Pr JOYEUX/Prévenir le cancer du sein

24 mars 2014

La Lettre du Professeur Joyeux

La Lettre du Professeur Joyeux est un service d’information indépendant sur la santé, spécialisé dans la prévention des maladies auprès du grand public et des familles. Rendez-vous ici pour vous inscrire gratuitement (vous pouvez vous désinscrire en vous rendant ici).

thumb_puce_carrée Voici comment prévenir le cancer du sein

Chère lectrice, cher lecteur,

Prévenir n’importe quelle localisation cancéreuse n’est possible que si on en connaît toutes les causes. C’est vrai pour le cancer du sein. Cette localisation cancéreuse touchera en France, rien que cette année, près de 60 000 femmes en plus – malheureusement de plus en plus jeunes. Le cancer du sein est responsable de 11 500 décès par an.

Même si nous savons bien traiter et guérir le cancer du sein, mieux vaut l’éviter, car les traitements sont lourds. Il s’agit de la chirurgie totalement ou partiellement mutilante au niveau du sein, de la radiothérapie sur la paroi thoracique et souvent l’aisselle. Il y a aussi des chimiothérapies de première, puis deuxième, troisième et « énième » ligne, responsables d’alopécie (perte de cheveux) et de nombreuses autres complications : problèmes cutanés (peau) ou perte de sensibilité aux extrémités des membres. Ces complications peuvent persister définitivement, sans parler de la stérilité souvent irréversible même chez des femmes jeunes.

En plus, ce qu’on ne dit pas aux femmes, c’est que la guérison définitive du cancer du sein ne peut être signée que 27 ans après les premiers traitements. Entre temps, une récidive est toujours possible, mais elle est évitable si l’on élimine les causes premières, qu’il est donc capital d’identifier. Pour cela il faut bien les connaître, les reconnaître et les faire découvrir à chaque femme atteinte afin qu’elle en tienne le plus grand compte pour éviter au maximum une récidive.

Les causes du cancer du sein sont multiples et parfaitement identifiées. Elles se surajoutent et leur importance varie d’une femme à l’autre selon la durée d’exposition à telle ou telle cause.

Voici les principaux risques :

1. Risque génétique

Le risque génétique n’est présent que chez 5 à maximum 8 % des femmes atteintes de cancer du sein.

Deux gènes sont en cause : BRCA 1 et BRCA 2.

BR est le sigle qui signifie BREAST, en anglais SEIN ; CA est le sigle du mot CANCER. Le premier gène, BRCA 1, augmente de 80 % les risques d’avoir un cancer du sein entre 20 et 80 ans, d’autant plus que les autres risques sont associés, d’où l’importance de les connaître. BRCA 2 augmente les risques de cancer du sein de moitié par rapport au précédent et en plus augmente les risques de cancer des ovaires de façon significative [1].

2. Risque causé par les hormones artificielles

Le deuxième facteur de risque concerne la consommation d’hormones artificielles, parfois faussement dites « naturelles ». Ce facteur de risque concerne pratiquement toutes les femmes aujourd’hui. Les seules hormones naturelles sont celles fabriquées par les glandes hormonales, c’est-à-dire l’hypophyse, les ovaires, les surrénales, la thyroïde…

Les hormones de la pilule contraceptive, quelle que soit leur génération, comme les hormones des traitements hormonaux de la ménopause, qu’ils associent ou non des estrogènes et des progestatifs, sont reconnues officiellement comme cancérigènes. Mais les laboratoires pharmaceutiques – qui ont trop à y gagner – ne le disent pas et formatent les médecins, spécialistes comme généralistes, dans le but de les tranquilliser. Les risques sont minimes, leur disent-ils, comparés aux avantages. C’est faux, et cela d’autant plus qu’existent des alternatives à ces prises hormonales qui évidemment rapportent moins d’argent et sont de ce fait le plus souvent ridiculisées ou considérées comme inefficaces.

Les informations diffusées auprès du grand public sont encore plus mensongères. On lui dit et on lui répète sans cesse que la pilule contraceptive est sans danger. On lui parle même – suprême mensonge – de protection contre le cancer que craignent de plus en plus et à juste raison toutes les femmes. Plus les femmes ont peur, plus on les tranquillise en passant très largement par les journaux spécialisés, relayés fortement par les journaux pour le grand public.

Ces informations fausses atteignent le milieu scolaire. Les livres de Science de la Vie et de la Terre en sont remplis et ceux qui enseignent cette discipline, ainsi que les infirmières scolaires, répètent ce qu’on leur inculque en plus dans toutes les publicités en ville ou dans les magazines féminins. Professeurs, éducateurs, infirmières et même les parents – les mères évidemment – ne savent la vérité que lorsqu’elles ont été touchées elles-mêmes par cette localisation cancéreuse. Trop tard !

Ces informations fausses sont aussi largement diffusées dans les magazines people, ceux des jeunes, comme dans les centres de planning familial qui reçoivent en échantillons des laboratoires les boîtes de pilules qu’ils délivrent à la demande, sans le moindre questionnement, hors de tout avis parental, dès l’âge de 13 ans. L’objectif des laboratoires pharmaceutiques est que les jeunes filles commencent tôt et consomment longtemps. Leurs campagnes publicitaires marchent très bien, et sont reprises par les agences de l’Etat indirectement sponsorisées.

L’Education nationale ne se doute pas de ce qui lui tombera sur la tête quand des familles l’accuseront, à juste titre, d’être responsable de cancer du sein chez des jeunes filles à peine sorties du système scolaire. Il est à parier que les distributions de pilules ne sont pas notées dans les établissements scolaires, je parle du jour de délivrance, de la marque de pilule et du nom de la personne (jeune élève) qui la reçoit. Ces lacunes d’information seront évidemment utilisées pour débouter les plaignants, et garantir l’impunité aux coupables, le jour où éclatera le scandale. Les associations de parents d’élèves sont aveuglées sur ces sujets. Elles savent surtout que leurs filles sont ainsi protégées des grossesses précoces et donc des IVG qui s’ensuivent. Là est l’essentiel, on ne veut pas voir plus loin.

Les informations scientifiques sur ce sujet sont intégralement présentes dans notre livre « La pilule contraceptive – Dangers et Alternatives » écrit avec Dominique Vialard, journaliste scientifique de haut niveau. Il est à noter qu’aucun journal scientifique ou grand public à vocation médicale et de santé n’a osé parler de ce livre. Le sujet est trop dangereux. Ces journaux risqueraient de perdre de nombreuses pages de publicité, celles des laboratoires pharmaceutiques qui les font vivre, sans lesquelles ils mettraient la clé sous la porte. Avez-vous remarqué que la pilule Diane 35 a été d’abord retirée en France, face au scandale de santé et, quelques mois plus tard, elle revient avec l’accord de l’Europe ?!

Soulignons qu’autour et après la ménopause, ce sont les THS (Traitement Hormonal Substitutif) ou THM (Traitement Hormonal de la Ménopause) qui augmentent le plus les risques de cancer du sein – jusqu’à 30 % , surtout quand ils sont prescrits jusqu’à 60 ans. Au moins pendant 10 ans, dit la publicité et répètent certains confrères médecins, très liés directement ou plus astucieusement indirectement aux labos. Ils font croire à un rajeunissement rêvé par toutes les femmes et même à la protection ou à la détection précoce du cancer du sein pour un meilleur pronostic. L’argumentaire est très bien monté, mais il est faux.

Ces THS et/ou THM pourraient être remplacés, sans aggraver le trou gigantesque de la Sécurité sociale, par le changement des habitudes alimentaires et une simple phytothérapie bien adaptée au cas par cas.

3. Risque causé par les excès alimentaires

Le troisième facteur de risques concerne les excès alimentaires, responsables de surpoids et de gras qui se stocke dans les glandes mammaires. Le gras dans les seins est en effet authentiquement cancérigène. Ce gras provient des sucres en excès, du gras caché dans les viandes animales et les produits laitiers qui contiennent encore trop de facteurs de croissance [2].

4. Risque causé par le tabac et les drogues

Le quatrième facteur est lié directement au tabagisme et à toutes les drogues, de plus en plus consommées par les jeunes filles à l’âge scolaire.

Le tabagisme est catastrophique chez les femmes, qui ont une capacité respiratoire de 30 à 50 % inférieure à celle des hommes et fument autant qu’eux.

Le haschich qui se répand partout dans les lycées et jusque dans les collèges fait des ravages. Pas question de dire aux jeunes que la teneur en THC (TétraHydroCannabinol, la molécule toxique) est concentrée jusqu’à 20 à 30 % pour les rendre addicts plus vite. On leur laisse croire qu’il faut faire ses expériences et qu’il s’agit d’une plante verte, donc très écologique. Tabac et drogues ont toutes sans exception des effets immuno-dépresseurs qui ne peuvent que préparer le corps à des catastrophes ultérieures, quand elles vont s’associer aux autres facteurs de risques.

