ose dire, à l’article
« Ces médicaments qui menacent de tuer les seniors »,
voici une alerte concernant nos enfants.

Un médicament de plus soupçonné d’avoir des effets secondaires graves…

Primpéran :

des risques pour la santé des moins de 18 ans
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Selon la Commission de l’AMM, le métoclopramide (Primpéran® et génériques), peut être à l’origine d’effets indésirables neurologiques, notamment des troubles extrapyramidaux (tremblements, mouvements anormaux de la tête et du cou, etc.).

Ces effets sont connus et mentionnés dans le Résumé des Caractéristiques du Produit (RCP) et la notice du médicament. En France, des enquêtes de pharmacovigilance ont montré la prépondérance des effets extrapyramidaux chez les enfants et un mésusage en pédiatrie pouvant conduire à un surdosage apparaissant comme un facteur de risque important dans la survenue d’effets indésirables neurologiques.

Afin de limiter le risque de survenue de ces effets neurologiques dans cette population plusieurs mesures ont été mises en œuvre sur le plan national.

En novembre 2010, ces préoccupations nationales ont été renforcées par les conclusions de la procédure européenne d’évaluation des données pédiatriques recommandant :

la suppression des indications dans les nausées et vomissements non induits ou induits par les chimiothérapies en pédiatrie, quelque soit la forme, la non recommandation de l’utilisation du métoclopramide dans la population pédiatrique et la contre-indication chez le nouveau-né.

Ce médicament est un neuroleptique antagoniste de la dopamine qui prévient les vomissements.

Les médicaments à base de métoclopramide disposent d’AMM nationales dont la première a été octroyée dans les années 60, peut on lire dans un communiqué de presse.

L’Afssaps indique que le Primpéran® et ses génériques ne doivent plus être donnés aux jeunes de moins de 18 ans.

Ce médicament existe sous des formes très différentes : comprimés, solutions buvables, etc.

De ce fait, l’Afssaps engage une réévaluation du rapport bénéfique/risque des spécialités à base de métoclopramide dans son utilisation chez l’enfant et l’adolescent.

Les données disponibles montrent que le métoclopramide présente un profil de risque défavorable avec un risque augmenté de survenue d’effets neurologiques /extrapyramidaux dans la population pédiatrique, ce risque augmentant  pour des doses élevées ou répétées. La démonstration clinique de l’efficacité du métoclopramide reste par ailleurs insuffisante.

Les formes pédiatriques du Primpéran® vont être retirées des pharmacies.

A noter que l’existence d’alternatives thérapeutiques et le niveau de risque connu n’étant plus compatibles avec une utilisation dans la population pédiatrique au regard d’une efficacité peu établie, la Commission d’AMM a considéré que le rapport bénéfice/risque du métoclopramide n’était  plus favorable dans cette population.

Par conséquent, la Commission  d’AMM recommande d’étendre la contre-indication aux enfants en dessous de 18 ans pour toutes les spécialités à base de métoclopramide actuellement indiquées dans la population pédiatrique et de retirer du marché les spécialités uniquement à usage pédiatrique à savoir les spécialités Primpéran Nourrissons et Enfants 2,6mg/ml solution buvable et Primpéran Enfants 2,6mg/ml solution buvable .

Auteur Jean-Charles BATENBAUM
Actu/News/Environnement
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Dernière minute :

Les vraies causes des maladies neurodégénératives ne sont pas prises en compte
Rien de bien nouveau, derrière les beaux discours, il y a ce qu’on ne veut pas nous dire, et ce n’est pas très reluisant…
  [LIRE la SUITE /…]

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Ces médicaments qui menacent de tuer les seniors

9 juillet 2011

Prenons soin de nos Seniors !

 Article paru sur le site « Les Moutons enragés » :

Ces médicaments
qui menacent de tuer les seniors

Publié  par Benji dans Médical et alimentation

Que dire de plus… Je vous mets l’information, c’est assez dingue!
Mais nous sommes ici dans un monde où le meurtre des ainés est légal, aucune condamnation, rien, affligeant complet !