5. Risque causé par le stress chronique

Le cinquième concerne les stress chroniques, beaucoup plus importants à prendre en considération que les chocs psychologiques auxquels nous sommes tous plus ou moins soumis : perte d’un être cher, éclatement familial, traumatismes de toute nature, burn-out…

C’est un risque important, mais un risque parmi d’autres (le cinquième). Je le précise car nombre de psychologues peu compétents en cancérologie diffusent l’idée que les stress chroniques ou aigus sont quasiment seuls responsables des cancers du sein. Ces informations sont d’ailleurs régulièrement reprises, plutôt de manière indirecte, par les laboratoires pharmaceutiques, ce qui leur permet de se déculpabiliser à bon compte et de continuer d’inonder la planète de leur contraception chimique cancérigène. Si les femmes savaient [3] !

6. Autres risques

Les autres risques sont :

  • l’absence d’activité physique souvent associée au surpoids. La femme dit qu’elle marche pour aller au travail et aller chercher enfants ou petits-enfants à l’école, mais il ne s’agit en aucun cas d’une activité physique qui soit réductrice des risques de cancer du sein ;
  • la pollution atmosphérique, les pesticides, insecticides…, les souffrances sociales en tout genre : précarité, monoparentalité des femmes ne profitant pas des dépistages et suivis… [4]

Un test en ligne gratuit pour évaluer votre risque

Pour vous permettre d’évaluer précisément votre propre risque de cancer du sein, vous pouvez vous rendre sur la rubrique « Cancer-Risks » de notre blog www.professeur-joyeux.com. Vous pourrez, gratuitement, sans publicité, et sans être poussée à acheter quoi que ce soit, y évaluer votre risque. Ce test est conçu pour déterminer les risques de cancer du sein de n’importe quelle femme, quel que soit son âge. Nous avons présenté tous les risques les affectant d’un coefficient positif d’augmentation ou négatif de réduction de risques.

Remplir ce questionnaire demande moins de 10 minutes et permet à toute femme de savoir où elle en est et quels sont les efforts qu’elle doit réaliser pour réduire sans tarder ses propres risques. Ce test est évidemment renouvelable autant de fois que nécessaire et toujours gratuitement.

Faites profiter votre entourage de ce message

Vous avez lu, n’hésitez pas à relire, à diffuser à toutes vos amies. Vous pouvez aussi offrir cette lettre à votre gynécologue et à votre généraliste, même si je sais bien qu’elle a de grandes chances de finir rapidement à la poubelle, – avec une moue ou une explication du style « il est contre, ce n’est pas démontré » – sauf si votre gynécologue ou généraliste est homéopathe, ou si malheureusement elle sait elle-même en son corps de quoi il s’agit.

Mais elle contient tout ce que les femmes jeunes ou moins jeunes, toutes les mères de famille devraient savoir.

Bien à vous,

Professeur Henri Joyeux

PS : À noter que nous avons aussi publié un gros travail au CESE (Conseil Economique Social et Environnemental, dont je suis membre), en 2013, « Femmes et précarité » à la Délégation aux droits des femmes et à l’égalité, réalisé avec notre collègue Evelyne Duhamel, où les risques santé sont analysés et même chiffrés. Ce rapport est disponible ici.


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Sources :

[1] Tous les pourcentages de risque sont explicités dans le livre écrit avec mon excellente collègue gynécologue de Bordeaux, le Docteur Bérengère Arnal : « Comment enrayer l’épidémie des cancers du sein et des récidives », Editons du Rocher, 2013.

[2] Toutes ces informations sont analysées en détail dans notre livre « Changez d’alimentation » paru pour sa 7e édition fin 2013 (Editions du Rocher).

[3] Nous avons largement traité ce sujet dans notre petit livre à la portée de toutes les femmes « Stress et cancer du sein » Editions du Rocher, 2012.

[4] Ces risques sont traités dans nos livres sur la prévention des cancers du sein : « Comment enrayer l’Epidémie des cancers du sein et des récidives », L’oeil F.x. De Guibert, 2010.


Les informations de cette lettre d’information sont publiées à titre purement informatif et ne peuvent être considérées comme des conseils médicaux personnalisés. Aucun traitement ne devrait être entrepris en se basant uniquement sur le contenu de cette lettre, et il est fortement recommandé au lecteur de consulter des professionnels de santé dûment homologués auprès des autorités sanitaires pour toute question relative à leur santé et leur bien-être. L’éditeur n’est pas un fournisseur de soins médicaux homologués. L’éditeur de cette lettre d’information ne pratique à aucun titre la médecine lui-même, ni aucune autre profession thérapeutique, et s’interdit formellement d’entrer dans une relation de praticien de santé vis-à-vis de malades avec ses lecteurs. Aucune des informations ou de produits mentionnés sur ce site ne sont destinés à diagnostiquer, traiter, atténuer ou guérir une maladie.

La Lettre du Professeur Joyeux est un service d’information gratuit de SNI Editions. Pour toute question, merci d’adresser un message à contact@santenatureinnovation.com

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Santé naturelle/La révolution biologique d’André Gernez

20 janvier 2014

Récemment, nos familles ont subi la douleur de voir nos enfants et nos proches emportés par ce monstre dévorant, le cancer. Les thérapies lourdes m’ont horrifiée…  A chacun son choix !

Une info et un hommage :

Institut pour la Protection de la Sante Naturelle  

La révolution biologique d’André Gernez

Le 8 janvier dernier, le Docteur André Gernez nous a quittés.

Selon le réalisateur Jean-Yves Bilien, la référence en matière de documentaire scientifique dans le domaine de la santé naturelle, qui lui a consacré un documentaire remarquable, André Gernez était l’un des dix plus grands scientifiques du XXe siècle.

Et en effet, bien que méconnues par le grand public et volontairement écartées par les pouvoirs publics, les thèses de ce grand scientifique pourraient révolutionner la médecine si seulement on les appliquait.

Je n’ai pas eu la chance de connaître personnellement le Dr Gernez, mais je m’associe par la pensée à la tristesse de la famille et de ceux qui l’entouraient et l’aidaient dans la diffusion de ses travaux. A ce titre, je tiens à souligner l’excellent travail réalisé par l’APAG (Association pour André Gernez : http://www.gernez.asso.fr/), dont j’avais rencontré plusieurs membres il y a quelques mois, qui continue à se battre pour faire avancer les idées défendues par André Gernez afin qu’elles puissent profiter au plus grand nombre.

Le Dr Jacques Lacaze, collaborateur de longue date et ami d’André Gernez, lui a rendu hommage en ces termes : « Nous pensons qu’honorer cet immense chercheur, qui a introduit en biologie et en médecine des concepts majeurs parfaitement opérationnels, c’est œuvrer pour que d’une part, ses propositions soient connues de l’ensemble de la communauté scientifique d’aujourd’hui, et pour que d’autre part des chercheurs, des médecins s’emparent de sa méthode de travail, de ses concepts, de ses propositions, pour qu’enfin une politique publique de prévention des maladies dégénératives puisse voir le jour. C’est de l’intérêt de tous, car nous sommes tous concernés. »

1967 : une révolution biologique

1967, c’est l’année où parait le mémoire d’André Gernez intitulé Néopostulats biologiques et pathogéniques, qu’il soumet avec son collaborateur Pierre Delahousse à l’Académie des Sciences et l’Académie de Médecine. Dans ce document, André Gernez explique le mécanisme de la cancérisation, c’est-à-dire de la multiplication de cellules mutantes, et remet en cause le dogme du double cycle cellulaire.

Pendant deux siècles (depuis 1840 et les premiers microscopes), on a cru que les cellules étaient tour à tour ouvrières et reproductrices. En réalité, comme les abeilles d’un essaim, elles sont soit reproductrices – ce sont les cellules souches – soit ouvrières – les cellules fonctionnelles. Selon les travaux du Dr Leonard Hayflick (1961), chaque cellule génératrice (souche) peut se renouveler de 50 à 100 fois.

La cellule est l’unité physiologique et anatomique de l’organisme. Elle nous permet de vivre.

Mais nous ne gardons pas le même lot de cellules pour la vie ; elles se renouvellent à des rythmes différents selon les organes. Par exemple, une cellule de foie vit 400 à 500 jours alors qu’un globule rouge vit 120 jours. En 1970, André Gernez et son équipe ont même montré que, contrairement à ce que pensent encore de nombreux scientifiques, les neurones aussi se régénèrent.

Nos cellules se multiplient en se divisant en deux. C’est la mitose. Les interrogations de Gernez sont parties de ce constat. Si les cellules se multiplient, pourquoi les organes gardent-ils la même masse cellulaire, le même nombre de cellules ? C’est parce que, quand une cellule se divise en deux, elle donne naissance à une cellule reproductrice et une cellule fonctionnelle. La cellule fonctionnelle vivra sa vie d’ouvrière le temps qu’il faudra et sera remplacée par une nouvelle ouvrière, créée par la cellule reproductrice. Ainsi, le nombre de cellules n’augmente pas.

Nous mourons lorsque les cellules mères ont épuisé leur potentiel de division. Mais parfois une cellule génératrice mute. Elle crée alors deux cellules génératrices. Ces deux-là, à leur tour, créeront quatre génératrices (deux chacune), puis huit, puis seize et ainsi de suite. C’est la cancérisation. La cellule lésée devient mutante et transmet sa lésion à ses filles, toutes mutantes. Les causes de la mutation sont multiples : produits chimiques, carences alimentaires, infections, radiations etc.

Mais là n’est pas l’essentiel.

Ce qui compte, c’est qu’à ce stade les cellules cancéreuses sont très fragiles. Dans un corps sain, ces cellules lésées sont détruites par la concurrence que les cellules saines leur feront. Mais dans un corps fragilisé par les agressions, la micro tumeur, au lieu de mourir se développe, devient un cancer et atteint le million de cellules après plusieurs années. C’est le point de non-retour.

Le point de détection, lui, n’est cependant pas encore atteint. Il arrivera avec un milliard de cellules cancéreuses et 8 années de développement du cancer. C’est là qu’apparaît le nodule dans le sein, ou le premier crachat de sang (cancer du poumon). Mais à ce moment-là, il est difficile de se passer d’une thérapie lourde et invasive pour espérer guérir.

La prévention active

Le dépistage précoce, si cher aux autorités de santé, ne présente donc que peu d’intérêt sur le plan biologique, car nous sommes très loin d’être capables de découvrir le cancer avant son stade d’irréversibilité (1 million de cellules).

Il faut donc envisager de s’attaquer au cancer bien avant ce stade, c’est-à-dire à l’aveugle. André Gernez disait : « Le sens commun veut qu’il soit plus facile d’écraser un gland qu’un chêne ».

Entre 1969 et 1970, le médecin rédige trois mémoires dans lesquels il pose les bases d’un protocole de prévention active. Il préconise, outre une diététique particulière (notamment un jeûne annuel à base de légumes ou de jus de légumes), la prise d’un médicament anti-mitotique (anticancéreux), l’hydrate de chloral, à petite dose tous les ans. Ce médicament, quoique chimique et dangereux à haute dose, est inoffensif à petite dose et efficace dans la lutte contre le cancer. (Ce produit toutefois n’est pas à prendre sans une prescription spécifique et un suivi médical !)

Triomphe éphémère, ostracisme et silence

Il va sans dire que les découvertes du Dr André Gernez ont fait l’effet d’une bombe dans le monde scientifique en France et ailleurs.

Dès 1969, une étude sur la base du protocole Gernez est lancée à l’Institut de Toxicologie de l’Université de Paris dans le but de valider ou non sa théorie. Le Dr Gak, en charge de l’étude, annonce à André Gernez que les résultats sont positifs. Mais personne ne le saura jamais. Les résultats ne sont pas rendus publics.

Aux Etats-Unis, un ambitieux programme de prévention du cancer est mis en place en 1971, ce qui pousse Richard Nixon à prédire une victoire sur le cancer dès 1976. Mais le scandale de Watergate emportera le président et son audacieux plan cancer.

En France, si Alain Poher, président de la République par intérim à la suite de la mort de Georges Pompidou (d’un cancer) s’intéresse au dossier et convoque le Dr André Gernez, son successeur Valéry Giscard d’Estaing enterre le sujet sous l’influence du Pr Jean Bernard, membre de l’Académie de Médecine.

Très vite les événements s’enchaînent et Gernez se trouve ostracisé par la classe scientifique malgré le soutien officiel et courageux du président de l’Ordre régional des médecins, le Pr Gellé qui, en 1971, dans un appel solennel repris par La Voix du Nord déclarait : « (…) Il n’est pas question d’un traitement curatif, mais uniquement d’une prévention de ce fléau [le Cancer]. (…) Il ne s’agit pas de proposer ou de défendre une thèse, mais de rompre un silence volontairement érigé, concerté et maintenu sans aucune justification d’ordre éthique (…). »

Le Dr Gernez est médaillé en Autriche et reconnu par de nombreux scientifiques dans le monde entier, mais la France et ses médias refusent de lui rendre hommage. Aujourd’hui encore personne ne parle de cet immense chercheur visionnaire.

En 1988, lors d’une conférence citée par Pierre Lance dans son deuxième tome des Savants maudits, chercheurs exclus, André Gernez a dit avec un peu d’amertume : « puisque c’est simple, bénin et efficace, pourquoi le ministère de la Santé n’introduit-il pas cette procédure dans le public ? – La réponse est que le cancer n’est pas qu’une maladie, il est aussi une activité sociale avec des implications multiples auxquelles même un ministre ne peut pas échapper. »

Le meilleur hommage que nous pouvons lui rendre est donc de parler de ses découvertes qui ont révolutionné la biologie et la médecine qui nourrissent de nombreux fantasmes (exploitation des cellules souches) mais ne sont guère utilisées dans le sens où l’entendait André Gernez, à savoir la prévention à laquelle il tenait tant.

Naturellement vôtre,
Augustin de Livois

PS : Rappel pour les parisiens, l’IPSN organise le 30 janvier prochain, à Paris, une conférence sur le thème : Ostéopathie et logique émotionnelle : écouter les maux du corps autant que les mots de l’esprit. (19h30, au Centre Sèvres, 35 bis rue de Sèvres). La conférence sera donnée par Anne-Béatrice Leygues, ostéopathe, conférencière et écrivain. Pour réserver, rendez-vous ici.

Sources :

Revue Nexus, n°49 et 50, articles de Jean-Yves Bilien

Pierre Lance, Savants Maudits, Chercheurs Exclus Tome 2, Ed. Guy Trédaniel 2e Ed, 2005, p63ss

Revue les propositions du Docteur Gernez, Editions de la Nouvelle Renaissance, 2 Ed, Jacques Lacaze et Jean-Claude Meuriot

Pourquoi change-t-on de corps tous les quinze ans ?



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002Voir autres articles de la série « Thérapies naturelles » sur ce Blog :

https://meyrolian.wordpress.com/category/6-series/therapies-naturelles/

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Thérapies naturelles/Infections urinaires

16 novembre 2013

Source :
Caroline Morel
http://www.alternativesante.fr/

INFECTIONS URINAIRES :
POUR VOUS, C’EST TOUT LES COMBIEN ?

On imagine pas le nombre de femmes qui ont eu – ou ont encore – des cystites à répétition. En général, elles ne s’en vantent pas. Mais un beau matin, cela commence par de désagréables picotements à l’entrejambe, suivis quelques jours plus tard de douleurs lorsqu’elles vont uriner. Je reconnais bien ces sensations parce que j’ai moi-même été victime de ces infections pendant toute une partie de ma vie. A ces signes, toutes les femmes qui ont des cystites à répétition savent que le calvaire va recommencer ! Elles se précipitent chez le médecin pour obtenir des antibiotiques, dès les premiers picotements, et elles les obtiennent. Si elles sont bien organisées, elles n’auront même pas mal. Sauf que l’infection va revenir… et revenir… et revenir.

Une douleur sans cesse plus vive et profonde

La cystite est en effet une maladie très fréquente chez les femmes et les jeunes filles. En général, elle provient de la contamination de l’urètre par une bactérie intestinale baptisée Escherichia coli (E-coli). C’est une bactérie tout à fait commune qui se colle aux parois des muqueuses. E-coli n’a rien de nocif tant qu’elle est mise en concurrence avec d’autres bactéries commensales et, la plupart du temps, elle ne parvient même pas à s’accrocher aux parois intestinales, déjà tapissées chaudement de bactéries inoffensives. Mais lorsque la flore intestinale est fragilisée, E-Coli prend parfois le dessus et s’installe confortablement allant jusqu’à provoquer des infections (urétrite). Quand les bactéries se logent dans la vessie, c’est une cystite et lorsqu’elles atteignent les reins, c’est une pyélonéphrite.

Autant vous dire que lorsque vous sentez que vous avez une infection urinaire, il vaut mieux vous en occuper rapidement, sous peine de devoir aller faire un séjour à l’hôpital, comme je l’ai fait moi-même, il y a quelques années. Une cystite chronique, ou mal soignée, peut être dangereuse car l’infection chronique des reins peut conduire à l’insuffisance rénale. Bref, il ne faut pas se dire « Ça va passer », parce que ça ne passe pas !

Les femmes savent que la médecine officielle peut leur proposer une réponse immédiate qui va les soulager. Il n’est donc pas étonnant qu’elles se précipitent chez leur médecin qui leur prescrira alors des antibiotiques. En général, ces traitements permettent, en période aigüe, d’éliminer la douleur très rapidement, mais presque toujours, quelques semaines ou mois plus tard, une nouvelle crise se déclare. Sans compter qu’à chaque prise d’antibiotiques, c’est toute la flore intestinale et vaginale qui est détruite… ce qui facilite la prolifération de la bactérie… C’est un cercle vicieux dont on ne sort qu’avec difficultés.