Ces médicaments qui menacent de tuer les seniors

De nombreux médicaments, largement consommés par les personnes du troisième âge, entraînent une dégénérescence cognitive, décuplant ainsi la mortalité des aînés. Selon les conclusions d’une étude anglo-américaine, les molécules incriminées, dont certaines sont disponibles sans ordonnance, seraient au nombre de 70.

On attribue généralement les symptômes tels que raisonnement altéré, perte de mémoire, propos incohérents et perte d’équilibre au temps qui passe. Pourtant, à en croire une étude anglo-américaine financée par the Medical Research Council et révélée le 6 juillet par Le Figaro, les fonctions cognitives des seniors seraient pour une grande partie altérées par plus de 70 médicaments.

Ces effets secondaires avaient déjà été pointés par une équipe du CHU de Saint-Étienne en 2009 : la présente étude vient confirmer les soupçons. Les personnes d’un grand âge consomment dans leur majorité de façon abondante ces médicaments, prescrites -parfois sans ordonnance- en raison de leur effet anticholinergique.

Cette réaction, précise le quotidien, est due à « une substance appartenant à une classe pharmacologique de composés visant à réduire les effets de l’acétylcholine, un neurotransmetteur cérébral qui joue un rôle de médiateur dans le système nerveux ».

Mais la résultante de ce « passage » de l’influx nerveux entre deux neurones, en fin de compte, est loin d’être sans conséquence : Les médicaments en question occasionnent chez les patients des troubles de l’équilibre, de la mémoire, de la vision, une faiblesse musculaire ou même un discours incohérent.

Pour arriver à ces observations, des équipes universitaires britanniques et américaines ont suivi 13 000 patients âgés de plus de 65 ans sur une période de deux ans.

Et les chercheurs, qui ont publié leur rapport dans le Journal of the American Geriatrics Society, livrent des chiffres qui font froid dans le dos : 20 % des patients qui ont pris des médicaments à l’effet anticholinergique, sont décédés durant les deux années de l’étude contre seulement 7 % des patients ne prenant aucun médicament contenant cette molécule.

En réaction, le Docteur de Ladoucette, psychiatre et gériatre à la Pitié-Salpêtrière à Paris, a estimé dans une interview au Figaro que « les gériatres doivent être attentifs face aux ordonnances pléthoriques et ne doivent pas hésiter à supprimer tous les produits contenant des anticholinergique »

Dominique Maraninchi, directeur de l’Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps), a quant à lui indiqué qu’ « il n’est pas raisonnable de laisser sur le marché des molécules aux effets possiblement dangereux ».

POST-SCRIPTUM

Le quotidien à l’origine de l’information précise que les médicaments sont :

  • des antidépresseurs comme Elavil, Laroxyl, Tofranil,
  • des tranquillisants comme Largactil, Terfluzine,
  • des antitussifs comme Broncalene, Broncorinol,
  • des antihypertenseurs Atenolol,
  • des diurétiques comme Aldalix, Furosemide,
  • des antiashmatiques comme Asmabec, Beclojet,
  • des antiépileptiques comme leTegretol.

Source: carevox.fr

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En l’honneur de nos ainés, voici un DOSSIER intéressant  du magazine « CLE ».

L’âge d’or :

Une formidable vieillesse
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L I R E

http://www.cles.com/dossiers-thematiques/psychologies/l-age-d-or-une-formidable/

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AIDE AUTONOMIE

http://www.aidautonomie.fr/

Ce site nous guide vers diverses solutions lorsque nous devons prendre une décision d’aide pour une personne en perte d’autonomie.

http://www.aidautonomie.fr/

(en provenance du site Aidelive. Merci.)

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En final, cette  peinture, riche en surprises :
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http://www.lespasseurs.com/

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