De la plus petite à la plus grande, peu de femmes y échappent

On le sait, les femmes sont plus touchées que les hommes par ce type d’affection. La raison de cette inégalité est très simple et essentiellement physiologique. L’anatomie du système urinaire féminin augmente considérablement le risque d’infections urinaires. En effet, l’urètre de la femme, plus court, facilite la contamination de la vessie par les bactéries. La proximité des orifices dans le sexe féminin facilite la propagation des germes de toutes sortes. Un déséquilibre intestinal ou vaginal peut créer un milieu idéal pour la multiplication des bactéries qui rapidement trouvent leur chemin vers l’urètre.

Les très jeunes filles peuvent être affectées, souvent parce qu’elles se retiennent d’aller aux toilettes à l’école ou parce qu’elles ne s’essuient pas correctement.
Les femmes enceintes sont souvent touchées, pour cause de dérèglement hormonal, ou parce que le bébé appuie sur la vessie qui, pendant la grossesse est plus inclinée, ce qui facilite la formation de résidus dans la vessie qui ne sont pas faciles à éliminer.
Les femmes qui ont une vie sexuelle active ont également un terrain favorable au développement d’infections urinaires.
Les femmes ayant une vaginite causée par une baisse d’hormones à la ménopause, sont aussi sujettes aux cystites.
Quant aux femmes qui utilisent des tampons et des serviettes pendant leurs règles, sachez qu’elles sont, évidemment, fragilisées pendant cette période. Entre parenthèses, lorsque j’ai appris que nous utilisions dans notre vie de femme près de 10 000 tampons et serviettes, j’avoue que j’en suis restée baba ! De quoi attraper une infection urinaire un paquet de fois, n’est-ce pas ?
La bactérie se propage donc plus facilement chez la femme et il convient de bien veiller à suivre quelques règles simples qui peuvent permettre d’éviter le pire. J’en ai compilé quelques unes très simples à la fin de cet article.

Mais les hommes ne sont plus épargnés après 50 ans

Chez l’homme jeune, la longueur de l’urètre (20 cm) et les sécrétions prostatiques acides (au rôle anti-bactérien) expliquent en partie la rareté des infections urinaires. Chez l’homme plus âgé, la diminution de ces sécrétions, l’augmentation du volume prostatique et surtout la mauvaise vidange vésicale liée à l’obstacle prostatique favorise les infections génito-urinaires. Si les infections sont 50 fois plus fréquentes chez la femme entre 20 et 50 ans, passé la cinquantaine, ce ratio tombe à 3 pour 1 !

Les fondamentaux à respecter pour ne pas favoriser les infections

Si vous êtes sujette aux infections urinaires à répétition, il vous faut commencer par modifier le terrain dans lequel la bactérie s’épanouit.

La première chose à faire est donc de consolider votre flore intestinale en prenant des probiotiques.

Il est aussi essentiel de restaurer la flore vaginale. Les plus rustiques n’auront qu’à vider quelques gélules de probiotiques dans une cuillère de yaourt et s’en badigeonner le vagin. On peut aussi placer une ou deux gélules directement dans le vagin, mais il faut s’assurer que leur enveloppe ne soit pas gastro-résitante.

Enfin on trouve maintenant en pharmacie des tampons aux probiotiques dont je recommande vivement l’utilisation.

Evitez le thé, le café, les épices, le vin blanc, le citron et le champagne car ils modifient votre PH et augmentent l’irritabilité de la vessie et de l’urètre.

Evitez le sucre. C’est important. La raison en est simple, E-coli aime le sucre et se multiplie encore mieux dans un terrain où l’on trouve du sucre, comme les urines des gens atteints du diabète par exemple.

Un geste tout simple consiste aussi à veiller à vous essuyer avec le papier hygiénique du haut vers le bas pour éviter la contamination des bactéries anales ou vaginales vers l’urètre. Les petites filles ont souvent des petits soucis à cause de cela.

Il est également recommandé d’uriner après les rapports sexuels et d’éviter les pantalons serrés et les sous-vêtements en fibre synthétique. Le string (qui n’est plus trop à la mode de toute façon) est donc à bannir en cas de crise !

Boire ou ne pas boire pendant la crise ?

Bien souvent, les femmes atteintes d’infections urinaires s’arrêtent de boire, afin de moins uriner et d’avoir moins mal. C’est exactement le contraire qu’il faut faire en période aigüe. Buvez donc de bonnes quantités (au moins deux litres chaque jour), mais pas tout au long de la journée, plutôt en quelques bonnes rasades de 500 ml à chaque fois. Cela ne fatiguera pas vos reins qui n’ont pas besoin d’être fragilisés dans ce moment douloureux. Evitez de siroter du thé ou une tisane du matin au soir, car là encore, vous en demanderiez trop à votre vessie et à vos reins, surtout en période de crise.

En finir avec les antibiotiques

Un souvenir me revient de cette époque où j’étais jeune femme quand, en vacances dans le Sud Est de la France, j’ai fait une cystite carabinée au beau milieu du Luberon. Madame Bianco, la charmante petite grand-mère de la maison où j’étais invitée et qui était plus provençale que l’Arlésienne, m’a conseillé de prendre un bain de siège dans une décoction de feuilles de sauge.

Perdue dans la montagne, à quarante minutes de la première pharmacie, dépourvue de tout médicament et espérant pouvoir soulager les douleurs que je ressentais à l’entrejambe, j’ai accepté le bouquet d’herbes que la délicieuse petite dame m’a apporté. L’effet a été extrêmement calmant et m’a vraiment fait du bien (mais ça n’a pas soigné). C’est à cette occasion que j’ai compris qu’il était possible de soigner les crises par des méthodes douces et d’en finir avec des médicaments, certes efficaces, mais qui ont des effets secondaires pour le moins dévastateurs.

Les indiens avaient déjà trouvé la solution

Les Amérindiens n’avaient pas d’antibiotiques, mais ils avaient quand même des infections urinaires et pour les soigner, ils employaient de la canneberge, aussi appelée cranberry, leur remède principal pour tous les problèmes de reins et de vessie. On a longtemps ignoré ce remède de santé ancestral et même si quelques médecins américains en prescrivaient encore dans les années 20, il est peu à peu tombé dans l’oubli – sans doute parce que cette grande airelle faisait de l’ombre aux antibiotiques.

Depuis une dizaine d’années toutefois, les scientifiques se sont intéressés à son action sur les infections urinaires (probablement poussés par les riches producteurs de canneberge du continent américain où le fruit est consommé comme nos cerises). Plusieurs études cliniques ont démontré que la grande airelle d’Amérique peut en effet efficacement barrer la route aux cystites récidivantes. Et on trouve désormais son jus un peu partout dans les boutiques bio, dans les supermarchés et sur internet.

Malheureusement, le jus de ces fruits est assez astringeant et un peu amer ce qui amène les fabricants à ajouter du sucre pour en faire une boisson agréable. Or, le sucre favorise les infections urinaires, on l’a vu plus haut… Par ailleurs il faut en boire une certaine quantité, au moins ½ litre de jus pur chaque jour. Enfin, on ne sait jamais trop comment ces jus sont conservés ou quelle est la proportion réelle de jus de canneberge dans le liquide vendu. Il y a des fabricants sérieux que vous repérerez en lisant avec attention les étiquettes.

Une autre solution consiste à prendre en gélules un concentré de canneberge. C’est à peine plus cher, moins contraignant et sûrement plus efficace. On trouve sur le marché de bons produits comme par exemple Uri-fort un extrait de canneberge titré à forte dose de proanthocyanidines A (18 mg par gélule).

Il faut aussi souligner que la canneberge stimule les fonctions digestives. Ainsi, vous faites d’une pierre deux coups. Vous protégez votre flore intestinale, tout en nettoyant vos fonctions urinaires.

Le piège du sucre, fonctionne dans les deux sens

Escherichia coli aime les femmes, mais cette bactérie aime par dessus tout les personnes qui sont diabétiques (souvent touchées par des infections urinaires). La raison en est simple, la bactérie aime le sucre et se multiplie encore mieux dans un terrain où l’on trouve du sucre, comme les urines des gens atteints du diabète.

C’est sa force dans les pays développés où le sucre a une place prépondérante dans l’alimentation, mais c’est aussi son talon d’Achille. Car le sucre est aussi le moyen de pièger la bactérie.

Le D-Mannose est un sucre simple, cousin du glucose qui recouvre les cellules du tractus urinaire. On en trouve aussi en relativement grandes quantités dans les pêches, les pommes, les oranges et certaines baies telles que les myrtilles ou… la canneberge, tiens donc !

Le D-Mannose s’est ainsi imposé comme un moyen de traiter les cystites en quelques jours et sans tuer la moindre bactérie ! Comment cela fonctionne-t-il ?

Pour provoquer une cystite, la bactérie, on l’a vu, doit trouver un moyen d’adhérer aux cellules de la vessie et du conduit urinaire. Pour ce faire, elle utilise des petits poils appelés « franges » dont l’extrémité est constituée d’une glyco-protéine appelée lectine et programmée pour s’attacher à la première molécule de sucre mannose qu’elle rencontre. Or, les molécules de mannose (produites naturellement dans les cellules du conduit urinaire) recouvrent la surface des cellules du tractus urinaire. Ici, elles agissent comme un velcro dans lequel les franges de E-coli vont s’accrocher facilement.

Lorsque l’on prend du D-mannose, les petites molécules sucrées qu’E-Coli adore se trouvent non seulement à la surface des cellules urinaires mais également dans l’urine. Il en résulte qu’une grosse part des bactéries vont s’attacher au D-mannose flottant dans l’urine et seront éliminées dans les toilettes. Les quelques E-coli qui parviendront à se fixer sur les molécules de mannose seront des proies faciles pour les globules blancs et les autres agents du système immunitaire.

Le D-mannose comme la caneberge fonctionne donc, lui aussi, en piégeant la bactérie. Il ne présente aucun effet secondaire et il a bon goût. Grâce à son efficacité et à sa non-toxicité, les femmes, même enceintes, peuvent le prendre préventivement. Il est également recommandé aux enfants. Le produit est un peu cher mais permet de traiter en deux mois les cystites chroniques et de s’en débarrasser définitivement. Vous en trouverez en suivant ce lien. S’il n’y a pas de résultat, c’est qu’il y a autre chose que E-Coli.

Les huiles essentielles, aucune bactérie ne leur échappe

Contre les bactéries, les huiles essentielles sont la meilleur arme de la médecine naturelle. Dans le traitement des infections urinaires, elles ont en particulier l’intérêt de ne pas cibler uniquement E-coli mais aussi toutes les bactéries qui sont susceptibles de provoquer une infection urinaire (d’autres microbes peuvent être en cause : Protéus, Staphylocoque, Streptocoque, Klebsielle…)

Quelques huiles essentielles peuvent s’avérer très efficaces en cas de crise.

  • L’huile essentielle de canneberge (Vaccinium macrocarpon) : elle est composée de molécules (les PAC ou proanthocyanidines de type A) qui empêchent les bactéries de s’accrocher aux parois urinaires.
  • L’huile essentielle de cajeput (Melaleuca leucadendron) et de niaouli (Melaleuca quinquenervia cineolifera) sont de puissants anti-infectieux, aussi bien intestinaux qu’urinaires.
  • L’huile essentielle d’origan (Origanum vulgare) et de santal (Santalum album) sont particulièrement efficaces sur les microbes et bactéries intestinaux, en particulier l’Escherichia coli.

Ces différentes huiles essentielles peuvent être employées dans un mélange, à parts égales. On prendra dix gouttes par jour du mélange à chaque repas en phase d’attaque.

Ces huiles essentielles se retrouvent dans un complexe baptisé Cystactifmais la formule est encore plus complète puisqu’elle y ajoute de la teinture mère de busserole (Arctostaphylos uva ursi) qui contient de l’arbutoside, un puissant antiseptique urinaire et de la TM de bruyère (Calluna vulgaris) qui contient de l’arbutine et fonctionne comme un diurétique (elle fait donc uriner).

C’est une formule qui me convient bien, parce que c’est moins encombrant que trois ou quatre flacons d’huiles essentielles. Moi qui voyage beaucoup, j’aime voyager léger !

Et si l’on n’aime pas les huiles essentielles

Beaucoup de femmes se méfient des huiles essentielles et moi-même, je n’en aurai jamais pris, notamment lorsque j’étais enceinte. Maintenant je ne les crains plus, mais pour celles qui restent sur leur position, j’ai cherché un remède 100% phyto, mais sans huiles essentielles pour soigner la cystite. J’en ai trouvé un, appelé « San-Ural » et que vous pouvez vous procurer en direct (voici le lien). Il est réalisé par des gens qui font un travail remarquable, appliquant à chaque plante une méthode d’extraction spécifique permettant de libérer, en dominante, les substances contenant les caractéristiques recherchées pour une recette donnée.

Le remède en question contient de la canneberge, de la bruyère cendrée, de la busserole… qui, on l’a vu sont des classiques.

Mais il ajoute du plantain d’eau (deux espèces différentes dont on utilise les feuilles) et qui sont à la fois antibactériens et diurétiques. L’un d’entre eux, Alisma orientalis est un anti viral qui permet également de cibler les virus qui font si peur à toutes les jeunes filles et à leurs mamans.

Il y a aussi dans cette formule très sophistiquée :

  • Coix lacryma-jobi (ou Larme-de-Job) qui tonifie la rate
  • Phellodendron chinense :  Antibactérien, Amer, Cholagogue, Diurétique, Expectorant, Hypoglycémiant
  • Conyza Canadensis (vergerette du Canada), En phytothérapie traditionnelle, il est utilisé dans le traitement des troubles gastro-intestinaux tels que diarrhée et la dysenterie.
  • Echinacea Purpurea, qui stimule le système immunitaire, anti infectieux, anti inflammatoire

Par son action antibactérienne et anti-inflammatoire, ce complément permet d’assainir les voies urinaires et d’éviter la prolifération de germes dans l’appareil urinaire. C’est plus un traitement curatif que préventif et plus il est pris tôt, plus il est efficace.

Au-delà de quatre par an, il faut consulter

Ainsi donc, en prévention, je me suis mise à prendre de la canneberge, à suivre des règles simples d’hygiène et à protéger ma flore intestinale et vaginale en évitant les antibiotiques et en ayant un régime diététique adapté. J’ai appris à soigner les très rares crises dont je suis encore victime avec des produits naturels et je ne me souviens pas avoir fait une cystite depuis fort longtemps.

Toutefois, et malgré l’efficacité prouvée de ces remèdes, je ne saurais trop vous recommander d’être prudente. Et je vous invite à toujours conserver en tête cette injonction que m’a faite un jour un gynécologue : au-delà de quatre cystites par an, il est nécessaire de procéder aussi à un examen gynécologique pour chercher une anomalie ou une infection de l’appareil génital.

Le rein est l’organe de la peur

Un ami ostéopathe, me faisait l’autre soir une remarque tout à fait intéressante sur le fait que les infections urinaires sont aussi une maladie du rein qui est l’organe qui gère deux émotions : une émotion négative, la peur et une émotion positive, la volonté. Lorsque nous sommes soumis au stress, à la peur, à l’angoisse, ou à un choc, il y a des fuites d’énergie de peur qui créent un dérèglement de l’ensemble de l’appareil urinaire et qui entrainent une infection. J’ai trouvé ce point de vue intéressant. Je ne sais pas ce que vous en penserez, mais toujours est-il que si vous pouvez lâcher prise et éviter le stress, vous pourrez peut être sauvegarder vos reins aussi.

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La rentrée des POUX : Antiparasite fait maison

9 septembre 2011

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Source : Plantes et Santé. Par Aude Maillard

Il n’y a plus de saison pour les poux, les puces et les tiques !
Aux nombreux produits pharmacochimiques qui sont agressifs pour l’épiderme et favorisent la résistance du parasite, préférez les huiles essentielles efficaces aussi bien en prévention qu’en traitement.


Le POU est un ectoparasite du cuir chevelu, il vit en moyenne un mois et pond une dizaine d’œufs par jour.

Une fois pondu, l’œuf (appelé lente) éclot sur le cuir chevelu 7 à 10 jours plus tard.

Pour procéder à leur élimination, mieux vaut effectuer deux traitements à une semaine d’intervalle.

Certaines huiles essentielles présentent des composés aromatiques appelés cétones qui ont des propriétés neurotoxiques. Il convient donc de prendre certaines précautions, notamment auprès des sujets jeunes, des femmes enceintes ou des sujets épileptiques.

Cette toxicité, qui donne au traitement toute son efficacité, nécessite un strict contrôle des doses administrées. Les composés cétoniques de type pulégone, menthone, bornéone ont en effet une affinité particulière pour le système nerveux central et pourront être dans certains cas à l’origine de vertiges, de sensation de malaise, de désorientation. À des doses plus importantes, elles provoqueront des états convulsifs, avec des accès épileptiforme et tétaniforme, des troubles du rythme respiratoire et des nausées. Cette mise en garde faite, voici comment utiliser intelligemment les huiles essentielles à cétones – comme celle de lavande aspic, de romarin à camphre ou de menthe – pour venir à bout de cet hôte indésirable qu’est le pou.

Une fois les petites têtes blondes parasitées, plus vite on agit plus on optimise l’efficacité du traitement. Les parasites n’auront pas le temps de contaminer l’environnement dans lequel ils peuvent séjourner tout de même deux jours, et le nombre d’œufs pondus sera moins important.

Des propriétés répulsives

Mais s’il est un domaine où l’aromathérapie excelle, c’est bien la prévention, grâce aux propriétés insecticides et répulsives de certaines huiles essentielles, les mêmes en général que celles employées en curatif.

Les POUX fuient le danger et les odeurs de plantes à cétones vont donc les amener à rebrousser chemin.

D’ailleurs, les feuilles séchées de la menthe pouliot, appelée communément « herbe aux puces », étaient utilisée au Moyen Âge pour débarrasser les literies de la vermine.

Les surfaces du milieu environnant, comme literies, bonnets et écharpes, sont bien sûr à traiter en même temps. La formule conseillée sera alors vaporisée sur les surfaces.

Si les poux ou même les puces n’ont plus vraiment de saison, les TIQUES, cachées dans les hautes herbes des sous-bois, guettent le premier promeneur. À ce sujet, il est d’autant plus intéressant de prévenir leurs morsures que certains des parasites qu’elles véhiculent peuvent être vecteurs d’une bactérie à l’origine de la maladie de Lyme. La synergie proposée dans la formule convient parfaitement en prévention : il suffit d’en appliquer localement (chevilles, creux des genoux, bassin, bras et nuque), juste avant de partir en promenade, de 4 à 10 gouttes selon l’âge du sujet.

L’huile essentielle de tea tree,

aux propriétés antibiotiques puissantes,

est à appliquer sur la morsure, après avoir correctement retiré la tique, au moins 5 fois par jour pendant 3 jours.

Doper la vitalité du foie

Si la peau se laisse « aborder » par un parasite externe (pou, gale, puce ou tique), et d’autant plus si c’est le cas de manière répétée, c’est bien souvent le signe d’une faiblesse de terrain.

Pour venir en aide aux têtes à poux, ou en cas de fatigue passagère, pour retrouver le tonus et rétablir ses mécanismes de protection, il est vivement recommandé de faire un nettoyage hépatique qui relancera la vitalité du foie et contribuera à un sang de meilleure qualité. Cela diminuera de facto les probabilités de parasitose externe car les parasites externes se nourrissent généralement de sang.

Il sera bénéfique de prendre 1 goutte d’huile essentielle de citron avec 1 goutte de thym à thujanol, sur un sucre, matin et soir pendant 3 semaines.

Pour les enfants à partir de 6 ans, réduire à la prise du matin seulement.

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Précautions

 

Mode d’emploi pour les tout-petits

Les huiles essentielles les plus efficaces pour se débarrasser des poux sont en général contre-indiquées chez les tout-petits du fait de leur neurotoxicité.

Toutefois, en prévention, on peut indiquer l’huile essentielle de lavande fine avec celle de romarin à cinéole à utiliser pure, à raison d’une goutte de chaque derrière les oreilles le matin.

Autre astuce, utiliser les hydrolats des huiles essentielles (lavande, géranium rosat, thym) : ils sont peu concentrés en actifs aromatiques. Une pulvérisation sur le cuir chevelu suffit à prévenir l’infestation.

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Faire fuir les poux

Voie cutanée :

  • HE de tea tree (mélaleuque) Melaleuca alternifolia : 40 gouttes
  • HE de lavande aspic Lavandula spica : 20 gouttes
  • HE de menthe pouliot Mentha pulegium : 10 gouttes
  • HE de romarin CT camphre Rosmarinus officinalis CT camphora : 10 gouttes
  • Alcool à 60° : QSP 15 ml

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Mode d’emploi

  1. En prévention, appliquer tous les matins 4 gouttes du mélange sur les tempes et la nuque, pendant les périodes à risque.
  2. En cas d’infestation, répartir 30 gouttes de la synergie sur la chevelure et le cuir chevelu, frictionner. Laisser agir 15 minutes, puis faire un shampooing doux. Répéter l’opération matin et soir 3 jours consécutifs, puis une fois 7 à 10 jours après.

Contre-indiqué chez la femme enceinte, l’enfant avant 5 ans et les sujets épileptiques.

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VOIR aussi :

http://www.tiquatac.org/index.htm

Que faire en cas de piqûre ?
Que faire après avoir retiré la tique ?
Comment peut-on attraper la maladie de Lyme ?
Peut-on traiter préventivement ?
Le danger de la maladie de Lyme


Traitements anti-cancer/Atténuer les dommages collatéraux

8 septembre 2011

Dans la série « Thérapies naturelles » :


Atténuer les dommages collatéraux

des traitements anti-cancer

Source : Plantes & Santé

Les traitements du cancer proposés par la médecine actuelle comportent de nombreux effets secondaires difficilement supportables. Néanmoins, pour les personnes qui choisissent ce type de thérapie, il existe des formules à base de plantes permettant d’améliorer grandement leur confort ainsi que l’endurance de l’organisme.

Lors d’un cancer, certaines cellules se mettent à proliférer de façon anormale. Les traitements actuels (chimiothérapie, radiothérapie…) ont pour but leur destruction pure et simple. Le problème est qu’il existe d’autres cellules à multiplication rapide qui, bien que saines, seront également détruites. Il s’agit de celles du tube digestif, de la reproduction, de la moelle osseuse (responsable de la fabrication des globules blanc, rouges, et des plaquettes), ainsi que de la pilosité.

Leur destruction explique les effets secondaires – qui ne sont d’ailleurs pas systématiques – comme les nausées, les diarrhées, la fatigue, la baisse des défenses immunitaires, la perte des cheveux…

Selon le type de cancer, le traitement varie et ne s’attaque donc pas aux mêmes cellules, ce qui entraine des conséquences différentes. Même si ces traitements sont de plus en plus précis et présentent moins d’effets secondaires qu’auparavant, un accompagnement en phytothérapie peut soulager efficacement le patient

Le Dr Van Snick, médecin phytothérapeute, qui accompagne depuis des années des patients sous chimiothérapie ou radiothérapie, a élaboré des mélanges de plantes permettant non seulement une meilleure tolérance des traitements, mais qui vont également aider à la reconstruction de l’organisme, tout en luttant contre les récidives.


Avant et pendant le traitement

L’une des formules, Primo Defense, contient de la Centella asiatica, une plante bien connue des médecines traditionnelles indiennes et chinoises. Surnommée l’herbe du tigre parce que les fauves blessés se roulent dedans pour soigner leurs plaies, elle permet d’accélérer la cicatrisation des tissus grâce à sa richesse en saponosides. Ces substances vont non seulement stimuler les cellules de l’épiderme mais également favoriser la kératinisation, processus qui sert à enrichir les couches superficielles de la peau, des poils et des ongles en kératine, des protéines protectrices. La camomille matricaire (Matricaria chamomilla) va apaiser l’inflammation de la partie supérieure du tractus gastro-intestinal, tandis que le gingembre (Zingiber officinalis) aura une triple action anti-nauséeuse, anti-inflammatoire et anti-tumorale. La quercétine, un flavonoïde issu des plantes, et la gentiane (Gentiana lutea) vont renforcer l’immunité de l’organisme. Le chardon marie (Carduus marianus) quant à lui, va permettre de réparer les tissus hépatiques. Sans compter des plantes antioxydantes comme le romarin (Rosmarinus officinalis) pour lutter contre l’accumulation de l’effet oxydatif des traitements et éliminer les cellules mortes.

Dès la fin du traitement

La phase suivant le traitement est primordiale si l’on veut minimiser le risque de récidives et reconstruire l’organisme épuisé. Et pourtant, c’est le travail le plus négligé par les spécialistes !

La formule Defense Restore contient également de la Centella asiatica pour continuer à réparer les tissus abimés ainsi que des plantes qui vont nettoyer l’organisme des toxines dues aux traitement, comme le lycopène, le pigment rouge de la tomate. D’autres plantes, notamment le curcuma et la griffe de chat (Uncaria tomentosa), possèdent un fort pouvoir anti-tumoral. Et enfin, l’organisme sera reminéralisé par de la prêle et l’immunité renforcée par l’échinacée.

En cas d’asthénie, de grosse fatigue ou sentiment d’épuisement

RecovEnergy associe Panax ginseng, Eleuthérocoque et Sarriette pour renforcer le physique et le mental.

En cas d’intervention chirurgicale

DermoREPAIR Cream  association d’une huile végétale et de teintures mères (TM de calendula, TM de centella asiatica, HV de rose musquée du Chili) en vue de faciliter la cicatrisation de plaies notamment dues à la suite d’intervention chirurgicale ou post radiothérapie.

Voir aussi CANCER/Guérison interdite / Clic !

sur ce site : http://institut-protection-sante-naturelle.eu

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CHIMIO/nausées, vomissements…

8 avril 2011

Source : Principes de santé

Combattre les nausées et les vomissements

de la chimiothérapie

Par Luc Bodin

La chimiothérapie provoque, chez la quasi-totalité des malades, des nausées et des vomissements. Il convient d’y remédier rapidement pour le confort de la personne malade, mais aussi pour prévenir la dénutrition qui est un élément très péjoratif dans l’évolution d’un cancer.

Les chimiothérapies induisant le plus de nausées sont par ordre de fréquence : cisplatine, dacarbazine, cyclophosphamide, doxorubicine, étoposide, mitomycine, méthotrexate… mais d’autres produits prescrits pendant un cancer peuvent également induire des nausées comme les antalgiques de classe 2 ou 3.

Les nausées commencent souvent le soir ou le lendemain de la chimiothérapie et persistent quelques jours, rarement davantage. Elles peuvent être accompagnées de mauvais goût dans la bouche, de modifications du goût, voire d’une sensibilité particulière aux odeurs.

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Les causes des nausées et vomissements

Les nausées et vomissements lors d’une chimiothérapie peuvent avoir plusieurs origines :

  • La stimulation des centres nerveux supérieurs à la suite de l’anxiété.
  • L’activation directe du centre des vomissements dans le système nerveux central (noyau du tractus solitaire).
  • L’excitation des voies nerveuses de la moelle épinière et du tube digestif.
  • L’excitation des muscles du tube digestif : estomac, intestin, vésicule biliaire.
  • La stimulation du système nerveux parasympathique (autonome) à la suite de l’irritation du tube digestif et du foie.
  • Une constipation importante.

Les traitements conventionnels

Lors d’une chimiothérapie, les antinauséeux sont généralement prescrits de manière systématique. Plusieurs protocoles sont proposés. Ils associent :

  • Les neuroleptiques : Primpéran, Vogalène, Motilium, Péridys. Mais aussi : Haldol, Largactil… Ils ont un effet limité en cas de chimiothérapie et présentent des effets secondaires possibles notamment sur la vigilance.
  • La cortisone (Dexaméthasone).
  • Les sétrons (anti-5-HT3) comme Zophren, Navoban, Kytril… qui ont une action puissante mais également riche en effets indésirables (allergie, vertiges, troubles visuels, bouffées de chaleur, hoquet, constipation…).
  • Les aprépitants (anti-NK1) comme Emend, Ivemend… qui sont des antiémétiques très efficaces mais sont accompagnés de réactions hépatiques, céphalées, vertiges, hoquet, fatigue…

.Les remèdes naturels

Les remèdes naturels sont moins puissants que les médicaments chimiques, mais ils n’induisent pas ou très peu d’effets indésirables. C’est pourquoi, ils apportent une aide précieuse lors de ces périodes nauséeuses. Il y a le choix :

  • D’abord l’homéopathie, facile à prendre pendant cette période. Les remèdes les plus fréquents sont Petroleum 4 CH, Cocculus 4 CH, Hydrastis 4 CH, Pulsatilla 4 CH, voire Phosphorus 4 CH à raison de 3 granules avant les repas et en cas de nausées.Une étude a démontré l’efficacité de la Cocculine à raison de 2 comprimés à sucer avant les repas et en cas de nausées.
  • La préparation Weleda 822 est aussi très intéressante : 20 gouttes avant les trois repas dans un peu d’eau de source.
  • Le desmodium, cette plante africaine, est remarquable dans cette indication. Elle calmera les nausées tout en protégeant le foie de l’agression de la chimiothérapie. À défaut de desmodium, il est possible de faire appel à l’artichaut (Chophytol), à la fumeterre (Oddibil) ou au tilleul (Vibtil) à raison de 1 à 2 comprimés avant les trois repas.
  • Ajoutons les huiles essentielles de menthe poivrée et de citron jaune à prendre, ou mieux à inhaler, régulièrement au cours de la journée.
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Les premières mesures

Des mesures simples permettent de diminuer les nausées et vomissements :

  1. Éviter les boissons chaudes et préférer les boissons froides ou glacées. Sucer des glaçons ou des boissons qui ont été préalablement congelées.
  2. Fractionner ses repas en petites collations réparties au cours de la journée.
  3. Choisir des aliments ayant peu d’odeur, car celles-ci aggravent les nausées.
  4. Éviter de boire de grandes quantités de liquide au cours des repas.
  5. Manger ce qui fait plaisir et lorsqu’on en a envie.
  6. Mastiquer lentement les aliments dans un contexte agréable et détendu.
  7. Éviter les repas gras et choisir plutôt des aliments secs, des biscuits, des aliments doux, pauvres en goût (blanc de poulet, riz…) et de saveur agréable : eau citronnée, mentholée, jus de fruits, jus de légumes, limonade…
  8. En cas de vomissement, se rincer la bouche avec de l’eau citronnée.
  9. Se distraire afin de moins penser aux nausées.
  10. Prendre l’air et faire de courtes promenades à l’extérieur.

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  • Infos et point de vente : Desmodium

Natura Mundi
Tél. : 05 61 05 50 00
Site : naturamundi.com

Pas facile d’illustrer cet article d’une façon réaliste !
Laissons plutôt la lumière de ces magnifiques mandalas adoucir la sit
uation …

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Mandalas : Olivier Manitara

Voir la galerie / Clic !

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Thérapies naturelles/PROSTATE

3 décembre 2010

Nota : Nous relayons simplement des informations. Il convient évidemment de consulter votre médecin pour un traitement éventuel.

Nous avons sélectionné 3 articles :

Prostate : Surveiller et traiter l’hypertrophie
Auteur : Dr Luc Bodin

Hypertrophie de la prostate :
une solution phyto-thérapeutique

Auteur: Amel Bouvyer

En complément :

Sur le site NaturoSanté, un article double, en version imprimable :
La prostate 1/2 – Anatomie et physiologie de la prostate
La prostate 2/2 – La prostate et ses troubles

30 juin 2012 : Ajout d’un article de Santé Nature Innovation

DOMPTEZ VOTRE PROSTATE !

[LIRE/Clic !]

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1 – PROSTATE

Surveiller et traiter l’hypertrophie
par Dr Luc Bodin

Source : Principes de santé

La prostate est un organe masculin cependant très mal connu des hommes car elle ne fait que peu parler d’elle avant la cinquantaine. La prostate se développe naturellement dans l’enfance pour se stabiliser à l’âge adulte. Ensuite, à partir de la quarantaine, elle tend à se développer progressivement ce qui va entraîner des troubles urinaires à partir de 50-60 ans. Or, même si cette évolution est fréquente, elle n’en demeure pas moins invalidante…

L’affection est gênante, mais bénigne, cependant, il est important de traiter la prostate avant qu’elle ne se développe trop car, parallèlement à son augmentation de volume, une sclérose se développe qui rend toute résorption ultérieure peu probable.

L’affection de la prostate la plus répandue est l’hypertrophie bénigne de la prostate (HBP). Autrefois dénommée « adénome prostatique », l’HPB constitue presque une évolution naturelle de la prostate tant cette pathologie est banale chez l’homme âgé :  60 % des hommes après 60 ans en souffrent et presque 90 % après 85 ans.

L’HBP est caractérisée par une augmentation du volume de la prostate (appelée hypertrophie ou hyperplasie) vers l’extérieur (vessie) ou/et vers l’intérieur (urètre). Le résultat est qu’elle gêne l’évacuation de la vessie et le passage des urines dans l’urètre.

Mis à part ces troubles, l’HBP est qualifiée de « bénigne » car elle ne dégénère pas en cancer.

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Les causes de l’hypertrophie

Les causes de l’HBP sont restées longtemps mystérieuses. Des arguments hormonaux ont été avancés notamment concernant la dihydrotestostérone (testostérone active) lorsqu’elle est élevée, ou encore une sensibilité plus importante des cellules prostatiques à la testostérone. Car inversement, il semblerait que les hommes castrés aient moins d’HBP que les autres.

Une cause génétique est également probable (mais non prouvée) car les antécédents familiaux semblent aussi déterminants dans la survenue de cette maladie.

Il existerait aussi des causes vasculaires.
Enfin, le syndrome métabolique semble être un facteur favorisant.

Mais aujourd’hui, de nombreux arguments solides évoquent une inflammation chronique comme origine dans la survenue d’une HBP. Elle influencerait le volume prostatique, la progression de l’adénome et même le risque de complication. C’est ainsi que l’inflammation prostatique va devenir dans les temps prochains une cible préférentielle dans la prévention et le traitement de l’HBP. Les antioxydants auraient alors une place de choix et aussi le palmier nain Serenoa repens (Permixon) qui a démontré un effet anti-inflammatoire.

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Les signes qu’il faut surveiller :

Les signes sont assez évocateurs

* Envies plus fréquentes d’uriner d’abord la nuit, puis ensuite le jour.
* Impériosités mictionnelles.
* Diminution du calibre (débit) et de la puissance du jet urinaire, qui font que les mictions sont lentes et peuvent nécessiter de pousser pour évacuer les urines.
* Parfois intermittence du jet urinaire.
* Il peut exister des gouttes « retardataires » qui sortent une fois la miction terminée.
* Sensation de ne pas avoir vidé sa vessie.
* Plus rarement, douleur lors de la miction.

Par ailleurs, il a été noté que les hommes ayant des troubles urinaires du bas appareil (TUBA) comme dans l‘HBP, présentent souvent des troubles de l’érection associés, sans qu’aucune explication n’ait été trouvée.

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Minimiser les troubles

Quelques conseils permettront de minimiser les troubles liés à une HBP :

* Boire beaucoup dans la journée pour laver la vessie et prévenir les infections. Inversement, boire peu le soir pour éviter d’avoir à se relever trop souvent la nuit.
* Ne pas se retenir trop longtemps lorsque le besoin d’uriner se fait sentir.
* Le café, l’alcool, les épices, la moutarde stimulent la diurèse (fabrication des urines) et irritent la vessie.
* Manger de préférence des fruits, des légumes et des crudités pour leur apport en antioxydants.
Prendre aussi des acides gras polyinsaturés oméga 3 et 6 (colza, noix, olive, onagre, poisson) qui stimulent la fabrication de prostaglandines précurseurs d’anti-inflammatoires naturels. Le soja aussi serait bénéfique pour la prostate. En revanche, les viandes sont à limiter parce qu’elles favorisent le développement de l’HBP.
* La lutte contre le stress est indispensable, car il aggrave les troubles urinaires.
* Le froid, comme le port d’une charge lourde, aggravent aussi le besoin d’uriner.
* La marche, l’activité physique et les relations sexuelles seraient en revanche bénéfiques. Alors que le vélo et l’équitation compresseraient la prostate et seraient délétères.
* Lors de la miction, il est conseillé de prendre son temps pour s’assurer de bien vider totalement sa vessie. Selon les personnes, la miction en position assise peut être facilitée par rapport à la position debout.
* Attention, la prise de certains médicaments peut aggraver les symptômes : antihistaminiques, sédatifs, diurétiques, neuroleptiques, antidépresseurs, etc.

Traiter dès les premiers symptômes est conseillé car il est plus difficile de faire régresser des troubles installés, du fait de la survenue de phénomènes de sclérose. Le traitement dépendra des symptômes, de leur intensité,  de l’âge de la personne et de son état général.

LES TRAITEMENTS


Les traitements conventionnels

Ils apportent une bonne amélioration dans 60 % des cas. Ils sont de deux types :

Les inhibiteurs de la 5-alpha-réductase comme le finastéride (Chibroprosca) qui est un inhibiteur spécifique de la dihydrotestostérone (testostérone active). Le résultat est long à obtenir (plusieurs mois) et les effets secondaires sont fréquents : troubles de l’érection, mais aussi augmentation du risque de cancer de la prostate.

Les alphabloquants (Xatral, Josir, Dysalfa…) relâchent les fibres musculaires de la prostate ce qui facilite la vidange vésicale. Les effets secondaires sont chutes de tension, fatigue et palpitations.

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Les traitements naturels

Ils sont aussi très intéressants en cas d’HBP. Deux remèdes sont particulièrement utilisés :

Le Serenoa repens ou palmier nain (Permixon) qui limite la fabrication de la dihydrotestostérone, et la prolifération cellulaire prostatique. Il a aussi une action anti-inflammatoire.

Le Pygeum africanum, ou prunier d’Afrique
(Tadenan), qui freine la prolifération cellulaire, notamment des fibroblastes responsables de la sclérose.

D’autres remèdes ont aussi démontré un intérêt certain :

* le pollen de fleur ;
* les pépins de courges et citrouille ;
* les racines d’orties ;

* les antioxydants (coenzyme Q10, vitamines E et C, sélénium…), le magnésium, le zinc, le lycopène et la vitamine D limiteraient la survenue et le développement de l’HBP.

* La bromélaïne serait à essayer systématiquement. Un autre protocole prometteur consiste à associer des extraits de melon et du germanium.

* La formule de l’abbé Chaupitre 82 : 5 gouttes sous la langue avant les 3 repas.

* L’homéopathie, avec notamment
contre l’adénome :
Thuya 9 CH (1 dose le dimanche), Rana bufo 4 CH et Prostate 7 CH (3 granules deux fois par jour)
et contre les troubles urinaires :

Belladona 5 CH et Myristica 5 CH (3 granules de chaque 2 à 3 fois par jour).

* L’auriculothérapie et l’EFT donnent aussi des résultats souvent surprenants.

* Les Sérocytol : Génital M, Conjonctif, SRE…

* Le Pelvimag Bio, à base d’oignon et de magnésium, pour lutter contre l’inflammation pelvienne.

* Le bêta-sitostérol est indiqué par certains auteurs. Il semble donner de bons résultats mais nous manquons d’informations sur son absence de nocivité à long terme.

* L’épilobe à petites feuilles… à confirmer.

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Les interventions chirurgicales

Elles ne sont préconisées qu’en dernier recours, lorsque les troubles urinaires sont intenses (risque important de rétention) malgré des traitements médicaux bien conduits et prolongés. Environ 65 000 interventions chirurgicales sont réalisées en France chaque année pour des adénomes prostatiques.

La résection transurétrale de la prostate (RTUP) est actuellement le traitement de référence.
Elle consiste à gratter la prostate à l’aide d’une sonde montée par voie urétrale (par les voies naturelles) et qui laisse en place la coque, c’est-à-dire la partie externe de la prostate. Cette méthode donne des résultats efficaces et durables, avec peu d’effets indésirables. Le plus fréquent consiste en une éjaculation rétrograde (bénigne), c’est-à-dire un passage des spermatozoïdes dans la vessie lors de l’éjaculation. Il n’y a plus d’éjaculation, mais l’orgasme et l’érection demeurent. inchangés.

La prostatectomie totale consiste à enlever la totalité de la prostate.
Cette méthode est indiquée en cas de très grosse prostate ou lorsque l’intervention précédente a échoué (10 % des cas). Les effets indésirables sont plus fréquents : éjaculation rétrograde, troubles de l’érection, incontinence…

D’autres solutions sont maintenant réalisées :

* L’incision transurétrale de la prostate (ITUP), qui consiste à simplement inciser la prostate et le col de la vessie pour faciliter le passage des urines. Cette intervention donne de bons résultats, mais l’effet semble transitoire sur plusieurs années.

* La RTUP au laser à holmium, qui est en cours de développement.

* L’électrovaporisation, qui utilise des ondes pour détruire les tissus prostatiques, ce qui limiterait les effets indésirables.

* Les radiofréquences.

* Des injections de toxines botuliques dans la prostate.

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2 – HYPERTROPHIE de la PROSTATE :

une solution phyto-thérapeutique
par Amel Bouvyer

Source : http://soignez-vous.com

Plus des deux tiers des hommes de plus de 50 ans et 80 % des hommes de plus de 70 ans sont concernés par l’hypertrophie de la prostate et en subissent les inconvénients.

L’adénome de la prostate est classé dans les troubles liés au vieillissement. Il se traduit par une augmentation du volume de la prostate qui comprime l’urètre (conduit urinaire) et gêne le passage de l’urine. Outre l’action d’uriner qui devient pénible, l’adénome peut entraîner des complications comme la dilatation de la vessie, une insuffisance rénale ou des lithiases (calculs) urinaires. La vessie se vidangeant mal, elle se dilate et peut devenir le siège d’infections urinaires. L’adénome peut aussi être à l’origine de la présence de sang dans l’urine (hématurie).

Les symptômes sont faciles à déceler :

envies d’uriner plus pressantes et plus fréquentes, miction douloureuse, besoin de pousser pour uriner, jet d’urine faible, mais aussi incontinence…

Ces clignotants ne doivent pas être négligés.

Dès les premiers symptômes, il convient d’assurer une prévention phyto-thérapeutique, surtout chez les personnes ayant des antécédents familiaux.

Inhibe l’enzyme et les hormones responsables :

Et c’est là qu’intervient A-Prostine, un complexe de plantes thérapeutiques qui prévient et réduit l’hypertrophie de la prostate tout en diminuant les inflammations qui en résultent.

C’est la composition d’A-Prostine :

(Pygeum africanum : prunier d’Afrique, amande amère, Opuntia ficus indica : figuier de Barbarie, Urtica dioica : ortie, Peumus boldus : boldo, Achilea millefolium : achillée millefeuille, Vaccinium myrtillus : myrtille et excipients naturels)

qui lui confère ses propriétés anti-inflammatoires doublées de vertus décongestives.

Et le dote d’un effet hormonal anti-androgène : A-Prostine va en effet, en inhibant l’enzyme et les hormones responsables de l’hypertrophie, diminuer significativement et progressivement le volume de la prostate.

Mise en garde

Un taux élevé de PSA peut aussi bien être le signe d’un simple adénome, douloureux mais pas dangereux, que celui d’une tumeur maligne. En cas de doute, un dosage du taux de PSA à partir d’une analyse sanguine permettra d’en avoir le cœur net et d’écarter le diagnostic du cancer.

Mode d’emploi :

[LIRE la SUITE sur le site ]

http://soignez-vous.com/2009/01/21/hypertrophie-de-la-prostate-une-solution-phyto-therapeutique/

*PSA : Antigènes spécifiques de la prostate

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Sur le site NaturoSanté, un article double, en version imprimable :
La prostate 1/2 – Anatomie et physiologie de la prostate
La prostate 2/2 – La prostate et ses troubles

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En savoir +

Image : http://www.linternaute.com/sante/genital-urinaire/dossier/prostate

O. Manitara

*Les magnifiques mandalas d’énergie proviennent de la Galerie / Clic !

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